Devoir de Philosophie

réécriture de l'étranger de Camus

Publié le 25/12/2012

Extrait du document

camus
Lorsque le soleil perdit de son éclat, Marie se décida enfin à aller demander la main de l'homme qu'elle aimait. Elle savait pourtant que son entourage trouvait cela contre nature et que beaucoup aller penser qu'une telle proposition ne pouvait être faite que par une vieille fille aigrie, terrorisée à l'idée de mourir seule. Mais Marie se sentait capable de survoler les langues de vipère, l'amour lui donnait des ailes. Elle aimait être avec lui, respirer son odeur, effleurer son bras. Cette jeune femme aurait pu passer des heures ainsi, à regarder, son nez droit, ses yeux noirs. Elle aimait l'expression de son visage lorsqu'il surprenait son regard. Elle était désormais en face de lui, les lèvres tremblantes, les jambes flageolantes, incapable de s'exprimer. La peur, ce poison, était en train de la ronger, la paralyser. Marie prit une profonde inspiration, ferma les yeux et ouvrit son coeur. Elle articula d'une v...
camus

« attendit quelques secondes, guettant une réponse de sa part mais puisqu’il se contenta de la   regarder, elle se mit  à rire, cette situation  était tellement ridicule, apr ès tout il n’avait pas dit   non, il avait m ême plut ôt dis oui. Alors elle le prit par le bras et lui d éclara d’une voix enfantine   «    je veux me marier avec toi    », il crut bon de dire qu’ils le feraient d ès qu’elle le voudrait.

  Cette r éponse sembla d ésormais la satisfaire puisqu’elle accentua l égèrement la pression de   ses doigts sur son bras.  Il lui parla alors de la proposition de son patron et Marie fut envahie de joie  à l’id ée de   d écouvrir la ville des amoureux. Elle fut  étonn ée quand il lui dit qu’il y avait d éjà vécu, moins   quand il se mit  à décrire cette ville si fantastique. Pour lui, paris n’ était qu’une capitale sale,   avec des pigeons o ù les gens avaient les peaux blanches. D écidemment il n’ était vraiment pas   comme les autres.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles