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L'école au 17e siècle 1

Publié le 25/09/2012

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L'école au 17e siècle 1. L'école : L'église recrute les enseignants mais ce sont les paroissiens qui les rémunèrent. Les tarifs sont fixés avec précision : le maître reçoit, par mois, des plus riches cinq sous, des moyens trois sous et demi et le compte donne quinze livres pour l'instruction des pauvres, s'il y en a au moins douze ! Les maîtresses sont moins payées que les hommes. Tout le monde n'est pas scolarisé car les familles n'en voient pas l'utilité, mais les parents sont tout de même obligés de payer l'écolage. Les maîtres et les maîtresses sont soumis à un règlement donné par le Curé. Les enfants reçoivent donc une instruction chrétienne et sont conduits à la messe chaque jour. On commence de faire attention à la salubrité des lieux et à la sécurité des élèves : l'école est équipée de toilettes, seul un enfant à la fois peut sortir pendant la classe, il est interdit de courir dans les lieux fermés, il n'y a pas de cour de récréation mais celle-ci se tient dans un lieu publics sous une surveillance des plus sages,... Cependant, les punitions se font toujours avec la verge et la férule (même si l'utilisation du bâton est interdite). Les effectifs sont évoqués pour la première fois dans un règlement : lorsque le nombre d'élèves dépasse soixante, les plus brillants enseignent aux moins avancés. En réalité, la scolarisation reste médiocre car les maîtres et les maîtresses sont très peu formés. A la campagne, les écoles sont rares (qu'un village sur vingt en possède une) et les pauvres reçoivent donc une instruction rudimentaire. L'enseignement de qualité (dispensé essentiellement dans les villes) est réservé aux enfants des familles bourgeoises et à ceux de la noblesse. Les privilèges sont la marque de la société d'Ancien Régime. Sous la tutelle de l'Eglise, l'école demeure alors, dans son ensemble, aux services de ceux-ci. 2. L'éducation : L'éducation à cette époque laisse peu de bénéficiaires ; elle ignore le peuple ou ne lui offre qu'une simple formation qualifiée de culture. Cet enseignement favorise les écoles qui se développent autour des paroisses ou les bâtisses fortunées. La formation de la jeunesse est basée sur le catéchisme et les chants d'église. Ces écoles dites gratuites sont organisées par les communes ou grâce à des fondations de bienfaisance, qui se multiplient au XVIIe siècle. Le nombre d'écoles varie beaucoup selon les régions et les époques; on trouve plus d'illettrés dans le Sud qu'au Nord et l'éducation se transmet principalement dans les villes. Jean Baptiste de La Salle fonde en 1684 à Reims un séminaire pour former ses maîtres d'école. Puis, en crée un autre à Paris avec une école d'application où les futurs maîtres acquièrent la pratique. Il ouvre ensuite une école professionnelle préparant au commerce et à l'industrie. Malgré leur succès les écoles des « Frères « ne touchaient que 35 000 élèves en 1790. Nous sommes encore loin du temps ou l'école est un droit et pas une charité. L'éducation secondaire laisse encore un plus petit nombre de privilégiés, de plus le contenu demeure figé et abstrait. Certes, grâce à Galilée, Kepler, Harvey, Vésale,... l'astronomie, la médecine, les mathématiques et la physique ont fait un b...

« Le 31 octobre 2011 Page 2 a) Quelques f acteurs ayant infl uencés l’apparition de la pédagogie et leurs conséquences : Le protestantisme est déterminant dans la scolarisation des enfants.

En effet, il est important que le peuple sache lire afin de pouvoir interpréter les Saintes Ecritures.

Puis , sur le modèle des protestants, les catholiques trouvent comme moyen d’évangélisation la lecture.

Jusqu’ici, l’enfant était dès son plus jeune âge mêlé aux adultes, il allait directement travailler au champ avec ses parents.

Au 17 e siècle , l’enfant devient un souci moral po ur les adultes qui remarquent toute l'importance de l’éducation.

C’est à cette période également qu’on met en avant le côté social des écoles, Démia déclare : « Ouvrir une éc ole, c’est fermer une prison ».

Cela amène à une augmentation considérable du nomb re d’écoles et donc d’élèves et commence à poser problème dans la pédagogie puisque , jusqu’ici, le maître recevait à tour de rôle ses élèves.

Il faut donc trouver des méthodes précises pour gérer une classe , ce qu’on appelle ici la pédagogie.

Ces procédés prennent en compte l’organisation du temps, de l’espace, des contenus à voir, … A cette époque , l’enseignant n’a presque aucune formation, il apprend sur le tas.

Ceux qui exercent ce métier sont souvent ceux qui n’ont pas trouvés de place ailleurs.

Mais dès le moment où des problèmes d’enseignement surviennent, on comprend qu’il leur faut une formation particulière.

b) La pédagogie comme nouveau savoir méthodique sur l’enseignement dans les écoles : La méthode d’enseignement n’est plus centrée sur la matiè re mais s’intéresse aussi à celui à qui on s’adresse.

Il faut donc une méthode pour gérer le collectif.

Il faut que tous aient accès au contenu sans tenir compte des différences individuelles, on appelle cela l’enseignement simultané.

Pour ce ci, il faut qu e le maître puisse voir tous ces élèves, on réarrange donc la classe en mettant le maître face à ses élèves.

On invente les tableaux de lecture sur les murs de la classe.

Puis , grâce à l’invention de l’imprimerie, le livre n’est plus un luxe.

Tous les élèv es ont donc le même livre.

Ce dernier devient un objet de consommation courante.

La gestion du temps devient aussi importante.

Il ne doit pas y avoir de temps mort dans la journée, chaque activité se déroule à une heure fixe, on instaure donc les horaires.

Puis , il y a la gestion de l’espace, chaque écolier aura sa propre place.

On adapte les chaises et les tables à la taille de l’enfant afin qu’il puisse bien écrire.

Le maître doit gérer les déplacements silencieux dans la classe afin que cela ne perturbe pas la leçon.

Ils doivent se mettre en rang deux par deux pour sortir de la classe.

On instaure une série de signes qui permettent l’exécution de tâches en silence , par exemp le : commencer à lire, prière,… La conduite en classe des élèves est très surveill ée.

On préfère à cette époque remplacer les châtiments corporels par des humiliations (bonnet d’âne, banc du déshonneur ,…).

Quan t aux bons élèves, on ne va plus les récompenser avec une marque d’affection mais en leur offrant un livre, des images ou une figurine de plâtre par exemple.

On distingue le savoir en trois catégories : - La formation chrétienne : Il s’agit d’influencer les enfants, de les faires devenir de bons chrétiens, croyants, fidèles et pratiquants.

Ceci, qu’ils soient catholiques ou protes tants.

- La maîtrise des rudiments : Avant le 17 e siècle, la première langue enseignée pour la lecture est le latin.

En effet, c’est la langue de l’Eglise et elle est plus facile à apprendre que le français.

Au début du siècle, on commence à favoriser la langue maternelle car e lle. »

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