Fiche de lecture Le roi se meurt, Ionesco

« exploits du roi, Marguerite dépeint un entre sanguinaire qui a tué sa propre famille « pour des raisons d’Etat ».

La pe ur laisse ensuite place à l’agonie et a l’acceptation.

Il s’extasie sur la difficile vie de Juliette sans entendre ses plaintes.

Puis des souvenirs reviennent avant que les personnages excepter Bérenger et Marguerite disparaissent, on arrive à la dernière étape. Cette dernière va l’aider à se débarrasser de ses poids, l’aider à partir avant de disparaitre à son tour.

Le décor disparait lentement avant d’une brume grise emporte le roi sur son trône.

Analyse : Contexte et registre: En 1962 la pièce s’inscrit dans un conteste d’après -guerre, où les esprits sont encore marqué par l’horreur du conflit mais aussi dans un contexte de Guerre Froide avec particulièrement le mur de Berlin érigé en 1961 et la crise de Cuba en 1962 qui fait cr aindre à la population a une guerre nucléaire.

Il y a donc un climat d’angoisse et de terreur à travers le monde.

C’est ainsi que renait le genre absurde inventé par Camus et Sartre dans les années 1940, devenant le théâtre d’avant -garde dont I onesco, Beck ett et Arthur Adamov (1908 -1970) en sont les principaux inventeurs.

L’absurde permet de remettre en question l’homme en montrant l’absurdité de la vie, les limites du langage.

En effet, le s pièces cassent les codes traditionnels du théâtre par leur incohér ence que ce soit sur le plan du langage ou de l’intrigue.

Le théâtre de l’absurde se caractérise par des jeux dramatiques sans motivations ni morales mêlant pessimisme, dérision et non -sens .

Pour ce qui est de la pièce Le roi se meurt , Ionesco s’appuie su r des bases classique s, rendan t la pièce insolite : un mélange d’absurde et de classique.

Ainsi on retrouve des traces de tragédie classique par sa trame qui conduit inéluctablement à la mort et avec les 3 unités : l’action ne subit pas d’évènements second aire, elle est axés sur la mort du roi ; le temps de la cérémonie est celui de la pièce, temps indiqué par Marguerite «Dans une heure vingt -quatre minutes quarante et une seconde ».

De plus la pièce se déroule dans un lieu unique, la salle du trône.

A ce tragique est tout de même mêlé du comique et de la dérision avec les différents niveaux de langues et les termes actuels mélangés à un parler plus ancien « living -room », « pilule ».

Elle en reste tout de même absurde.

Ainsi on remarque l’absence d’in trigue, la situation d’un roi qui crie au scandale de la mort, les limites du langage quand Marie souhaite « les meilleurs vœux » au roi qui ne deviennent « plus qu’une formule creuse ».

D’autre part les dialogues mécaniques de Marguerite qui est obsédé pa r les horaires, le lyrisme illusoire de Marie et les références historiques parodiques marquent l’absurde de la pièce.

Il y a aussi la mise en abyme du théâtre dans le théâtre : « Tu vas mourir à la fin du spectacle ».

Et puis il y a les personnages. Per sonnages :. »