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Remarques sur Le Roi se meurt, Ionesco !

Publié le 08/12/2019

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ionesco

* Le roi Bérenger : Celui-ci est le personnage principal de cette pièce de théâtre. Il est malade et sa mort

arrive à grand pas d'où le nom de la pièce. Il présente une très forte naivete à travers le fait qu'il veut

empêcher l'inévitable.Il refuse de perdre le contrôle qu’il avait sur les choses, et se prend pour un \"dieu\".

Il pense que la nature doit lui obéir. Il pense qu’il peut contrôler le moment de sa mort, et ne se rend

compte que trop tard que la fin est proche. De ce fait, tout ces élements suggèrent l'absurdité de ce

dernier.

Marguerite : Elle est la première femme du roi. Elle tente de le afin de lui faire comprendre qu’il ne peut

rien faire contre la mort et le guidera vers cette vérité afin de faire prendre conscience à Bérenger que sa

fin arrive bientôt. Elle peut considéré comme l'allégorie de la mort.

Marie : Marie, la seconde reine, est plus jeune, et beaucoup plus irrationnelle. Elle s'oppose à la raison

que réprésente Marguerite tout come Bérenger et sa naiveté. Elle influence le Roi en lui montrant qu’elle

l’aime toujours, et qu’il peut toujours tout contrôler tant qu’il a assez de volonté pour ça. Elle devient

l'amoureuse désepsérée au fil du texte et réprésente le jeu, le vice à travers ses pensées futiles.

Le Médecin : Il excerce plusieurs métiers inompatibles. Il est du côté de Marguerite et essaye d'amener le

roi à l'évidence de sa mort qui approche. Il observera la déchéance du personnage et annoncera qu'il n'y

aura rien à faire.

Le Garde : Il est le réprésentant du pouvoir du roi. Il annonce ce qui se déroule dans la pièce et à travers

les répétitions qui rendent la scène assez comique. Ce dernier démontrera par son action, la perte du

pouvoir du roi.

Juliette : Elle représente le peuple, la voi du peuple. Elle sert le Roi et finira par ne plus lui obéir. Elle est

aussi la seule à sortir de scène pour aller dans le monde extérieur, où elle est censée agir, ce que les

autres personnages ne peuvent pas faire. Elle est femme de ménage et infirmière. 

ionesco

« peut penser le lecteur d'une salle de trône et la salle de trône telle que la voient les spectateurs.

« vaguement ...

dérisoirement» Ionesco fait aussi passer du comique à travers ces adverbes.La scène d'exposition est en effet assez étrange, notamment avec le jeu de porte.

Chaque personnage entre par une porte différente.

Par ailleurs, dans cette même scène, c'est le garde qui parle le plus, cela est d'autant plus étrange que le roi demeure absent pendant toute cette scène.Comique de langage : le garde ne fait pas la différence entre « feu » et « chauffage ».

Or, bien que cette scène soit plongée dans l'intemporalité, le fait que l'histoire se déroule dans un château avec un roi qui a deux reines, où ce dernier se lève même avec une musique imitée « d'après les levers du roi du XVIIe siècle rendent cela la confusion plus comique.

Cette confusion est un anachronisme, c'est à dire que le mot utilisé ne s'accorde pas avec l'époque dans laquelle il est dit.Il y a un autre anachronisme, « megots » en se référant à la poussière.

Le comique de répétition du garde qui demande au chauffage de s'allumer à deux reprises : « chauffage, allume-toi...

Chauffage, allume-toi ».

Le comique le plus redondant de la pièce, le comique de l'absurde : « le soleil est en retard.

J'ai pourtant entendu le roi lui donner l'ordre d'apparaître »; « le soleil n'écoute déjà plus ». * A travers les didascalies initiales, on peut sentir la présence du dramaturge sur la description du château quand il décrit la salle du trône comme « délabrée, ...

gothique ».

Il y a donc une forte opposition entre ce que peut penser le lecteur d'une salle de trône et la salle de trône telle que la voient les spectateurs.

« vaguement ...

dérisoirement» Ionesco fait aussi passer du comique à travers ces adverbes.

Le décor est en lien avec la déchéance avec le personnage, en effet plus nous avançons au fil du texte plus le décor se " vide " et plus la mort de Bérenger Ier approche.

Les signes de mort apparaissent dès la première scène (il fait froid, les radiateurs ne fonctionnent plus, la vache n'a plus de lait, le ciel est couvert, le soleil est en retard …).

Ainsi, on comprend donc que le roi a perdu toute fonction sur l'environnment qui l'entourait. * La pièce s'inscrit à la fois dans le registre tragique et comique.

Tout d'abord les règles des trois unités : lieu, temps et action.

En effet, on remarque qu'il n'y a pas de véritable ancrage temporel à travers différents anachronisme.

De plus, le lieu qui est la salle du trône est délabré.

Enfin, l'action qui est fondé autour de la mort.

Tout ces élements sont parodiés à travers la dérision.

De plus, l'invraissemblance de la pièce, le roi à des siècles d'existence.Comme dans la tragédie classique encore, les personnages principaux sont un roi et deux reines ; un roi que les premiers échanges caractérisent comme ayant été tout puissant : le soleil apparaissait par son ordre, le chauffage lui obéissait, comme les nuages ou la pluie.

Maintenant son pouvoir sur le monde, à l'instar de son pouvoir sur lui-même, s'amenuise comme son royaume se rétrécit.

Un rétrécissement du monde au pouvoir du roi qui manifeste la progression de la vieillesse et la progression vers la fin qu'elle implique.

La reine Marguerite incarne le devoir, les obligations, la raison le principe de réalité , alors que la jeune reine Marie est, elle, du côté de la jouissance, de l'insouciance, de la pitié aussi et du chagrin, et par là même de l'aveuglement.

Comme dans la tragédie aussi, la mort est le thème essentiel, et la fin est donnée dès le commencement, par le titre lui-même "Le roi se meurt".Le roi, dont le nom de Bérenger est l'homme confronté à sa propre finitude, à la nécessité de mourir, non de manière abstraite, mais précise et concrète, annonce qui lui est faite au début de la pièce.

Le roi suscite souvent la pitié, celle qu'éprouvent les deux personnages féminins que sont Juliette (femme. »

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