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SCARRON, ROMAN COMIQUE, II. CHAPITRE XVII: commentaire

Publié le 03/05/2012

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INTRODUCTION:

 

 

            Cet extrait appartient au roman inachevé de Paul Scarron, à la seconde partie publié en 1657 (chapitre XVII).

 

         Scarron est considéré comme le chef d`oeuvre du roman picaresque français.

Le roman comique raconte l`histoire d`une troupe de comédiens dans la régions du Mans.

 

         Le roman au XVIIème siècle est considéré comme un genre bas et vulgaire, le livre s`accorde aux personnages, on pensait que les comédiens étaient des gens de peu, des êtres méprisables destinés justement à aire rire. Centré autour de la troupe, d`où émergent quelques figures pittoresques: Mademoiselle de l`Étoile, le Destin, la Rancune et Ragotin.

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« 2 COMMENTAIRE DU TEXTE: C`est dans les interstices des événements du récit, à la faveur des pauses que se manifieste le mieux la recherche d`un ton moyen.

Le parallélisme entre la fin des deux premières parties laisse d`ailleurs percevoir un progrès: si à la fin de la première survenait un “ malheur imprévu qui fut cause qu`on ne joua point la comédie”, ici les comédiens, ayant trouvé dans le marquis d`Orsé un protecteur, peuvent enfin jouer à la satisfaction de tous.

C`est l`occasion pour Scarron d`intervenir plus que jamais dans son récit mais sous une forme plutôt sérieuse de digression, d`infléchir le récit en tableau de moeurs sans que la satire perdre ses droits, enfin de réunir tout un monde mêlé provisoirement réconcilié par le théâtre et par la fête, pour le plus grand triomphe de la littérature. Il s`agit d`un récit trouvé de digression qui mêle séquences singulatives et itératives; un récit souvent absorbé par le discours, au fur et à mesure qu`on lit on trouve traces de l`oralité, par exemple dan la ligne 13: “Ce seigneur que je vous dis...”, première parenthèse explicative nécessaire a la compréhension du contexte; le deuxième développement sur la chasse ( qui révèle, à la faveur du code gnomique, une appréciation; enfin le développement satirique sur la prétention provinciale plus marqué par une énonciation personnelle et assumé comme une longue digression.

Cette contamination progressive explique sans doute l`allusion plus personnelle encore de la fin, dissimulée derrière la troisième personne. Son aspect itératif et singulatif est dû au discours d`un seul tenant qui superpose en fait une durée ( “ quinze jours ”15 ) et un événement singulier ( “ Ce jour-là”; ce temps-là”22), imparfait tantôt d`arrière –plan (“ étaient ravies (...) de qui elles aprirent” 36-37) , tantôt itératif ( “Le bal se donnait tous les soirs” 39 ) .

En fait, à partir du moment où l`on donne la comédie, tout la sequénce serait contaminée par l`itératif si l`amour ne dédenchait une crise: Ragotin fouillant dans ses “ boursons” ne peut être une scène qui se répète. Â propos du rythme: précipité, bien accorde à l`entrain de la fête ( ou passe de la comédie à la danse): rôle de la parataxe ( début de la deuxième paragraphe), des liens de subordination (on observe particulièrement comment les relatives se constituent en enchâssement proliférant), des. »

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