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Texte du commentaire: le Livre de ma mère, A. Cohen (chapitre 6)

Publié le 19/03/2011

Extrait du document

   Dans Le Livre de ma mère, publié en 1954, Albert Cohen a rendu hommage à sa défunte mère. Certains chapitres sont plus spécifiquement consacré aux souvenirs de son enfance à Marseille au début du siècle, dans le cas de ce passage dans lequel l'auteur raconte ses promenades du dimanche avec sa mère. À travers l'histoire d'une scène en particulier, il évoque le souvenir d'un représentant de son enfance, alors qu'elle représente deux exilés et regarde en arrière à la fois triste et ironique sur leurs difficultés à s'intégrer dans leur nouveau monde. Nous analysons donc l'histoire de souvenir d'enfance, alors nous verrons que l'auteur considère que cette mémoire avec un regard distant et ironique, et se termine en montrant comment cette histoire est aussi un hommage à la figure maternelle.

« «ridiculement bien habillés» (l.

10-11) et par comparaison ironique qui clôt le paragraphe deux: «Les gens habillés enaprès-midi, chanteurs mondains» (l.

21-22), ce qui suggère que l'enfant et sa mère sont comme duo sans public.Les deux personnages semblent se perdre dans un univers qui n'est pas pour eux, ils ne semblent pas avoir leurplace.

Au restaurant, ils ne savent pas comment se comporter.

L'utilisation des mots est significatif à cet égard:elles se déroulent «solennellement» (l.

25) et demander «timides» (l.

27) une bouteille de bière.

Leur comportementcontredit leur apparence modeste ostentatoire.

Le restaurant où ils s'arrêtent est assez misérable (une "petitecabane", l.

26) et a un nom ridicule dont l'orthographe est phonétique et de la fantaisie ("Dans Kass'Kroutt, L.

27).Ce nom est aussi à prendre à la lettre , en raison de dispositions prises déjeuner, qui met l'accent sur leur «malaise»(l.

31) que les yeux des autres, ils craignent que peut-être, comme le narrateur adulte, pourrait hésiter entredérision et la pitié:.

"Je pense que la pitié des deux dernières naïf »(l.

11).

Nous pouvons parler de l'ironie douce-amère sur cette évocation, et les jugements sur les personnages d'après le fait», émotionnel et même modérée »(l.25),« un peu maladroit »(l.

30) sont non sans tendresse.Si le narrateur des sourires sur leur attitude, il se sent aussi de la tristesse, et tente de brosser un portrait fortreluisant de sa mère. La mère est aussi omniprésent dans le passage dans le livre de A..

Cohen, dont le titre: Le Livre de ma mère, estégalement une dédicace.

Comme indiqué, les deux personnages de la mère et le fils sont inséparables, et la mère estprésenté comme une composante duo avec son fils, tous deux se sont rencontrés à un pluriel possessif («nous», arépété l.

4).

Ils semblent unis par des traits communs: ils sont «deux petits, bien habillés» (l.

5), ils partagent ungoût pour le simple plaisir de ces promenades du dimanche.

Surtout, le lien entre eux est très forte, exprimée dansl'hyperbole: «aimant faire des remontrances à Dieu» (l.

5).

D'autre part, le texte indique qu'il est à l'honneur de sonfils, elle était vêtue de luxe.

En se cachant derrière le ridicule en fait un portrait touchant et enrichissant.

L'ironie nefait pas nous faire oublier l'amour et l'admiration pour la figure de la mère pour la mère qui pourrait embellir la vie del'enfant, en transformant le tour mondain dimanche dans une célébration plus jamais.Tout dans le comportement de la mère reflète son amour pour son fils et le texte, comme le livre, apparaît commeune ode à l'amour maternel.

Cet amour maternel est évident à travers les actions de la mère: «Elle me tendit uneserviette ..." (L.

34), dont l'affection est soulignée par le mot «amour» (l.

35).

A sa mère.

Cohen est heureux defaire progresser ce moment d'intimité avec son enfant (l.

35-37).

Dévoué, affectueux, il fait de son mieux pourapporter du plaisir et de joie à son fils.

Le repas prend à cet égard valeur exemplaire et devient un magnifiquemoment de la célébration.

La liste des aliments (l.

33-34) reflète le désir de la mère pour répondre à son fils, pourfaire de cette journée spéciale.

Certains de ces aliments ont des connotations de l'Est "rogue, cassis rissole» (l.

33-34).

Le jeu de l'hyperbole: «splendeur orientale» (l.

32), "Wonderland" (l.

34) met en évidence l'émerveillement et lajoie des enfants.

Cette mère aimante est une parfaite maîtresse de maison serviettes de table à repasser amidons,tous préparés à l'avance (de "veille" l.

35).

Une femme simple qui se contente de ces moments avec son fils etronronne de plaisir anticipé (l.

36).Le texte n'est cependant pas sans un sentiment de tristesse, «personne ne se trouvait avec eux, personne ne sesouciait d'eux» (l.

12-13).

Cet accessoire unique a aussi ses inconvénients: la solitude de l'auteur tout à coupprivés de la présence maternelle et protectrice.

Parce que sa mère occupait une position centrale dans la vie etdans son imagination, le manque disparaît quand devient plus aiguë, et la douleur est encore plus difficile àsupporter.

La dernière phrase du texte introduit une rupture dans le ton et reflète la confusion de l'auteur.

Labrièveté de la phrase: «Elle est morte» (l.

37-38) sonne comme une sentence finale, un fait tragique.

Maintenant,tout est détruit, ce passé merveilleux est abolie, la mère n'existe que dans la mémoire.

L'auteur répète cette phrasecomme pour se convaincre de cette mort, comme s'il avait mal à y croire.

Et cette simple déclaration exprime plussusceptibles que les plaintes de la douleur de la perte. Vivre l'expérience du deuil, l'auteur, dans ce texte où se mêlent l'ironie à la nostalgie, le temps se réfugie dans lesouvenir d'un moment heureux de son enfance, il a passé le dimanche avec sa mère promenade de la Corniche àMarseille.

Manière de revivre un moment que la mère à qui il était si attaché, et lui rendre hommage.

texte texteironique et nostalgique, mais surtout de deuil qui exprime la douleur de l'auteur, qui ne se remet pas de cette perte.Maintenant, la solitude de l'auteur sera également à proximité ce qui a été la relation globale qui l'unissait à sa mèredans l'enfance. Sujet désiré en échange : http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-metaphysique-comme-oeuvre-raison-illusion-107640.html. »

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