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Structure de Fin de Partie de Beckett

Publié le 15/09/2011

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Préambule

Absence de scène et d’acte. Une suite continue de répliques.

 

Les personnages présents sur scène durant la totalité de la représentation (présents ou dans leur poubelles). Quelques tentatives de Clov de s’isoler dans sa cuisine mais la cuisine est un lieu scénique et non un lieu hors scène type coulisses.

 

Début paradoxal : 3 pages de didascalies, impliquant silence et mobilité de Clov dans un jeu mécanique, voire absurde, incompréhensible pour le spectateur.

 

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« liberté de registre et à l’absence de séparation des genres chez Shakespeare par exemple) Recours au récit dans les répliques non pas pour répondre à l’exigence classique de l’unité de temps mais pourtenir lieu de propos dans un dialogue où les personnages n’ont en réalité rien à se dire.

(récit du tailleur, histoirede Hamm) Le faire mis au même plan que le dire.

Constitue un théâtre paradoxal, aux confins de l’esthétique dramaturgique,faite traditionnellement de dialogue plus que de didascalie ou de récit qui passe pour une licence à peineexcusable (cf récit du combat contre les Maures dans Le Cid ) Perceptible dès la longue didascalie initiale, et repris par Clov lorsqu’il essaie de mettre de l’ordre pour occuper le temps, l’espace, le vide de tout ce qui n’a nisens ni existence. Refus de la transcendance lyrique ou spirituelle : le désir d’évasion confronté aux squale, la promenade sur le lacde Côme, métaphore du romantisme sentimentale, qui se solde par la barque qui chavirent, disparition descercueil et des rituel lié à la mort, la mère Pegg « s’est éteinte » dans un calembours, irrespect radical face à lavieillesse, on ferme les couvercles des poubelles. Omniprésence de l’élémentaire : manger (bouilli, biscuit), aimer charnellement, satisfaire les besoins naturels(« alors c’a se fait ce pipi », « on t’a changé ta sciure ») La pièce comme une interrogation sur le sens 3. Sens des formes : le théâtre Sens des mots : calembours et intertextualité Sens de la vie : l’absurde et l’absence de transcendance Conclusion Œuvre dérangeante, véritable détournement de ce qui occupe traditionnellement la scène. Parue en 1957, dans cette période de l’après guerre, ou le traumatisme est tel qu’il n’est plus envisageable pourquiconque de prétendre écrire des œuvres littéraire, musicale, picturale en s’installant dans le déni.

La remise encause de la forme dramaturgique est peut-être une remise en cause de toute forme d’art, et reflet de laconscience critique de l’ordre esthétique mais aussi du monde. Référence de pages clefs Exposition 14 à 16 didascalie + première réplique de Clov Dénouement En écho à la première réplique, 91 les grains accumulés, « et toute la vie on attends que ça vousfasse une vie », 103 réplique de Hamm (« c’est fini… ») + adieu des comédiens qui saluent (107), et derniermonologue de Hamm 107à 110 Topos de la solitude et de la désolation des choses et des êtres 18 à 20 Relation père fils haine et dépendance (« maudit fornicateur ») 21 à 22, histoire de Hamm 68 à 72, Propos de Hammsur la paternité 74à 75 Hamm face à Clov 51 à 52 Nostalgie du temps passé : Nell et Nagg 28 à 29, 32 à 34. »

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