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Scène d'exposotion de la Locandiera

Publié le 17/01/2022

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Acte I scène 1 page 31 «  Je l'ai acheté le jour où vous avez vendu le vôtre » , page 33 « C'est d'argent, et non de protection que Mirandoline a besoin. » , Acte I scène 2 page 39 le comte à Fabrice : «  Tiens, je te donne un sequin. Arrange toi pour qu'il t'en donne un aussi. » , Acte I scène 3 page 41 le comte : «  Oh, vous savez, mes gros sous n'ont de valeur à mes yeux que parce que je puis les dépenser. » ... Le marquis qu'en a lui convoite et pérore. Il essaie de se faire aimer en montrant sa puissance. C'est un aristocrate déchu, il a en effet vendu son prestigieux titre de noblesse, il n'en demeure pas moins avare, présomptueux, vaniteux est orgueilleux : Acte I scène 1 page 31 : «   Parce que moi monsieur je suis le Marquis de Forlipopoli. » , page 31 " Bon laissons cela : je ne suis pas n'importe qui, et j'exige qu'on me respecte " , également épris de Mirandoline il peut cependant uniquement lui offrir sa protection : Acte I scène 3 page 41 le marquis : «  De l'argent ? Ce qu'il faut pouvoir donner, c'est la protection, celle d'un homme capable de rendre service le cas échéant. ».

« propriétaire.

» , le comte : « Peste ! Voilà qui est plaisant ! Voudriez vous d'aventure m'empêcher d'aimer Mirandoline ? Et pourquoi diable croyiez vous que je suis à Florence ? Pourquoi croyez vous que je suis descendudans cette auberge ? » Elle est ambitieuse, gai, prévenante et elle tend à instituer un nouveau savoir vivre social, une nouvelle idée del'honorabilité grâce à son métier : Acte I scène 4 page 45 le comte : « Jusque là, Monsieur le marquis a raison : la charmante patronne de notre auberge est vraiment adorable.

» Ensuite, nous découvrons Fabrice, le valet de Mirandoline.

Dominé par celle ci et un peu simple d'apparence apremière vu il reste cependant un personnage très important : il "ne revient guère" au Marquis Acte I scène 1 page 35, mais il représente pour le Comte plus sceptique et plus riche une solution envisageable Acte I scène 1 page 35,le comte : " Peut être veut-elle se marier avec lui.

Ce ne serait pas si mal trouvé : voilà six mois qu'elle a perdu son père, et une jeune femme seule à la tête d'une auberge risque souvent de se trouver dans des situationsdélicates" Fabrice est l'héritier de la figure des valets de la commedia dell' arte (arlequin, pierrot...) qui s'est progressivementtransformé et à laissé place à de véritable domestique qu'il incarne ici.

De cette façon, Fabrice n'est pas un actantridicule du fait de son appartenance à un type de caractère particulier, et s'il apparaissait comme un personnagebouffon il ne le devrai plus qu'à sa psychologie personnelle. Les soupirants de Mirandoline différent sensiblement les uns des autres par leur caractère.

Prenons le Comte quitente de se faire aimer en étant aimable : c'est un commerçant enrichi, il vient en effet de rejoindre la nouvellenoblesse ce qui ne l'empêche pas d'être insolent voir grossier, cynique et orgueilleux.

Face à la belle hôtesse ils'affole et agite sa bourse.

En effet, il cherche à l'éblouir, à la séduire en lui promettant de l'argent. Ce dernier pense effectivement pouvoir tout obtenir grâce à ses richesses et il dépense sans compter pourMirandoline : Acte I scène 1 page 31 « Je l'ai acheté le jour où vous avez vendu le vôtre » , page 33 « C'est d'argent, et non deprotection que Mirandoline a besoin.

» , Acte I scène 2 page 39 le comte à Fabrice : « Tiens, je te donne unsequin.

Arrange toi pour qu'il t'en donne un aussi.

» , Acte I scène 3 page 41 le comte : « Oh, vous savez, mesgros sous n'ont de valeur à mes yeux que parce que je puis les dépenser.

» ... Le marquis qu'en a lui convoite et pérore.

Il essaie de se faire aimer en montrant sa puissance.

C'est un aristocratedéchu, il a en effet vendu son prestigieux titre de noblesse, il n'en demeure pas moins avare, présomptueux,vaniteux est orgueilleux : Acte I scène 1 page 31 : « Parce que moi monsieur je suis le Marquis de Forlipopoli.

» , page 31 " Bon laissons cela : je ne suis pas n'importe qui, et j'exige qu'on me respecte " , également épris de Mirandoline il peut cependant uniquement lui offrir sa protection : Acte I scène 3 page 41 le marquis : « De l'argent ? Ce qu'il faut pouvoir donner, c'est la protection, celle d'un homme capable de rendre service le cas échéant.

». Il fait ainsi référence à un code chevaleresque sans grande valeur dans le contexte de cette auberge.

En réalité,dépossédé de ses terres, il ne peut qu'invoquer la puissance des seigneurs.

Par ailleurs, tant bien que mal il essayed'imiter le Comte, mais de Marquis il ne possède plus la richesse.

Enfin, le chevalier : il est parvenu à brider ses instincts mâles pour garder sa liberté , il a des excès de colère, ilméprise les femmes et demeure insensible a leur charme.

Il proclame haut et fort son refus de l'amour et affiche undétachement et une défiance pour cette engeance qui n'est peut-être que de façade.

Ce personnage est unmisogyne hautain qui de plus, tente de ridiculiser le marquis et le comte épris de l'hôtesse : Acte I scène 4 page 44 - 45 : « En vérité, il est difficile de se disputer pour quelque chose qui en vaille moins la peine ! C'est une femme qui fait naître ce trouble, ce désordre entre vous? Une femme ! Ce qu'il faut entendre !Une femme ! Pour moi, il est sûr que je n'aurai de dispute avec personne à propos de femmes : je n'ai jamais eupour elles ni amour ni estime, et j'ai toujours pensé que la femme constitue pour l'homme une insupportableinfirmité.

» , Acte I scène 4 page 49 : « Certes ! Voyez merveille des merveilles ! Mais pour ma part, je préfère cent fois un bon chien de chasse.

» Ainsi Goldoni, à partir de l'observation du réel nous offre des personnages qui ne sont plus simplement des "types",effectivement les hommes qu'il peint représentent les individus tels qu'il vivent à son époque et « repose sur desbases sociales et psychologiques tout à fait vraisemblable.

» (cf Goldoni) Il ne se fixe pas sur un caractère dominant (par exemple L'avare ou le Misanthrope de Molière) mais sur les rapportsdes hommes entre eux et sur les résultats de ces rapports.

(Ce qui est communément appelé « l'interpersonnage ».) En sommes, Goldoni souhaitait remplacé les culbutes et les artifices par la vérité de la vie en montrant descaractères, des personnages réels avec leur passion et leur contradiction.. »

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