Devoir de Philosophie

SÉJOUR, Juan Victor Séjour Marcou et Ferrand, dit Victor : analyse et critique de l'oeuvre

Publié le 14/10/2018

Extrait du document

juan

SÉJOUR, Juan Victor Séjour Marcou et Ferrand, dit Victor (1817-1874). Ecrivain louisianais d’expression française, né à La Nouvelle-Orléans. Son père,qui est teinturier, lui fait donner une bonne éducation, puis l’envoie en France finir ses études, craignant que des préjugés de race n’empêchent un « quarteron » de réussir vraiment dans son pays natal. D’autant que Séjour a choisi la carrière littéraire. Il écrit, à l’occasion du retour des cendres, le Retour de Napoléon (1841) et rencontre à cette époque des auteurs comme Dumas et Augier. Il se consacre ensuite au théâtre, qui offre à un jeune écrivain les meilleures chances de lancement, et fait représenter Diégarias (1844), un drame romantique, puis, inspirée, dit-on, par Ben Jonson, la Chute de Séjan

 

(1849).

juan

« qui est teinturier, lui fait donne r une bonne éducaùon, puis l'e nvoie en France finir ses études, craignant que des préjugés de race n'empêchent un «quart eron» de réus sir vraiment dans son pays natal.

D'autant que Séjour a choisi la carrière littéraire.

Il écrit, à l'occasion du retour des cendres, le Retour de Napoléon (184 1) et ren­ contre à cette époque des auteurs comme Dumas et Augier.

D se consacre ensuite au théâtre, qui offre à un jeune écrivain les meilleures chances de lancement, et fait représenter Diégarias ( 1844), un drame romantique, puis, inspirée, dit-on, par Ben Jonson, la Chute de Séj an (1849).

Pourt ant, sa carrière théâtrale va s'infléchir dans un sens différent, puisque Séjour s'e nga ge dans la voie du mélodrame, avec plus d'une vingtaine de pièces, écr i­ tes parfois en collaboration , et d on née s aux Variété s, à la Port e-Sain t-M artin ou à la Gal'té : la Tireuse de cartes (1850), Richard Tl/ (1852), dans le goût shakespearien; l'Argent du diable (1854); les Noces vénitiennes (1855); André Gérard (1857), pour les dernières représen tation s de Frédérick Lemaît re; les Grands Vassaux (1859), les Mystères du Temple (1862); les Vol o ntaires de 1814 (1862), sur un sujet américain, etc .

Malheureusement, Séjour exploite un genre qui se démode peu à peu, et il a bien du mal à placer le Vampir e, que l'Ambigu accepte au moment où son auteur meurt de phtisie.

La critique s'a ccorde à penser que la littérature a peu de place dans ces œuvres qui servaient surtou t de pré­ t exte à des numéros d'acteurs , à des mises e n scène ou à des décors spectac ulai res, comme dans le Fils de la nuit (1857) dont un bateau fi t le succès.

Séjour utilise toutes les ficelles du genre : amours, crimes, héro s, grands sen­ timent s, le tout dans une atmosphère pseudo-histo riqu e.

Pourtant, en dehors de son propre personnage, dig ne des Enfants du paradis, on doit peut-être relenir de Séjour son habileté à sentir son public, sa facili té aussi : ne dit -on pas qu'il changeait son texte aux p remières et qu'il modifia même un dénouement entre le quat rième et le cinquième acte? BIBLIOGRAPHIE F.

Larocque -Tinker, les Écrirs de langue française en Loui­ siam! au Xl~ siècle, Genève, Slatk.ine Reprints, 1975.

A .

PRE ISS. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles