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Stendhal

Publié le 29/10/2014

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Cet extrait du chapitre IV du roman de Stendhal, Le Rouge et le Noir, fait paraître pour la première fois le héros, Julien Sorel. Fils d'un charpentier brutal, il étudie le latin dans la perspective d'entrer au séminaire pour faire une carrière ecclésiastique, après avoir renoncé à des rêves de gloire militaire. Son portrait est fait « en situation », au moment où son père vient lui annoncer que M. de Rênal, le maire du village, souhaite l'engager comme précepteur de ses enfants. Stendhal excelle à faire ressortir la singularité de Julien par le contraste entre sa délicatesse physique et la force de caractère que reflète sa physionomie. Davantage encore, la différence entre Julien et ses frères aînés, des « géants » qui manient la hache, l'écart entre son raffinement cultivé et la brutalité grossière de son père, donnent au lecteur une clé essentielle pour situer son personnage, étranger à une famille pour laquelle il n'éprouve que de la haine. Extrait En approchant de son usine, le père Sorel appela Julien de sa voix de stentor ; personne ne répondit. Il ne vit que ses fils aînés, espèce de géants qui, armés de lourdes haches, équarrissaient les troncs de sapin, qu'ils allaient porter &agra...
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« peut-être point qui se soit distinguée par une spécialité plus saisissante.

Une taille svelte et bien prise annonçait plus de légèreté que de vigueur.

Dès sa première jeunesse, son air extrêmement pensif et sa grande pâleur avaient donné l'idée à son père qu'il ne vivrait pas, ou qu'il vivrait pour être une charge à sa famille.

Objet des mépris de tous à la maison, il haïssait ses frères et son père ; dans les jeux du dimanche, sur la place publique, il était toujours battu. b) Il se comporte ainsi car l'usine est son seul moyen de nourrir sa famille et son fils ne porte aucune attention et prefere lire que d'aider son pere. Il a une attitude violente avec son fils.

Il adopte une attitude pleine de brutalité et d’agressivité comme peut le souligner ce passage relevé dans le texte : "alla chercher une longue perche pour abattre les noix, et l'en frappa sur l'épaule.

À peine Julien fut-il à terre, que le vieux Sorel, le chassant rudement devant lui, le poussa vers la maison."(=relevés entre les lignes 31 à 34).

Un coup violent fit voler dans le ruisseau le livre que tenait Julien ; un second coup aussi violent, donné sur la tête, en forme de calotte, lui fit perdre l'équilibre. Son père se comporte ainsi car l'usine est la seule chose qui est source de revenu fiable pour toute la famille(=comme pour se nourrir par exemple) et voir que Julien n'y prête pas la moindre marque d'attention et préfère davantage lire que de s'en occuper désespère son père au plus haut point jusqu'à en devenir violent.

Pour son père, le travail familiale est prioritaire alors que pour son fils, qui veut découvrir autre chose, pense que l'instruction peut faire de lui quelqu'un de grand(=à commencer par lire des livres), ce qui n'est pas au goût de son père qui privilégie davantage les valeurs du travail.

Son père veut apprendre à son fils les manœuvres de son métier pour que la tradition de la famille puisse se perpétuer.

Mais père et fils sont là totalement aux antipodes l'un de l'autre.

En vérité, son fils ne le comprend point et son père encore moins.

Ce n'est pas dans l'esprit du père que de lire un livre qui lui paraît être totalement accessoire.. »

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