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Tartuffe : Acte III Scène 3 (vers 933-960) - Une déclaration scandaleuse

Publié le 31/05/2012

Extrait du document

Introduction

Ce texte est un extrait de la pièce de Théâtre de Molière: Tartuffe ayant été censuré ceci est pourquoi on ne connaît que la 3e version. Grace à l’appui de Louis 14, Molière gagne contre les dévots. Tartuffe tente ici de séduire Elmire, l’épouse d’Orgon. Le faux dévot se démasque dans sa déclaration d’amour qui détourne le langage religieux de ses fins séductrices.

 

Lecture

Annonce des axes

Etude

« I.

Un discours amoureux dire ct A.

Une déclaration d’amour • Utilisation d ’un vocabulaire mélioratif (qui évoque une chose d’une manière avantageuse) et hyperbolique « les plus rares merveilles » (l.

938) ; « des beautés » (l.

939) ; « parfaite créature » (l.

941).

• Tartuffe prend une posture de suppliant : utilisation fréquent e/omniprésence du « je » mais un « je » dévalorisant : « mon infirmité » (l.

956).

Le sort de l’amant (Tartuffe) est entre les mains d’Elmire « Heureux, si vous voulez, malheureux, s’il vous plait » (l.

960).

B.

Un discours « classique » • On peut comparer c e discours de Tartuffe à celui d’Aragon… on retrouve le même style d’hyperboles.

II.

La révélation du masque de Tartuffe A.

Tartuffe ne peut se défaire de son masque  mélange de galanterie et de vocabulaire religieux • Une inspiration idéaliste et chrétienne Tartuffe compare l’amour terrestre à l’amour divin.

Dieu invite à aimer ce qu’il a crée or Elmire est la plus parfaite création de Dieu.

Et donc Tartuffe a raison sur le plan religieux de l’aimer de l’amour profane.

• Un vocabulaire amoureux ET religieux Tartuffe mêle comiquement le vocabulaire amoureux au vocabulaire religieux : « beautés éternelles » ; « Ciel » ; « quiétude » ; « offrande » ; « béatitude ».

Tartuffe transfert à l’amour profane ses habitudes religieuses.

La foi parait comme un tic de l angage.

B.

L’argumentation révèle le masque de Tartuffe • Tartuffe ne propose pas un amour platonique.

Il répète le mot « cœur » de manière obsessive donc ce mot désigne aussi l’organe sexuel .

• Une ambigüité du discours : « nos sens » ; « ardente amour » ; « a rdeur secrète ».

Cet aveu culmine avec le double aveu.

III.

Le comique de la scène A.

Il y a un contraste entre les deux personnages • Elmire  précieuse, raffinée, élégante et jeune • Tartuffe  « gros et gras » (d’après Dorine) ; vêtu de noir = contraire des « galants de cour », jaloux.

B.

Un dévot amoureux La sensualité de Tartuffe éclate sous le discours amoureux C.

La situation Un professeur de morale tente de séduire la femme de son protecteur D.

L’égoïsme du personnage. »

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