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STENDHAL

Publié le 05/02/2019

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stendhal

Le Rouge et le Noir

Après l’avènement de Louis-Philippe, alors que sa situation financière est difficile, il obtient un poste de consul à Trieste. Mais avant de quitter la France, il publie son premier chef-d’œuvre : Le Rouge et le Noir, chronique de 1830. Le roman déconcerte mais excite les curiosités. Stendhal s’est inspiré d’un fait divers, l’affaire Berthet, relatée dans la Gazette des tribunaux en 1827. L’action du roman commence à Verrières, ville fictive du Jura, sous la Restauration. Julien Sorel, le héros du livre, jeune homme timide mais plein d’ambition, est engagé comme précepteur des enfants du maire, M. de Rénal. Puisque la passion des armes (le Rouge) semble désormais fermée, il rêve de réussir dans la carrière ecclésiastique (le Noir). Une passion naît entre Mme de Rénal et le jeune homme. Éloigné par M. de Rénal, Julien entre au séminaire de Besançon, puis se retrouve à Paris. Devenu secrétaire du marquis de La Mole, il se fait aimer de sa fille, la romanesque Mathilde. Il est sur le point de l’épouser quand une lettre de Mme de Rénal, toujours amoureuse et dévorée par la jalousie, dénonce Julien au marquis comme un intrigant. Furieux, Julien retourne à Verrières et tente d’assassiner Mme de Rénal ; il la blesse de deux coups de pistolet. Il est arrêté puis décapité. Mathilde ensevelit sa tête dans une grotte du Jura, tandis que Mme de Rénal meurt quelques jours plus tard. Dans sa préface, Stendhal exploite la métaphore du reflet pour définir son esthétique réaliste: «Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l’azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route. »

Dans Le Rouge et le Noir, Stendhal montre la noirceur des cyniques et du monde; ce sont les pesanteurs d’une société qui poussent Julien au crime.

 

Dans le film d’Autant-Lara (1954), très classique et d'une grande beauté plastique, Gérard Philipe est Julien Sorel et Danielle Darrieux Mme de Rénal.

 

Le musée Stendhal à Grenoble est installé dans l’ancien hôtel de Lesdiguières, construit en 1620, pour un lieutenant-général de Henri IV.

 

Une page manuscrite du dernier roman, Lamiel (1842), écrit en Italie, alors que Stendhal a repris des fonctions officielles. Cette fois, le héros en est... une heroïne. L'œuvre reste inachevée et n’est publiée qu’après la mort de son auteur.

Le diplomate

À Trieste, Stendhal est suspecté pour ses idées libérales; on l’envoie alors à Civita Vecchia, dans les États pontificaux. La proximité avec Rome lui permet de cultiver son amour pour cette ville. En 1834, il commence un nouveau roman, Lucien Leuwen. Ce roman, resté inachevé, apparaît particulièrement proche de la vie de Stendhal. Comme dans Le Rouge et le Noir, l’apprentissage du héros passe par un affrontement avec la société, dont Stendhal fait une satire très virulente. 11 interrompt cette rédaction pour écrire la Vie de Henry Brulard, récit de sa propre vie jusqu’à son arrivée en Italie en 1801.

 

De 1836 à 1839, un congé lui permet de regagner Paris et de voyager à travers la France (Mémoires d’un touriste, 1838). Stendhal publie alors Vittoria Accoramboni, Les Cenci, L’abbesse de Castro, réunis plus tard sous le titre de Chroniques italiennes. C’est aussi l’époque où il écrit La chartreuse de Parme, en cinquante-deux jours (1839). La source de l’intrigue est un récit du XVe siècle transposé dans l’Italie. Jeune noble italien, Fabrice del Dongo rêve d’une vie partagée entre la gloire et l’amour. Grand admirateur de Napoléon, il rejoint les armées françaises à Waterloo. Après bien des péripéties, il regagne Milan où il est soupçonné d’être libéral et traqué par la police. Il est sauvé par sa tante, la duchesse Sanseverina. Mais Fabrice est attiré dans un piège, arrêté et emprisonné à la tour Farnèse. C’est là qu’il aperçoit la fille du gouverneur de la prison, Clélia Conti, dont il tombe amoureux. Clélia et la duchesse concourent à son évasion.

stendhal

« Stendhal Le Rouge et le Noir Après l'avènement de Louis-Philippe, alors que sa situation financière est difficile, il obtient un poste de consul à Trieste.

Mais avant de quitter la France, il publie son premier chef-d'œuvre: Le Rouge et le Noir, chronique de 1830.

Le roman déconcerte mais excite les curiosités.

Stendhal s'est inspiré d'un fait divers, l'affaire Berthet, rela­ tée dans la Gazette des tribunau x en 1827.

L'action du roman commence à Verrières, ville fictive du Jura, sous la Restauration.

Julien Sorel, le héros du livre, jeune homme timide mais plein d'ambition, est engagé comme précepteur des enfants du maire, M.

de Rênal.

Puisque la passion des armes (le Rouge) semble désormais fermée, il rêve de réussir dans la carrière ecclésiastique (le Noir).

Une passion, naît entre Mme de Rênal et le jeune homme.

Eloigné par M.

de Rênal, Julien entre au séminaire de Besançon, puis se retrouve à Paris.

Devenu secrétaire du marquis de La Mole, il se fait aimer de sa fille, la romanesque Mathilde.

Il est sur le point de l'épouser quand une lettre de Mme de Rênal, toujours amoureuse et dévorée par la jalousie, dénonce Julien au marquis comme un intrigant.

Furieux, Julien retourne à Verrières et tente d'assass iner Mme de Rêna.I; ilia blesse de deux coups de pistolet.

Il est arrêté puis décapité.

Mathilde ensevelit sa tête dans une grotte du Jura, tandis que Mme de Rênal meurt quelques jours plus tard.

Dans sa préface, Stendhal exploite la métaphore du reflet pour définir son esthétique réaliste: «Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route.

Tantôt il reflète à vos yeux l'azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route.>> .......

Dans Le Rouge et le Noir, Stendhal montre la noirceur des cyniques et du monde; ce sont les pesanteurs d'une société qui poussent Julien au crime.

Dans le film d'Autant­ Lara (1954), très classique et d'une grande beauté plastique, Gérard Philipe est Julien Sorel et Danielle Darrieux Mme de Rênal.

Le musée � Stendhal à Grenoble est installé dans l'ancien hôtel de Lesdiguières, construit en 1620, pour un lieutenant­ général de Henri IV.

Unepage � manuscrite du dernier roman, Lamie! (1842), écrit en Italie, alors que Stendhal a repris des fonctions officielles.

Cette fois, le héros en est ...

une heroïne.

L'œuvre reste Inachevée et n'est publiée qu'après la mort de son auteur.

Le diplomate À Trieste, Stendhal est suspecté pour ses idées libérales; on l'envoie alors à Civita Vecchia, dans les États pontificaux.

La proximité avec Rome lui permet de cultiver son amour pour cette ville.

En 1834, il commence un nouveau roman, Lucien Leuwen.

Ce roman, resté inachevé, apparaît parti­ culièrement proche de la vie de Stendhal.

Comme dans Le Rouge et le Noir, l'apprentissage du héros passe par un affrontement avec la société, dont Stendhal fait une satire très virulente.

Il inter­ rompt cette rédaction pour écrire la \fe de Henry Brulard, récit de sa propre vie jusqu'à son arrivée en Italie en 1801.

De 1836 à 1839, un congé lui permet de rega­ gner Paris et de voyager à travers la France (M émoires d'un touriste, 1838).

Stendhal publie alors \fttoria Accoramboni, Les Cenci, L'abbesse de Castro , réunis plus tard sous le titre de Chroniques italiennes.

C'est aussi l'époque où il écrit La chartreuse de Parme, en cinquante-deux jours (1839).

La source de l'intrigue est un récit du xv< siècle transposé dans l'Italie.

Jeune noble italien, Fabrice del Dongo rêve d'une vie parta­ gée entre la gloire et l'amour.

Grand admirateur de Napoléon, il rejoint les armées françaises à Waterloo.

Après bien des péripéties, il regagne Milan où il est soupçonné d'être libéral et tra­ qué par la police.

Il est sauvé par sa tante, la duchesse Sanseverina.

Mais Fabrice est attiré dans un piège, arrêté et emprisonné à la tour Farnèse.

C'est là qu'il aperçoit la fille du gouver­ neur de la prison, Clélia Conti, dont il tombe amoureux.

Clélia et la duchesse concourent à son évasion.

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Il écrit rapidement, retravaille peu ou pas du tout ses textes.

Esprit sceptique, cultivant l'ironie et la légèreté, il est partagé entre la dénonciation d'une société dont il méprise la médiocrité, et l'apologie, à travers ses personnages, de quelques êtres d'exception.

Son œuvre révèle une conception de la vie très personnelle, appe­ lée le «beylisme>> , fondée sur l'individualisme et le culte de la liberté.

En 1839, il reprend ses fonctions en Italie, où il écrit son dernier roman, Lamie/.

En 1841, Stendhal voit sa santé s'altérer, et des attaques de goutte l'obligent à regagner Paris.

Il meurt l'année suivante, frappé d'apoplexie.. »

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