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Sous quelle(s) forme(s) et à quelle(s) condition(s) l'art, notamment la littérature, peut-il être une forme de libération ?

Publié le 20/09/2011

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Certains dominés utilisent l'art pour se libérer de la charge d'être dominés. Ils restent dominés mais leur œuvres leur permettes de se sortir de se rôle implicitement bien que rien de concrets entraînera la libération "physique" du dominé. C'est les cas du tableau Dévambez, La Charge où il nous expose à un événement où la parole ne suffit plus, où l'acte devient actif. Il nous place dans le point de vue qui peut-être celui d'un dominé et imagine une scène où les dominés se font réellement entendre ce qui n'est pas forcément le cas dans la réalité. Il y a donc un échec de libération "physique" mais une réussite au niveau moral des dominé. C'est un fait qui est avanttout implicite tout comme l'art et la libération.

« Dissertation Sous quelle(s) forme(s) et à quelle(s) condition(s) l'art, notamment la littérature, peut-il être une forme de libération? La libération (l'acte de libérer) est abstraite tout autant que la liberté.

L'art n'est lui aussi pas forcément concret etfortement implicite.

L'un amène parfois l'autre à devenir concret mais les formes de libérations entraînent desconditions qui leur sont propres notamment sur le point de la liberté en elle-même.

En effet, parfois ces conditionssurpassent l'art de libérer ou d'être libéré; L'art est à première vue l'expression de sentiments sous différentesdormes comme la littérature ou les arts picturaux mais il est souvent passif.

L'art paut aider à la libération mais nefait pas la libération, seules les personnes non libres et donc dominés peuvent se libérer.

Le texte de Simone deBeauvoir, Le Deuxième Sexe étudie le cas des femmes dans la société moderne.

Elle démontre que les femmes nesont pas une entité et sont étroitement liées aux hommes en utilisant des faits sociologiques concrets.

L'affiche ducollectif Guérilla Girls qui est une parodie de La Grande Odalisque d'Ingres expose le sujet concret de la faibleprésence de tableaux d'artistes féminins au MET Museum et implicitement le sujet des femmes en général.

Mais cesdeux œuvres montrent un fait sans pour autant s'en libérer.

Beauvoir admet que les femmes sont toujoursdépendantes des hommes, ce qui est accentué par le fait qu'elles n'ont pas de réelle voix.

Certaines femmesacceptent le fait est renies cette domination.

C'est parfois le cas d'ex-dominé rejetant les dominés actuels.L'expression d'un tel sentiment se retrouve dans l'art notamment dans La Place, œuvre d'Annie Ernaux, où n'étantplus sous l'emprise de la domination parents/enfants et sociale, se moque de son ancien milieu et le méprise.

Ici l'artamène pas à libération car il y a rejet des dominés par les ex-dominés.

Il n'y a donc pas libération.

Annie Ernauxn'aide pas ses parents dans un ascension sociale qui purrait entraîner leur libération mais les critiques avec satireafin de s'exclure elle-même de ce milieu.

L'art ici ne libère pas les dominés réellement mais satisfait l'envie de ne plusen faire parti de certains dominés parfois sans les libérer même s'il y a un interrogation des dominants envers lesdominés.

Les dominants s'intéressent parfois à certains groupes de dominés afin de les libérés.

Mais leur place dedominant tends l'auteur d'œuvre à ce sujet incompétent dans la situation de dominé; situation dans laquelle il n'eutjamais été présent.

Danziger fait une satire du comportement du gouvernement américain envers la catastropheHaïtienne et le peuple haïtien, avec un dessein de presse paru dans Le Monde le 17 janvier 2010.

Le dessinateur quiest dominant tenterait de se mettre du côté des dominés en tant que porte-parole de ce groupe.

Seulement, c'estun dominant qui s'adresse dans un journal de dominant à des dominants.

Cela remet en cause la sincérité de l'auteuret n'entraîne aucune libération des dominés.

Malgré tout certains cas entraîne une libération.

Parfois, le dominédevient dominant de façon direct ou indirecte avec l'art ce qui permet à un nouveau groupe de dominés de se libérerde leur subordination.

L'art peut en effet entraîné l'ascension d'un ou plusieurs dominés au sein des dominantscomme c'est le cas d'Annie Ernaux avec ses œuvres dont notamment La Place qui lui ont permis de se faireconnaître et de changer de milieu social; l'art lui a permis d'avoir une ascension sociale.

L'art a permis la libérationd'un dominé de façon concrète.

Cette libération d'un dominé peut entrainer une libération d'un groupe de dominés.Certes certains ex-dominé s'excluent de leur ancien milieu n'entrainant pas la libération des autres dominés maisparfois l'ex-dominé utilise sa situation actuelle de dominant pour aider la libération des autres dominés.

AmadouKourouma dans Allah n'est pas obligé créer un personnage fictif illustrant les dominés afin de montrer les conditionsdes dominés aux dominants.

L'art permet donc un prise de conscience des dominants envers les dominés ce quipeut-être l'élément déclencheur d'une libération d'un plus grand nombre de dominés.

Mais dans certains cas c'est undominé qui s'exprime sans pour autant avoir subi une ascension jusqu'au stade de dominé. Certains dominés utilisent l'art pour se libérer de la charge d'être dominés.

Ils restent dominés mais leur œuvres leurpermettes de se sortir de se rôle implicitement bien que rien de concrets entraînera la libération "physique" dudominé.

C'est les cas du tableau Dévambez, La Charge où il nous expose à un événement où la parole ne suffit plus,où l'acte devient actif.

Il nous place dans le point de vue qui peut-être celui d'un dominé et imagine une scène oùles dominés se font réellement entendre ce qui n'est pas forcément le cas dans la réalité.

Il y a donc un échec delibération "physique" mais une réussite au niveau moral des dominé.

C'est un fait qui est avanttout implicite toutcomme l'art et la libération.

L'art est abstrait la libération aussi.

Un dominé peut-être libéré sous certaines conditionsmais pas sous toutes les conditions.

Le point de vue de la libération diffère selon les conditions.

Le dominé peutréussir à devenir un dominant sous certaines conditions mais garde un passé de dominé derrière lui.

Annie Ernauxéprouve un désir de se détacher de la classe sociale des ses parents et de la domination de ces derniers.

Malgréune réussite au premier abords on retrouve une culpabilité d'avoir été dominé ce qui est le sujet d'écriture decertaines œuvre comme La Place.

Amadou Kourouma lui garde une compassion pour les dominés et en devient leporteparole.

La différence entre la libération concrète, explicite et implicite reste étroite et parfois ambiguë ce quel'on retrouve dans les œuvres de certain auteurs.

Leur libération n'est pas forcément permanente où leur dominationn'est pas totalement omise.

Assia Djebar, l'auteur du texte "Pour quelle vérité...

" exprime une dualité entre sonpays et le fait qu'il fut colonisé.

Elle eût la place de dominé mais son éducation lui permit de se détaché d'un stadede dominé.

Cette domination crée une identité double qu'elle approuve actuellement.

La libération grâce à l'art estune notion abstraite car toutes formes de dominations imposent des conditions afin d'acquérir la liberté.

Tout estune question de point de vue.

Le sujet et tout ce qu'il sous entend se retrouve dans toutes les formes d'artpossédant eux aussi des conditions.

Il n'y aurait donc pas une réponse totale au sujet.

La libération est abstraitetout autant que la libérté.. »

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