Devoir de Philosophie

Remords posthumes

Publié le 07/02/2022

Extrait du document

« REMORDS POSTHUMES - Ch.Beaudelaire Charles Baudelaire est un écrivain symboliste du 19ème siècle dont l'ouvrage le plus célèbre est un recueil de poèmes : Les Fleurs du Mal.

Le poème Remords posthume apparaît dans la première section « Spleen et Idéal » .

Dans cette section, Baudelaire oscille entre échapper à sa condition de vie humaine et la mélancolie.

Remords posthume est un sonnet dont les deux premiers quatrains renvoient à l’idée d’une chute vers la mort.

Puis dans le premier tercet on observe la mise en valeur du poète, et enfin dans le deuxième tercet le souhait de vengeance.

En effet, Remords posthume est dédié à Jeanne Duval, mulâtresse qui a mené une liaison tumultueuse et destructrice avec Baudelaire. ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● Le titre nous plonge dans le spleen et nous oriente vers une réalité dure puisqu'il nous évoque l’idée de culpabilité, de regret et évoque également indirectement la mort De surcroît, il crée d’office une ambiguïté car il repose sur un oxymore “remords posthumes” cela donne une dimension fantastique au titre, avec l’image de mort vivant. Dans le premier vers, on peut relever la conjonction de subordination “lorsque” qui nous plonge dans un futur certain. Baudelaire utilise le verbe “dormir”, un euphémisme, qui vise à le réconforter dans la mort inéluctable de sa “belle ténébreuse” “belle ténébreuse” une métaphore qui rapproche a la fois de la mort mais également de la couleur de peau de la mulâtresse. On peut aussi relever le pronom personnel “tu” ainsi que le déterminant possessif “ma” qui instaurent une intimité certaine entre l’auteur et femme. Dans le second vers, l’anaphore “et lorsque” insiste de nouveau sur l'idée d’anticipation . De plus, le sujet monument indique une incertitude quant à la localisation Mais le complément d’objet indirect marbre apporte un peu plus de précision, et renvoie à une image précieuse mais froide. Le troisième vers appuie cette idée de luxe, grâce aux noms alcôve et manoir. Ces derniers sont reliés au vers suivant grâce à un enjambement mais sont totalement antithétique à celui-ci. Grâce au mot “caveau” on sait dorénavant que le monument dont on parlait est en réalité une tombe. Cet enjambement crée également l’impression de chute lente renforcée par la diérèse sur “pluvieux”. Cette dernière met également en valeur l’adjectif pluvieux qui renvoie au spleen, à la tristesse et au froid. On remarque un pléonasme dans “fausse creuse” ces deux synonymes mis côte à côte marque la volonté du poète d’insister sur la notion de trou et de la fameuse boue que l’on retrouve dans les poèmes de Baudelaire. Dans ce vers on relève également une allitération en “qu” qui montre la rancoeur de l’auteur envers celle à qui il parle : “caveau”, “qu’un”, “Qu’une”, “creuse”. Dans le deuxième quatrain la pierre est sujet écrase ainsi le corps de la femme.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles