SCHELANDRE (Jean de)
Publié le 13/05/2019
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SCHELANDRE (Jean de), poète français (Gametz, Lorraine, 1584-château de Soumazannes, Meuse, 1635). Fils d'un officier protestant originaire d'Allemagne, il se partagea entre les lettres et les armes. Il débuta en 1608 avec une tragédie en 5 actes, Tyr et Sidon, suivie de Mélanges poétiques, publiée sous l'anagramme de Daniel d'Anchères : il y cherchait un compromis entre les règles de la tragédie humaniste et les exigences d'un public populaire. La pièce, remaniée vingt ans plus tard, devint une tragi-comédie en deux « journées » : elle fut alors précédée d'une préface-manifeste par François Ogier (connu pour ses querelles avec le P. Garasse), qui combat les « trois imités ». On doit encore à Schelandre une épopée imitée de la Franciade de Ronsard, la Stuartide (1611), dédiée à Jacques Ier, et les Sept Excellents Tableaux de la pénitence de saint Pierre (1609-1635), qui évoquent les Tragiques de d'Aubigné.
«
SCHELANDRE Jean de (1584?-1635).
Né d'une noble
famille allemande d'origine protestante, Jean de $che landre s'engage très jeune aux côtés de ses coreligionnai
res pour défe ndre les Pays -Ba s réformés contre l'Espa
gne.
Cette guerre se termine en 1607 .
Le jeune homme ,
qui a déjà tâté de la poésie, publie en 1608, sous le
pseudonyme de DANIEL D' ANCHÈRES, son œuvre maî
tresse, Ty r et Sidon ou les Funestes Amours de Beliar et
Mélie .
Cette tragédie à l'inspiration romanesque raconte.
»
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