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sylvie germain

Publié le 21/01/2013

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Sylvie Germain est un écrivain et philosophe né en Indre à Châteauroux. Au cours des années 70, elle suit des études de philosophie,elle commence à cette époque à écrire des contes et des nouvelles. Elle part ensuite en voyage dans les pays de l'Est et c'est à cette occasion qu'elle découvre la Tchécoslovaquie.Elle y séjournera de 1986 à 1993. Dès 1983, alors qu'elle travaille au Ministère de la culture, elle envoie chez Gallimard le manuscrit de son premier ouvrage, un recueil de nouvelles, qui ne sera pas publié. L'écrivain Roger Grenier lit ce manuscrit, l'encourage, mais lui propose de publier d'abord un roman d'elle. Sylvie Germain suit ses conseils et publie Le Livre des Nuits qui sera récompensé de plusieurs prix. C'est un roman du terroir: l'histoire sur plusieurs générations d'une famille, Les Péniel, dans la région frontalière de la Meuse. Deux mots symbolisent ce roman: Tout d'abord, la mort, qui amène la souffrance et la folie par les trois guerres qui ravagent cette région frontalière, de 1870 à 1945 ainsi que le mystère ou la malédiction: les quinze enfants de Victor-Flandrin hériteront tous de son regard "Nuit d'or", les uns auront une tâche de vin sur le visage, d'autres seront bossus. L'extrait étudié nous raconte la lutte de Victor-Flandrin contre un loup tel un animal dans la nuit. Dans un premier temps nous parlerons du coté surnaturel du personnage de cet extrait et dans un second temps de ce qui rend le roman réaliste mais fantastique. Tout d'abord, on peut déjà remarquer que la première partie du texte est consacrée à Victor-Flandrin, personnage tout à fait surprenant puis dans la ...

« complice de l'homme comme le texte nous le révèle : « Ils marchaient maintenant en plein dans le halo de la lune et se suivaient de si près que chacun frôlait l'ombre de l'autre.

» Ici, les deux êtres pourtant dit comme « ennemis » dans la nature sont présentés comme des frères, des semblables .

On remarquera également que l'homme dompte l'animal qui se laisse faire sans rien dire.

O n reconnaît ici le même schéma que dans le récit connu de la mythologie romaine sur Romulus et Rémus.

La dualité entre ses deux personnages étranges, nous fait penser à des jumeaux en plein amusement. Ensuite, parlons de ce qui rend le roman réaliste, Sylvie Germain veut nous faire douter en rendant ses histoires crédibles et réels pour cela elle utilise des événements historiques qui sont des repères aidant le lecteur à déterminer l’époque dans lequel les romans se déroulent.

Même s’il n’y a pas beaucoup de dates précises, des références aux guerres y sont bien présentes.

On voit que VF prend quelques précautions avant de s'approcher de la lueur qu'il aperçoit de peur que ce soit un soldat ennemis.

L'auteur montre aussi comment les actions s’organisent, si elles sont lente, rapides, elle décrit le paysage : « Le fin croissant de lune qui brillait très haut dans le ciel comme une infime virgule blanche parmi les étoiles n'éclairaient que le centre de la clairière.

» On constate aussi qu'il n'y a pas beaucoup de ponctuations dans le texte, mais SG insiste sur la virgule : c’est surtout avec le croissant de lune qu'elle associe la virgule et elle insiste autant sur la forme que sur la taille, c'est un aspect de finesse que développe ici l'auteur.

Elle utilise ici une comparaison qui permet de nous donner des détails dans la nuit pour que le lecteur s'imagine dans cette situation.

Elle veut nous faire croire au réel également lorsqu’elle nous indique « Il restait là, cloué sur la pierre n'osant pas bouger ni même tourner la tête.

», en effet le personnage qu'elle nous décrit à l'air inquiet et il prend ses gardes face à la nuit, attitude que tout un chacun pourrait avoir dans une même situation.

Elle nous pousse donc à croire à cette histoire et nous invite à nous mettre dans la peau de VF. Cependant, ce livre appartient bel et bien au genre fantastique qui est un genre littéraire que l'on peut décrire comme l’intrusion du surnaturel dans le cadre réaliste d’un récit, autrement dit l’apparition de faits inexpliqués mais théoriquement explicables dans un contexte connu du lecteur par exemple, SG nous dit :« Le loup se laissa mettre en laisse avec docilité.

» Nous remarquons que ce n'est pas un fait réel, c'est impossible de dompter un animal tel que le loup, ennemis de l'homme dans la nature.

Personne n'a encore, à présent réussi à apprivoiser un loup, nous le croyions grâce au livre Survivre avec les loups de Misha Defonseca qui racontait que les loups l'avait aidé à survivre , mais celle ci a été obligée de reconnaître que son récit n’était pas autobiographique comme elle l’avait longtemps prétendu mais était une histoire inventée.

Ce qui nous permet également de discerner ce genre fantastique est le personnage principal, VF effectivement SG nous dit que « Grâce à sa tache d'or qui donnait à son œil gauche une vison de chat » à nouveau c'est un phénomène étrange, ce personnage est doté d'un regard inhabituel.

Par conséquent, ce roman est donc un roman fantastique mais l'auteur n'hésite pas à nous induire en erreur en mettant des éléments réaliste comme la description du paysage ou encore celle de la nuit.. »

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