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scapin

Publié le 25/10/2012

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GÉRONTE Sincère ou pas, il est en vie et il n'est pas question que je renonce à sa punition. On ne sait jamais avec ce fripon. ARGANTE, d'un ton enthousiaste. Voilà qui est bien dit. Tout coquin doit être puni. Annonçons-lui sans tarder votre décision ! SCAPIN, entouré de tous les convives qui se pressent autour de lui, croyant au miracle. Touchez ma tête. Si ça se trouve, ça vous portera bonheur ! GÉRONTE, s'adressant à tous. Pardon d'interrompre ces réjouissances. Mais j'ai une annonce à faire...

« SCAPIN  Ne vous inquiétez pas, j’ai ma petite id ée…  Sur ce G éronte arrive en sifflotant arm é d’un immense b âton, Argante   sur ses talons GERONTE,  levant son b âton sur Scapin.

  Me revoil à   ! Es­tu pr êt   ? Moi oui. H é h é… SCAPIN,  agenouill é et g émissant . Oui, mon ma ître, je suis pr êt. Faites ce qui vous semble juste. Au moment o ù G éronte s’appr ête  à frapper, surgit un pr être.  SYLVESTRE,  d éguis é en pr être et maquillant sa voix . Mais que faites­vous   ! C’est ainsi que vous traitez un homme  à   l’agonie   ! J’ai crois é ce malheureux au moment de son accident. J’ai vu   ses blessures mortelles.  Je suis venu ici lui donner l’extr ême­onction. G ÉRONTE À  l’agonie, pas du tout   ! Regardez son cr âne   : il n’a pas la moindre   é gratignure. SYLVESTRE,  s’agenouillant . Ah, MIRACLE   ! Seul un miracle a pu le sauver. J’ai vu de mes yeux vu   ses graves blessures, je vous le r épète. Cet homme doit  être le meilleur   des hommes pour que le Seigneur ait choisi de l’ épargner.  À  l’avenir,   prenez soin de lui o ù vous pourriez  être maudit. G ÉRONTE , se prosternant devant le pr être . Oh, pardon, mon p ère   !  Je n’ai pas vraiment cru en ce miracle. J’ai  . »

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