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TEXTE 6 (théâtre) LES FAUSSES CONFIDENCES MARIVAUX ACTE I SCENE 2

Publié le 02/06/2023

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« TEXTE 6 (théâtre) LES FAUSSES CONFIDENCES MARIVAUX ACTE I SCENE 2 INTRODUCTION : Je vais vous faire l’analyse linéaire de l’acte I scène 2 des fausses confidences écrite par Marivaux et joué pour la première fois en 1737 .

Tout d’abord Marivaux est un grand dramaturge du 17ème siècle, ce texte appartient donc au classicisme. Les FC est une comédie en prose et en 3 actes.

Dorente est un jeune bourgeois honnête, mais ruiné.Il est engagé comme intendant par la riche Araminte, qu’il aime en secret.

Le valet Dubois orchestre leur union amoureux par une série de fausses confidences. Cette scène 2 de l’acte 1 expose l’intrigue de la pièce : Dorente aime Araminte et l’ingénieux Dubois met en place un stratagème pour rapprocher les 2 jeunes gens. Comment dans cette scène d’exposition Marivaux montre Dubois comme maître du jeu ? I- L’ASSURANCE DE DUBOIS L1-« cinquante mille de rente » Dorente rappel qu’Araminte est inaccessible donc le 1er obstacle est financier L2- Dubois jou sur les nombres pour rassurer Dorente en opposant les 50 000 au 60 →contraste comique pour réduire l’obstacle L3- « extrêmement » adverbe d’intensité → met en valeur le 2ème obstacle de Dorente→ Si Araminte est raisonnable, elle n’épousera pas Dorante car il n’est pas de son rang social L4- « Tant mieux pour vous, et tant pis pour elle.

» parallélisme de construction→ appuie sur la confiance de Dubois et rassure Dorante. L4,5- « elle en sera si honteuse, […] qu’en épousant » : énumération renforcer par l’anaphore en « elle » des tourments qu’éprouverait la dame en l’épousant, parallélisme de construction => souligne que la société cause des souffrances amoureuses car elle hiérarchise les individus L5 :« vous m’en direz des nouvelles » => montre la confiance de Dubois L.7 : stéréotype de l’amoureux transi, tragédie (passion=souffrance) => amour sincère qui justifie les fausses confidences à venir L.8 : longue tirade du valet => montre l’importance de Dubois car à la base ce sont les maîtres qui disent les longues tirades L.8 : contraste entre les propos sérieux de Dorante et la familiarité de Dubois L.8 : « terreurs » : hyperbole => exagère les sentiments de Dorante en comparant son amour avec un terme péjoratif L.8 : « réussirez » : futur => assure la réussite de son plan II – la mise en place du stratagème de Dubois (ligne 9 à 16) L.9 : répétition de « je » et rythme ternaire => Dubois au centre de son plan et il donne du poids à sa formulation L.9 : « nous somme convenus » : passé composé + pronom « nous » => Dubois associe Dorante à son plan (il ne lui laisse pas le choix) L.10 : répétition de « toutes » => Dubois n’a rien laissé au hasard, il a tout prévu L.10 : anaphore en « je » : met en avant sa personne (égocentrisme) => Dubois à le rôle principal et décide du destin des autres personnages L.11 : « je vous conduis » : Dorante doit s’en remettre à Dubois L.11 : parallélisme de construction =>.... »

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