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RAMUZ (Charles Ferdinand)

Publié le 19/03/2019

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RAMUZ (Charles Ferdinand), écrivain suisse de langue française (Lausanne 1878 - Pully, près de Lausanne, 1947). Petit-fils de paysans et de vignerons, Ramuz, dont le père vendait des denrées coloniales à Lausanne, eut une enfance citadine. Sa vocation s'épanouit à Paris, où il vécut de 1902 à 1914, son existence vouée tout entière à la création. Après des poèmes {le Petit Village, 1903), il écrivit une série de romans « réalistes » : Aline (1905), les Circonstances de la vie (1907), Aimé Pache, peintre vaudois (1912), Vie de Samuel Belet (1913). La guerre et le retour au pays coïncident avec le début d'une période mystique et lyrique {Règne de l'esprit malin, 1917 ; la Guérison des maladies, 1917; les Signes parmi nous, 1919; Présence de la mort, 1922). À des romans « symboliques », comme Passage du poète (1923) ou P Amour du monde (1925), succède un retour au réalisme : la Grande Peur dans la montagne (1926), la Beauté sur la terre (1928), Farinet ou la Fausse Monnaie (1932), Derborence (1936), le Garçon savoyard (1937), Si le soleil ne revenait pas (1939). C'est en 1918 qu'il écrivit son Histoire du soldat, mise en musique par Igor Stravinski. Auteur de nombreux essais {Taille de l'homme, 1935 ; Besoin de grandeur, 1938), il fut aussi l'un des fondateurs et animateurs des Cahiers vaudois (1914-1919). Son enracinement paysan, la célébration des valeurs élémentaires, le sens du tragique de la vie et l'invention d'une langue romanesque originale font de Ramuz un écrivain dont l'influence a profondément marqué, dans son pays, toute une génération de poètes et de romanciers.

« Charles Ferdinand Ramuz est un romancier contemporain du XXe siècles qui est sensibilisé par la nature et les beautés des montagnes du Valais.

Nous allons étudier un extrait de Derborence l'un de ses récits, il décrit les montagnes et le  regarde d'une jeune femme regardant la montagne en pensant à son mari berger.

Notre étude portera successivement sur ce que reflète la description de la jeune femme.

Il conviendra d'étudier dans un premier temps la beauté des montagnes puis leur évolution et enfin l'interprétation du regard de la jeune femme.      Le texte présente la description des montagnes selon une jeune femme.

Tout d'abord on nous donne d'entrée une visions de ces montagnes et de leur ampleur «  pas seulement une, ni deux, ni dix, mais des centaines » . La citation « comme une guirlande de fleurs » nous évoque une poétisation du paysage, une certaine circularité et rappel l'union de la jeune femme et du berger.

Dans cet extrait les montagnes semblent faire parties du ciel et nous donne l'impression à une confusion terre et ciel.

De plus il y a une opposition de l'ombre et de la lumière qui est définit par une progression temporelle marquée par « le soubassement que l'ombre à déjà noircit ».

Il y a aussi quelques focalisations internes concernant la jeune femme, le ciel, les montagnes et son regard.

On remarque l'énonciation du « on » à la place du « nous », l'emploi d'un vocabulaire familier et du discours indirect libre, donnent une place au lecteur comme si il connaissait la jeune femme depuis longtemps et était à ses côtés.

Les guirlandes de fleurs, les montagnes, le champs lexical de l'amour ...

rappels le berger et le mariage, évoque une sorte de nostalgie.

Vers la ligne 10 c'est comme si on entrer dans une nouvelle phase, un cycle du bonheur : ses pensées vont des montagnes à son mariage, le cycle des saisons et son bonheur sont lié au retour de sons tendre époux.

On retrouve les temps verbaux du passé, du présent et du futur « encore une fois ».  . »

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