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Structure et composition des regrets de du bellay

Publié le 29/09/2018

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Dans le S. 4, Du Bellay annonce qu’il va exprimer ses mouvements d’humeur, ses accès d’émotion. Ce projet est donc hautement moderne, puisque la poésie du XVIème est une poésie et en général théo-allégorique, ou élogieuse. Son projet est singulier, la poésie est une confidence : il se plaint à ses vers. Le S. 2 traduit une idée de poésie prosaïque, sans fioritures par un refus du travail poétique.
Sa poésie est une poésie liée à l’exil : dans le S. 7, Du Bellay oppose son passé au présent de l’exil. L’absence de Marguerite est une source de perte d’inspiration : elle est inspirante, une sorte de modèle de vertu quil’exalte (d’où les sonnets élogieux) : un lien se crée entre cette femme et le poète. Une autre dimension dans la poésie de Du Bellay : son inspiration poétique est liée à des conditions sociologiques particulières, notamment la reconnaissance du Roi, traduisant une fois de plus une grande modernité : il ne place pas son inspiration sur un plan métaphysique, mais sociologique : la noblesse est liée à une forme de grandeur, d’idéal humain. Au S. 15, Du Bellay explique en quoi consistent ses journées : il est tellement absorbé par ses tâches qu’il lui est difficile d’écrire. Une fois de plus, cette idée est tout à fait moderne : on la retrouve plus tard chez Baudelaire, où la poésie et le prosaïque sont très différenciés (voir poème Baudelaire extase poétique interrompue par le créancier qui frappe à sa porte). Nous pouvons aussi noter une sorte d’orgueil dans ce sonnet : son projet poétique est singulier, donc au fond exceptionnel, et il parvient à écrire des poèmes dans des conditions difficiles « Ne t’ébahis-tu point comment je fais mes vers ? ». Sa poésie consiste à plaindre son malheur pour le consoler : la plainte transforme sa souffrance en plaisir : le S. 12 décrit la poésie comme un remède à la douleur.

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« plan métaphysique, mais sociologique : la noblesse est liée à une forme de grandeur, d’idéal humain.

Au S.

15, Du Bellay explique en quoi consistent ses journées : il est tellement absorbé par ses tâches qu’il lui est difficile d’écrire. Une fois de plus, cette idée est tout à fait moderne : on la retrouve plus tard chez Baudelaire, où la poésie et le prosaïque sont très différenciés (voir poème Baudelaire extase poétique interrompue par le créancier qui frappe à sa porte).

Nous pouvons aussi noter une sorte d’orgueil dans ce sonnet : son projet poétique est singulier, donc au fond exceptionnel, et il parvient à écrire des poèmes dans des conditions difficiles « Ne t’ébahis-tu point comment je fais mes vers ? ».

Sa poésie consiste à plaindre son malheur pour le consoler : la plainte transforme sa souffrance en plaisir : le S.

12 décrit la poésie comme un remède à la douleur.. »

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