Simone de Beauvoir et Le mythe de la féminité

« 1) La questions que Simone de Beauvoir va se poser dans cet ouvrage sont les suivants : Comment la femme fait-elle l’apprentissage de sa condition, comment l’éprouve t’elle, dans quel univers se trouve t’elle enfermée, quelles évasions lui sont permises. 2) Le mythe de la féminité : se soumettre à un devenir imposé aux femmes par les normes sociales.

Soumise, dépendante, aliénée, la femme dans la civilisation se voit démise de sa liberté et de sa pensée.

Comme figure de l’altérité, de la beauté, et, en tant que possession valorisante, comme miroir de la transcendance masculine. 3) Simone de Beauvoir affirme avec force qu’aucun « destin » ne justifie l’assujettissement des femmes. Destinée traditionnelle/normale : « La destinée que la société propose traditionnellement à la femme, c’est le mariage.

La plupart des femmes, aujourd’hui encore, sont mariées, l’ont été, se préparent à l’être ou souffre de ne pas l’être ».

C’est un processus qui emprisonne la femme dans un ensemble d’obligations, au foyer (ménage, cuisine, enfants) qu’elle doit considérer comme être le cœur de sa vie. 4) Le mariage suppose une vie au foyer les empêchant d’acquérir expériences, instructions et ainsi de travailler, elles sont donc dépendantes « pratiquement » à l’homme car elles ont aucune autonomie financière. 5) Les libertés civiques ne suffisent pas à l’émancipation féminine quand elles ne s’accompagnent pas d’une autonomie économique.

Tant que la femme ne travaille pas, elle ne peut l’être indépendante et ne peut donc pas contribuer aux dépenses du couples et gagner sa vie. 6) La femme a une place prédéfinit dans la société, elle est considérée comme un objet à coté de l’homme.

Le conformisme est pour l’homme tout naturel, la coutume s’étant réglée sur ses besoins d’individu autonome et actif, il faudra que la femme qui est elle aussi sujet se coule dans un monde qui l’a vouée dans la passivité.

Ainsi, les femmes sont facées d’abandonner leurs revendications à la subjectivité transcendante et authentique au profit d’une acceptation d’un rôle « passif » et « aliéné », laissant l’homme le rôle actif.... »