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RAMOND DE CARBONNIÈRES (Louis)

Publié le 19/03/2019

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RAMOND DE CARBONNIÈRES (Louis), écrivain français (Strasbourg 1755-

 

Paris 1827). De père français et de mère allemande, il fit ses études à Strasbourg et se lia d'amitié avec les jeunes écrivains allemands du temps. Une déception amoureuse le pousse à s'éloigner et à voyager en Suisse. Il traduit son aventure dans un drame, les Dernières Aventures du jeune d'Olban, fragment des Amours alsaciennes, dédié à Lenz (1777) et dans des Élégies (1778). Il adapte en français les Lettres sur la Suisse de Coxe auxquelles il ajoute ses propres observations (1781). Un voyage dans les Pyrénées nourrit ses Observations faites dans les Pyrénées (1789), les Voyages au Mont-Perdu (1801) et le Coup d'œil comparatif sur les Alpes et les Pyrénées (1834). Conseiller du cardinal de Rohan, député à l'Assemblée législative, il fit après la Terreur une carrière politique, mais ses œuvres de jeunesse furent saluées par Nodier comme celles d'un précurseur du romantisme. Les historiens du préromantisme lui donnent une place de choix dans ce mouvement.

« Louis Ramond de Carbonnières (1755-1827) Présentation du poète De père français et de mère allemande, Louis Ramond de Carbonnières étudie à Strasbourg.

Une idylle malheureuselui inspire ses Elégies (1778).

Peu après, il devient secrétaire du cardinal de Rohan, qu'il accompagne en cure dans les Pyrénées centrales.

C'est alors qu'il découvre le Pic du Midi et la Bigorre.

A son retour à Paris, il rédige sesObservations faites dans les Pyrénées (1789).

Dès lors, passionné de hautes montagnes, il suit des cours de botanique et de géologie.

Il revient dans les Pyrénées en 1792.

En 1801, il publie son Voyage au mont Perdu et dans la partie adjacente des Hautes-Pyrénées.

Il fait ensuite une carrière administrative, devenant préfet du pays de Dôme en 1806 et professeur d'histoire naturelle à l'Ecole centrale de Tarbes.

Un temps suspecté durant laRévolution, il échappe à la Terreur et vit paisiblement sous l'Empire et la Restauration, occupé par ses travaux surles montagnes françaises. Ramond est considéré comme l'un des fondateurs du pyrénéisme.

C'est un spécialiste tant sur le plan de labotanique que sur celui de la géologie.

Il s'intéresse aussi aux problèmes d'altimétrie et réalise lui-même les croquisdes paysages qu'il parcourt.

Une fleur des Pyrénées porte son nom, la ramondia, ainsi qu'un sommet du massif dumont Perdu, le Soum de Ramond. Le Soir Du haut de ce rocher, le théâtre du monde Paraît sombre et majestueux ; L'ombre s'étend sur la plaine profonde, Et s'élève en vapeur à la voûte des cieux. Dans le creux de cette vallée, j'entends gronder un noir torrent ; Son bruit éveille au loin la nature troublée ; Le vent du soir l'apporte en murmurant. Elève-toi, mon âme, à la voûte azurée ! Prends des cieux la route ignorée, Suis dans les airs la vapeur colorée Par les derniers rayons du jour. Dégage-toi d'un sein rebelle ; Franchis ta barrière mortelle, Vole ô mon âme, à la voûte éternelle, Holocauste échappé des flammes de l'amour. Te suivra-t-il aux cieux, ce souvenir terrible, Spectre effrayant, et qui brave le jour ? Planera-t-il, implacable Vautour, Pour surprendre ton vol paisible Que n'atteint pas le souvenir ? Il s'élance d'une aile agile, Dans les airs je l'entends frémir, Il s'assied près de moi, sur le roc immobile ; Il se penche sur le cyprès. Triste oiseau des ténèbres,. »

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