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Ultima verba

Publié le 03/11/2012

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Introduction :     Ultima verba, de Victor Hugo, est une réponse. IL est engagé dans un dialogue implicite avec l’Empereur. C’est une réponse d’opposition : l’expression d’un refus à une proposition qui est une proposition d’amnistie (lorsque le gouvernement propose d’annuler les condamnations). Le titre : « Dernière parole «. Le dernier titre devait être « moi« => c’est une parole prophétique, c’est une espèce d’insistance médiatrice entre l’ombre et la lumière. Au début du poème de Nox, il y a une voix anonyme, puis il y a une évolution : la voix n’est plus anonyme, c’est « moi « => positivité d’un espoir. Caractère sacré du titre « ultima verba « (presque une formule). Latin : langue liturgique et des écritures. Titre propice à montrer que c’est le dernier poème du recueil. Cela souligne également le retour en arrière. La parole institue une décision, la parole va se transformer en acte. Le titre renvoie aux dernières paroles du poème « je serai celui-là «, qui renvoie au titre précédent « moi «. Le sens du poème est dans les dernières paroles. Ultima veba a une rime intérieure. Correspondances antre les rimes du titre et des vers de la dernière strophe. Musicalité du titre en latin alors que le titre en français est saccadé avec le « r «. Le titre latin en dit beaucoup plus en moins de mots. C’est une formule (maximum de choses avec le minimum de mots, étant poétique). Denier poème des châtiments qui répond au bruit d’amnistie. La première partie e...

« Lecture du texte XVII - Ultima verba Du vers 36 à la fin Mes nobles compagnons, je garde votre culte Bannis, la république est là qui nous unit.  J'attacherai la gloire à tout ce qu'on insulte  Je jetterai l'opprobre à tout ce qu'on bénit ! Je serai, sous le sac de cendre qui me couvre,  La voix qui dit : malheur ! la bouche qui dit : non ! Tandis que tes valets te montreront ton Louvre,  Moi, je te montrerai, césar, ton cabanon. Devant les trahisons et les têtes courbées,  Je croiserai les bras, indigné, mais serein.  Sombre fidélité pour les choses tombées,  Sois ma force et ma joie et mon pilier d'airain ! Oui, tant qu'il sera là, qu'on cède ou qu'on persiste, Ô France ! France aimée et qu'on pleure toujours, . »

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