Stendhal
Publié le 29/10/2014
Extrait du document


«
peut-être point qui se soit distinguée par une spécialité plus saisissante.
Une taille svelte et bien prise
annonçait plus de légèreté que de vigueur.
Dès sa première jeunesse, son air extrêmement pensif et sa grande
pâleur avaient donné l'idée à son père qu'il ne vivrait pas, ou qu'il vivrait pour être une charge à sa famille.
Objet des mépris de tous à la maison, il haïssait ses frères et son père ; dans les jeux du dimanche, sur la
place publique, il était toujours battu.
b) Il se comporte ainsi car l'usine est son seul moyen de nourrir sa famille et son fils ne porte aucune
attention et prefere lire que d'aider son pere.
Il a une attitude violente avec son fils.
Il adopte une attitude pleine de brutalité et d’agressivité comme peut
le souligner ce passage relevé dans le texte : "alla chercher une longue perche pour abattre les noix, et l'en
frappa sur l'épaule.
À peine Julien fut-il à terre, que le vieux Sorel, le chassant rudement devant lui, le poussa
vers la maison."(=relevés entre les lignes 31 à 34).
Un coup violent fit voler dans le ruisseau le livre que
tenait Julien ; un second coup aussi violent, donné sur la tête, en forme de calotte, lui fit perdre l'équilibre.
Son père se comporte ainsi car l'usine est la seule chose qui est source de revenu fiable pour toute la
famille(=comme pour se nourrir par exemple) et voir que Julien n'y prête pas la moindre marque d'attention
et préfère davantage lire que de s'en occuper désespère son père au plus haut point jusqu'à en devenir violent.
Pour son père, le travail familiale est prioritaire alors que pour son fils, qui veut découvrir autre chose, pense
que l'instruction peut faire de lui quelqu'un de grand(=à commencer par lire des livres), ce qui n'est pas au
goût de son père qui privilégie davantage les valeurs du travail.
Son père veut apprendre à son fils les
manœuvres de son métier pour que la tradition de la famille puisse se perpétuer.
Mais père et fils sont là
totalement aux antipodes l'un de l'autre.
En vérité, son fils ne le comprend point et son père encore moins.
Ce
n'est pas dans l'esprit du père que de lire un livre qui lui paraît être totalement accessoire..
»
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