Devoir de Philosophie

Sainte-Marthe (Scévole de)

Publié le 10/05/2019

Extrait du document

Sainte-Marthe (Scévole de), poète français (Loudun 1536-id. 1623). Neveu de Charles de Sainte-Marthe, il fit ses études à Paris, Poitiers et Bourges, et s'adonna à la poésie, avant d'acheter, en 1571, un office de contrôleur général des Finances à Poitiers, puis en 1580 une charge de trésorier général du Poitou.
 
Sa poésie de langue française se situa dans l'orbite de la Pléiade. Les Premières Œuvres (1569, 1571) et les Œuvres meslées (1573) sont imitées des élégia-ques latins (Ovide, Catulle), de Martial et des Italiens. Plus original, le recueil des Œuvres poétiques (1579, 1600) comprend les Métamorphoses sacrées, évocation de scènes bibliques, ainsi qu'un ensemble de pièces amoureuses (36 sonnets et 12 élégies) dans lesquelles le poète chante son amour pour sa femme. À ces recueils s'ajoutent de nombreux poèmes de circonstance destinés à célébrer divers événements de la
 
vie de la Cour et du royaume (naissances et morts royales, victoires guerrières).
 
Ses poésies latines (éditées de 1573 à 1616) se composent de Chants sacrés, de Sylves, d'Épîtres, d'Épigrammes, et de deux livres ééOdes composées en strophes saphiques et alcaïques, imitées d'Horace et de Stace.
 
À ces deux ensembles s'ajoutent, outre une Correspondance, un poème didactique de 1 500 vers, le Paedotrophiea libri très (1584), traité dans la tradition érasmienne sur l'éducation des nourrissons qui connut à l'époque un vif succès, et une pièce oratoire, le Virorum doc-trina illustrium elogia (1598), panégyrique des savants les plus éminents du siècle, dont le succès fut également considérable.


Liens utiles