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Sujet : Le narrateur de La Chute d’Albert Camus, Jean-Baptiste Clamence, est-il altruiste ou narcissique ?

Publié le 06/09/2018

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camus

2.2. Les actes de gentillesse qu’il a commis, étaient purement pour qu’il semble altruiste au autres. En réalité, il n’a aucun vrai désire d’être galant.

  • À la toute fin, lorsque Jean-Baptiste Clamence fait une réflexion sur la femme qu’il a lésé mourir sans y penser, il dit : « (« O jeune fille, jette-toi encore dans l’eau pour que’ j’aie une second fois la chance de nous sauver tous les deux! ») Une second fois, hein, quelle imprudence! Supposez, cher maitre, qu’on nous prenne au mot? Il faudrait s’exécuter. Brr…! L’eau est si froide! Mais rassurons-nous! Il est trop tard, maintenant, il sera toujours trop tard. Heureusement! » (p.153)
  • Au moment ou Jean-Baptiste Clamence décrit l’évènement du suicide sur le pond, décrit aussi ca réaction : « j’entendis le bruit, qui, malgré la distance, me parut formidable dans le silence nocturne, d’un corps qui s’abat sur l’eau. […] Presque aussitôt, j’entendis un cri, plusieurs fois répété, qui descendait lui aussi le fleuve, puis s’éteignit brusquement. […] J’ai oublié ce que j’ai pensé alors. (« Trop tard, trop loin… ») ou quelque chose de ce genre. […] je m’éloignai. Je ne prévins personne. (p.75)

2.3. Il s’est donné le titre de juge pénitent  il  confesse aux autres des fautes que chacun peut avoir commises , puis il implique peu à peu son compagnon et pour finir, retourne le miroir afin que chacun s’accuse. Il est donc devenu pénitent, puis se donne le droit de juger et se libère.

  • Jean-Baptiste Clamence avoue à son compagnon ce qu’il fait : « J’exerce donc à Mexico-City, depuis quelque temps, mon utile profession. Elle consiste d’abord, vous en avez fait l’expérience, à pratiquer la confession publique aussi souvent que possible… »
  • Il avoue son raisonnement et son résultat : « J’ai encore trouvé un sommet, où je peux juger tout le monde. »
camus

« chance, il n’a pas grogné […] son mutisme est assourdissant.

C’est le silence des forêts primitives, chargé jusqu’à la gueule.

Je m’étonne parfois de l’obstination que met notre taciturne ami à bouder les langues civilisées.

» (p.7) 2.2.

Les actes de gentillesse qu’il a commis, étaient purement pour qu’il semble altruiste au autres.

En réalité, il n’a aucun vrai désire d’être galant. À la toute fin, lorsque Jean - Baptiste Clamence fait une réflexion sur la femme qu’il a lésé mourir sans y penser, il dit : « (« O jeune fille, jette- toi encore dans l’eau pour que’ j’aie une second fois la chance de nous sauver tous les deux! ») Une second fois, hein, quelle imprudence! Supposez, cher maitre, qu’on nous prenne au mot? Il faudrait s’exécuter.

Brr…! L’eau est si froide! Mais rassurons - nous! Il est trop tard, maintenant, il sera toujours trop tard.

Heureusement! » (p.153) Au moment ou Jean - Baptiste Clamence décrit l’évènement du suicide sur le pond, décrit aussi ca réaction : « j’entendis le bruit, qui, malgré la distance, me parut formidable dans le silence nocturne, d’un corps qui s’abat sur l’eau.

[…] Presque aussitôt, j’entendis un cri, plusieurs fois répété, qui descendait lui aussi le fleuve, puis s’éteignit brusquement.

[…] J’ai oublié ce que j’ai pensé alors.

(« Trop tard, trop loin… ») ou quelque chose de ce genre.

[…] je m’éloignai.

Je ne prévins personne.

(p.75) 2.3.

Il s’est donné le titre de juge pénitent il confesse aux autres des fautes que chacun peut avoir commises , puis il implique peu à peu son compagnon et pour finir, retourne le miroir afin que chacun s’accuse.

Il est donc devenu pénitent, puis se donne le droit de juger et se libère. Jean - Baptiste Clamence avoue à son compagnon ce qu’il fait : « J’exerce donc à Mexico - City, depuis quelque temps, mon utile profession.

Elle consiste d’abord, vous en avez fait l’expérience, à pratiquer la confession publique aussi souvent que possible… » Il avoue son raisonnement et son résultat : « J’ai encore trouvé un sommet, où je peux juger tout le monde.

» (957 mots). »

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