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Saint-John Perse

Publié le 30/03/2012

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C'est en 1921 qu'il a rencontré Aristide Briand qui va jusqu'à sa retraite, en 1932, en faire son collaborateur le plus proche et le directeur de son cabinet diplomatique. Ensuite, secrétaire général du Quai d'Orsay, il continue à diriger la diplomatie française sous divers ministères et pendant le Front populaire. Il est, dès 1936, hostile à la politique d'apaisement qui conduira en 1938 aux accords de Munich. En 1940, à l'arrivée en France des Allemands, l'inimitié personnelle de Hitler et l'hostilité des milieux officiels favorables au parti de l'armistice lui laissent juste le temps de s'enfuir après avoir été, à son insu, remplacé à son poste. Il est déchu de la nationalité française par le gouvernement de Vichy, ses biens sont confisqués, son appartement de Paris est pillé par la Gestapo ; on ne retrouvera jamais les manuscrits qui y étaient restés.

« --------------------------------- FIGURES 629 paraît, sous son nom, sa première œuvre, Images à Crusoé, écrite en 1904, à dix-sept ans.

En 1907, la mort de son père, le faisant chef de famille, le pousse à se consacrer tout à fait à sa mère et à ses sœurs en faisant fructifier une très petite fortune.

Il passe alors plusieurs années à se cultiver, à voyager en Europe et à écrire des poèmes, dont Éloges ( 1911 ).

Il se remet à ses études en 1912, est reçu au concours des Affaires étrangères en 1914.

Il commence donc une carrière diplomatique qui va le conduire d'abord en Chine, sur les traces de Segalen et de Claudel.

qui lui a d'ailleurs conseillé cette voie.

Il y reste de 1916 à 1921.

Il en revient rapportant dans ses malles, avec d'autres manuscrits, son Ana base qu'il publiera en 1924 sous la signature Saint-John Perse, car désormais il pratique un rigoureux dédoublement de la personnalité.

C'est en 1921 qu'il a rencontré Aristide Briand qui va jusqu'à sa retraite, en 1932, en faire son collaborateur le plus proche et le directeur de son cabinet diplomatique.

Ensuite, secrétaire général du Quai d'Orsay, il continue à diriger la diplomatie française sous divers ministères et pendant le Front populaire.

Il est, dès 1936, hostile à la politique d'apaisement qui conduira en 1938 aux accords de Munich.

En 1940, à l'arrivée en France des Allemands, l'inimitié personnelle de Hitler et l'hostilité des milieux officiels favorables au parti de l'armistice lui laissent juste le temps de s'enfuir après avoir été, à son insu, remplacé à son poste.

Il est déchu de la nationalité française par le gouvernement de Vichy, ses biens sont confisqués, son appartement de Paris est pillé par la Gestapo ; on ne retrouvera jamais les manuscrits qui y étaient restés.

Ainsi finit la carrière d'Alexis Léger qui va désormais mener la vie d'exilé aux États-Unis, en refusant toute publication de mémoires ou de souvenirs et, malgré sa sympathie pour la cause de la Résistance, tout poste dans le gouvernement en exil de la France libre, qui ne présente pas, selon lui, toutes les garanties démocratiques.

Alors peut s'épanouir l'œuvre interrompue de Saint­ John Perse, qui va survivre en Amérique grâce aux fonctions de conseiller littéraire à la bibliothèque du Congrès de Washington.

Les dates de sa biographie sont pendant cette période celles de la publication de ses œuvres : Exil, écrit en 1941, Pluies en 1942, Poème à J'étrangère en 1943 et Neiges en 1944 qui seront groupés en recueil sous te titre d'Exil.

Vents leur succédera en 1945.

Amers, sa grande. »

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