Théâtre du 17e siècle

Au 17ème siècle comme au 16ème, les troupes de comédiens arrivent des Provinces à Paris pour réussir.  La Troupe de Molière (par exemple), l’une des troupes les connues avec la Troupe du Marais, fit faillite en 1644 pour cause financière et dut repartir en Province. Mais, en 1658, la troupe se réinstalla à Paris et suite au succès de la représentation de Nicomède  au Louvre devant le Roi et sa cour, la Troupe obtint la protection du Frère (Philippe d’Orléans) de celui-ci (Le Roi Louis XIV) et fut alors installé au Petit Bourbon. En 1661, la Troupe fut logée au Palais Royal avec la Troupe des Comédiens Italiens. Enfin, à la mort de Molière en 1673, la Troupe fusionna avec la Troupe du Marais et elles s’installèrent toutes deux dans l’hôtel Guénégaud (rue Mazarin) pour leurs représentations théâtrales. Il faut savoir, aussi, que toutes les Troupes n’avaient pas la chance d’être connues et donc, celles-ci avaient des vies de mendicité et elles étaient en général itinérantes (village, place de marché…) Pour finir, a place des comédiens dans la société était mitigée. Ils pouvaient, tout de même, viser l’ultime protection du Roi… qui leur assurait prospérité et tranquillité s’ils jouaient pour lui.   Représentation théâtrale au 17ème siècle     La scène était petite et éclairée par des chandeliers Fixés au mur et par des lustres     La Comédie    Au 17ème siècle, la comédie la plus populaire était la comédie d’intrigue issue des théâtres latins et italiens. Le schéma est le plus souvent lié à l’activité déployée par un jeune amoureux pour détourner les obstacles qui l’empêchent d’accéder à la jeune fille qu’il aime. Dans ce type de comédie, se déroulent des intrigues compliquées avec des déguisements, duels, naufrages, pirates, voleurs, et reconnaissance finale. A partir de 1640, elle s’engage dans la voie espagnole avec sa fantaisie, ses outrances, ses caricatures et son comique verbal. Exemple d’auteur : Molière (Jean Baptiste Poquelin) (1622-1673) Une de ses comédies d’intrigues les plus connues : Les Fourberies de Scapin (1671) Même si elle ne connaît qu’un faible ...