Devoir de Philosophie

Sujet : Les personnages de la nouvelle « Le Bonheur dans le crime » sont-il des héros typique du mouvement réaliste ?

Publié le 04/01/2015

Extrait du document

Sujet : Les personnages de la nouvelle « Le Bonheur dans le crime » sont-il des héros typique du mouvement réaliste ? « Le réaliste, s'il est un artiste, cherchera non pas à nous montrer la photographie banale de la vie, mais à nous en donner la vision la plus complète, la plus probante que la réalité même ».Cette citation de Guy de Maupassant résume bel et bien l'essence même du courant réaliste. Mais qu'en est-il vraiment dans la réalité romanesque du 19ème siècle ? Qu'en est-il de la nouvelle « Le Bonheur dans le crime » et de ces personnages ? En effet, dans la nouvelle « Le Bonheur dans le crime » les héros sont-il des héros typique du mouvement réaliste ? Une nouvelle est un récit court. Ce genre littéraire était alors proche du roman et d'inspiration réaliste, se distinguant peu du conte. On pourra alors se demander si la nouvelle de Jules BARBEY D'AUREVILLY met en scène des personnages banals, dont les qualités et les défauts ne sont pas remarquables. Au premier abord, on peut se dire qu'il s'agit d'une histoire tragique où se mêlent la passion, la violence, le désir, le meurtre et la mort, qui présente des personnages ordinaires, avec de l'atrocité, de la brutalité, et de la sauvagerie. Mais on peut ensuite constater que cette femme (Hauteclaire) qui captive le regard est comparée au début de la nouvelle à une panthère noire, étant « d'articulation aussi puissante, aussi royale d'attitude dans son espèce, d'une beauté égale, et d'un charme encore inquiétant » que cet animal sauvage, est un...

« Dissertation manque de sensibilité fait peur.

C’est alors que les lecteurs ne se retrouve plus du tout en eux, on en a peur, mais leurs délires psychotiques nous fascine. Dans cette nouvelle, BARBEY D’AUREVILLY, nous présente un couple qui commet un homicide passionnel .

Le narrateur nous présente en premier lieu une femme qui ce nomme Hauteclaire.

Hauteclaire est jeune femme provinciale et fille d’un maître d’armes.

Elle apprend l’escrime très jeune dans lequel elle excelle, devenant d’ailleurs la meilleure élève de son père.

Elle vit à part, en autarcie des jeunes filles de son âge, et ne se mélange pas à elles, ce qui lui vaut une attention particulière de la part des habitants, elle fait alors beaucoup parler.

Tout d’abord Hauteclaire est montré comme une jeune fille normale avec des soucis de sociabilité, mais on ne lui prête pas d’attention particulière.

Mais c’est au moment ou elle fait la connaissance du compte de Savigny, et qu’elle se rend compte qu’elle commence à éprouver des sentiments pour le comte, elle devient alors froide, manipulatrice et calculatrice.

Par amour pour le comte de Savigny, elle change sont identité et joue son rôle a la perfection, étant aussi a l’aise dans le mensonge qu’un poisson dans l’eau.

Cette femme « très imposante » et « à l’air de déesse » deviendra plus tard la comtesse de Savigny, après l’accomplissement méticuleux d’un meurtre qui ne l’empêchera pas d’être heureuse.

« Leur vie se concentre donc toute entière dans ce château de Savigny, qui fut le théâtre d’un crime dont ils ont peut être perdus le souvenir dans l’abime sans fond de leurs cœurs… » C’est alors que dans la nouvelle nous commençons peu à peu à laisser l’univers du réalisme pour découvrir des êtres inhumains et abjectes, en qui nous ne pouvons pas nous refléter.

Cet extrait nous montre que malgré le meurtre ignominieux qu’ils ont commis, ils vivent sans remord et sans regret. Mis à part l’aspect déroutant et dérangeant du meurtre commis par Savigny et Hauteclaire.

Le lecteur a aussi du mal à s’identifier face à la beauté parfaite de Hauteclaire.

Plusieurs fois dans la nouvelle le narrateur désigne Hauteclaire comme une femme parfaite et sans défaut (physiquement parlant).

« Elle restait incliné sous son casque de batiste empesée, ou sous cette autre coiffe normande au hennin d’Isabeau de Bavière, les yeux sur son travail et les joue voilées par ces longs tire-bouchons d’un noir bleu qui pendaient sur leur avale pâle, n’offrant à ma vue que la courbe d’une nuque estompé par d’épais frisons, qui s’y tordaient comme les désirs qu’ils faisaient naître.

Chez Hauteclaire c’était l’animal qui était superbe.

Nulle femme plus qu’elle n’eut peut-être ce genre de beauté-là…les hommes, qui, entre eux se disent tout, l’avait bien remarqué.

A V…, quand elle y donnait des leçons d’armes, les hommes l’appelaient entre eux : Mademoiselle Esaü… le diable apprend aux femmes ce qu’elles sont ou plutôt elle l’apprendrait au diable […].

» Dans cette extrait Hauteclaire est comparée à un animale superbe.

Cet extrait nous dévoile qu’elle captive souvent le regard des hommes.

Et que ca beauté est unique, délicate, gracieuse et captivante.

Hauteclaire est si parfaite, comme à l’escrime ou elle montre « un talent phénoménale » qui a quelque chose d’anormal étant « si peu fait pour une femme ».

La encore le lecteur a du mal à s’identifier face a cette femme si admirable et incomparable. BARBEY D’AUREVILLY nous dresse une nouvelle réaliste, et nous fait découvrir des personnages simples comme le docteur Torty, mais aussi des personnages calculateurs, détachés et aigres comme Hauteclaire et le comte de Savigny qui préparent un stratagème diabolique.

Malgré les aptitudes et la beauté de Hauteclaire ainsi que la bestialité et l’inhumanité des deux amants, BARBEY D’AUREVILLY respecte les codes de la nouvelle réaliste, avec un incipit qui comporte des portraits très détaillés avec des personnages concrets, réalistes et ou l’on peut très facilement s’identifier, et un très bon rapport spatio- temporelle.

BARBEY D’AUREVILLY nous montre encore dans cette nouvelle une femme Ali SECONDE 8 BELAICH. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles