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Synthèse : autorité publique Diderot

Publié le 13/04/2012

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diderot

SYNTHESE   
 « Autorité publique «
                                                                                                Diderot.
 
Intro:
 L'analyse des régimes politiques est une des orientations de la pensée des lumières. Amorcée par Bayle reprise par Montesquieu dans son ouvrage l'esprit des lois et très souvent abordée par Voltaire. Le texte autorité publique rédigée par Diderot conteste la notion même d'autorité pour la relativiser en la situant dans des contextes qui permettent de définir son origine et son utilisation. Le ton est assez catégorique. La structure du texte en paragraphe est étroitement liée à la démarche d'analyse qui se veut aussi persuasive et contestataire, de plus il prend appui sur la religion pour mieux contester l'autorité de la monarchie absolue.
 
1° terme autorité dans le passage
Le mot autorité est utilisé plusieurs fois dans le passage aux lignes 3/5/8/12/14 c'est-à-dire au moins une fois par paragraphe mis à part dans le dernier L18/28. A la ligne 3 le mot autorité est intégré à une hypothèse: « si la nature... «, elle énonce la possibilité d'une autorité naturelle: l'autorité paternelle ici appelée puissance paternelle. Une fois le constat posé le terme est associé à des situations non naturelles. Ligne 5/8 Diderot utilise les mots autorité et puissance en les considérant comme équivalent. Ces deux mots font apparaître la structure du texte :
               - existence d'une autorité naturelle: puissance paternelle + exposé de ses limites. Ligne 1-5 .
         - existence de deux formes d'autorités non naturelles + leurs sources. Ligne 5-8
              - ligne 9-13 analyse de la première forme
              - ligne 14-17 variante de la première forme
              - ligne 18-28 analyse de la deuxième forme

diderot

« *reprise du postulat initial et son développement: la phrase ligne 5 « toute autre autorité vient d'une autre origine quela nature.

».

Le ton est catégorique.

Il y a aussi l'idée de la contradiction entre l'idée d'autorité et celle de nature.

Il est doncnécéssaire d'indiquer les sorces de l'autorité non naturelle.

Diderot en énonce deux cependant on remarque l'utilisation du« on » ligne 6 = persuader, impliquer le lecteur.

L'évocation des deux origines conduit à envisager la nature entre ceux qui lasubissent et ceux qui l'exercent.

« celui qui....

Ceux qui ».

3° 3 cas de figures: les 3 paragraphes : * une relation dominant/ dominé qui peut s'inverser.Les termes force et violence ligne 6/7 sont repris aux lignes 9/10 on y trouve aussi les termes antithétiques « commandent »et « obéissent ».

Le choix du mot « usurpation » ligne 9 souligne la nature violente arbitraire et forcément injuste de lapuissance exercée.

Les mots « a leurs tours » et le jeu du singulier/pluriel mettent en évidence la possibilité d'unchangement.

La chute du paragraphe ligne 13 « la loi du plus fort » résume la nature des relations politiques.

On peut aussi lavoir comme un appel à la révolte, il faut se battre pour changer cette loi.

* une relation dominant/ dominé qui peut se transformé, modifier.« quelques fois » en introduction de paragraphe rappelle que c'est une possibilité.

L'idée d'une variante se révèle donc ici,ligne 14.

Il s'agit toujours d'une puissance autoritaire et violente mais avec un processus d'acceptation par les sujets d'oùl'apparition du mot « consentement » ligne 15 et du passage ligne 16/17 « ...devenant alors prince cesse d'être tyran.

» .

Aveccette idée de consentement c'est l'idée de contrat qui apparait (contrat social) et qui dit contrat dit que c'est le peuple quidétient le véritable pouvoir.

* une situation idéale à certaines conditions.

Il s'agit de l'autorité consentît non définie dans sa mise en place, elle estassocié à des conditions qui la justifie et la limite.

L'argumentation commence ligne 20: « car l'homme ne peut ni ne doit sedonner entièrement et sans réserve à un autre homme.

» il fait intervenir la croyance religieuse.

L'argumentation est en 2étapes, la première fait référence à la soumission totale de tout être en dieux ligne 21; La seconde fait apparaitre lapossibilité d'une hiérarchie autorisée par dieux ligne 25.

Au nom de la religion, Diderot rappelle qu'un souverain ne peut seplacer au même niveau que dieux.

à monarchie absolue.

Idée générale: étude des différentes formes d'autorités à critique de la monarchie absolue.Question d'oral type bac: -quelle est la force du texte?/ l'intérêt? / en quoi est'il représentatif de la pensée des lumières? Plan: 1) critique de la monarchie absolue.

2) un texte argumentatif.

- Ce texte a-t-il put être considéré comme dangereux/subversif à l'époque? Réponse: -il dément sans justification mais de manière catégorique l'existence d'une autorité naturelle.

- il limite l'autorité paternelle en même temps de la considérer comme naturelle et non-sociale.

- il légitime à priori toute révolte ou révolution qui s'efforcerait d'éliminer un souverain qui se serait emparé dupouvoir par la force et qui maintiendrait ses sujets dans une situation de soumission.

- il conteste toute autorité qui ne viendrait pas d'un contrat (consentement) donc il conteste la notion de monarchieabsolue.

- il met en cause la croyance religieuse et s'attaque aux principes de la monarchie de droit divin.

Simultanément onpeut penser que Diderot désamorce un peu les effets de l'article en faisant référence à la religion.

Ceci permet d'atténuer lecaractère catégorique en se fondant dans le courant de penser de l'époque.SYNTHESE « Autorité publique » Diderot.

Intro: L'analyse des régimes politiques est une des orientations de la pensée des lumières.

Amorcée par Bayle reprise parMontesquieu dans son ouvrage l'esprit des lois et très souvent abordée par Voltaire.

Le texte autorité publique rédigée parDiderot conteste la notion même d'autorité pour la relativiser en la situant dans des contextes qui permettent de définir sonorigine et son utilisation.

Le ton est assez catégorique.

La structure du texte en paragraphe est étroitement liée à la démarched'analyse qui se veut aussi persuasive et contestataire, de plus il prend appui sur la religion pour mieux contester l'autoritéde la monarchie absolue.

1° terme autorité dans le passageLe mot autorité est utilisé plusieurs fois dans le passage aux lignes 3/5/8/12/14 c'est-à-dire au moins une fois par paragraphemis à part dans le dernier L18/28.

A la ligne 3 le mot autorité est intégré à une hypothèse: « si la nature ...

», elle énonce lapossibilité d'une autorité naturelle: l'autorité paternelle ici appelée puissance paternelle.

Une fois le constat posé le termeest associé à des situations non naturelles.

Ligne 5/8 Diderot utilise les mots autorité et puissance en les considérant commeéquivalent.

Ces deux mots font apparaître la structure du texte : - existence d'une autorité naturelle: puissance paternelle + exposé de ses limites.

Ligne 1-5 .. »

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