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RONSARD ET LA PLÉIADE

Publié le 11/12/2011

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Le programme de la Pléiade. - En 1549 parut le manifeste de la jeune école, la Défense et illustration de la langue française, qui était l'oeuvre de Joachim du Bellay, mais qui exposait les vues de tous les novateurs et en particulier de leur chef. Dans la première partie de son livre, Du Bellay prend la défense de la langue française contre ceux qui pensent que « nostre vulgare soit incapable de toutes bonnes lettres et érudition. Si elle est pauvre et faible, ce n'est pas « pour le défaut de nature « mais pour la coulpe de ceux qui l'ont eue en garde et ne l'ont cultivée à suffisance «. Il faut donc travailler à la fortifier et à l'enrichir, c'est-à-dire à l'illustrer, et c'est à indiquer par quels moyens se fera cette illustration que Du Bellay consacre la seconde et la plus importante partie de son ouvrage. Il faut renoncer aux genres en usage et leur substituer ceux des Anciens : ....
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« de Jlaïf, recevait de Daurat, savant helléniste limou­ sin~.

Celui-ci, ayant été nommé principal du collège de Coqueret 2 , y emmène avec lui ses deux disciples, auxquels ne tardent pas à se joindre quelques autres jeunes gens enthousiastes de poésie, Joachim du Bellay, Pontus de Thyard, Étienne Jodelle et Remi Belleau.

Leur réunion prit d'abord le nom de Brigade qu'ils échangèrent bientôt contre celui de Pléiade, en souvenir de la pléiade alexandrine.

Le' programme de la Pléiade.

- En 1549 parut le manifeste de la jeune école, la Défense et illùstration de la langue française, qui était l'œuvre de Joachim du Bellay, mais qui exposait les vues de tous les novateurs et en particulier de leur chef 3 • Dans la première partie de son livre, Du Bellay prend la défense de la langue française contre ceux qui pensent que « nostre vulgare soit incapable de toutes bonnes lettres et érudition >>.

Si elle est pauvre et faible, ce n'est pas « pour le défaut de nature » mais· ,, pour la coulpe de ceux qui l'ont eue en garde et ne l'ont cultivée à suffisance ».

11 faut donc travailler à la fortifier et à l'enrichir, c'est-à-dire à l'illustrer, et c'est à indiquer par quels moyens se fera cette illus­ tration que Du Bellay consacre la seconde et la plus importante partie de son ouvrage.

Il faut renoncer aux genres en usage et leur substituer ceux des An­ ciens : « Laisse toutes ces vieilles poésies françaises aux Jeux Floraux de Toulouse et au Puy de Rouen, -comme rondeaux, ballades, virelais, ·chants royaux, chansons et autres telles espiceries », qui céderont la place à l'épigramme, à l'élégie, à l'ode, à l'églogue, à la tragédie, à la comédie, à l'épopée et au sonnet, " docte et plaisante invention italienne ».

Pour remplir ces cadres, le poète s'inspirera en premier lieu de son génie ; mais il développera sa. »

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