senghor FEMME NOIRE
Publié le 17/02/2013
Extrait du document


«
l'Afrique mais aussi le symbole d'une décolonisation ?
Dès la lecture du poème on observe que le poète est totalement épris de cette femme noire, il s'agit donc d'un
véritable coup de foudre dès la première rencontre.
Le lecteur assiste à un amour naissant entre le poète et une
femme charnelle et sensuelle.
Le poème s'ouvre d'abord par une apostrophe « Femme nue, femme noire » (v.1)
qui se compose de deux hémistiches égaux « Femme nue/Femme noire ».
La construction est symétrique et
l'anaphore du mot « femme » souligne et insiste sur le destinataire du poème.
Dès lors on remarque une
certaine sensualité chez cette femme décrite par le poète, elle est « nue » dès l'incipit du poème.
Cette nudité
est contredite dès le second verset par le participe passé « vêtue ».
L'oxymore marque donc une ambiguïté sur
la sensualité de la femme ; ce n'est pas sa nudité qui lui donne son aspect charnel mais plutôt la couleur de sa
peau.
Le poète est comme absorbé et envouté par cette femme noire qui le « foudroie en plein coeur, comme
l'éclair d'un aigle ».
La présence des champs lexicaux de la rapidité et de la foudre « foudroie », « plein coeur »,
« éclair », « un aigle » insiste sur le caractère furtif et rapide de la rencontre avec cette femme noire dont le
poète est tombé sous le charme.
Il semble complètement aveuglé par cette femme et son corps, comme si son
image envahissait tout son champ de vision.
À travers sa sensualité, cette femme noire dégage un certain
érotisme.
Le poète la compare à un « fruit mûr à la chair ferme » ce qui lui permet d'évoquer un être charnel et
délicieux qui se déguste comme un fruit juteux.
L'érotisme est aussi rappelé par le champ lexical d'un désir
sensuel presque sexuel avec par exemple « extases », « frémis au caresses », « la nuit de ta peau », « ta peau
qui se moire ».
À cette sensualité nettement visible s'ajoute une valorisation des qualités de la femme noire.
Le poète fait un
hymne à cet être qu'il aime et qu'il divinise.
Dans un premier temps on remarque que le poète interpelle à quatre
reprises (à chaque strophe) cette femme noire.
On relève aussi l'importance des pronoms possessifs « ta »,
« ton », « tes » qui sont complétés par le pronom personnel « je » et les pronoms possessifs « ma », « mon ».
Ces pronoms marquent clairement que le poète cherche à établir un dialogue avec la femme noire, de ce fait il
se crée une relation à travers le poème.
Le poète admire les qualités de la femme noire et nous les fait partager..
»
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