Un critique estime que ''le drame apparaît comme le miroir de la totalité d'une société''. Dans quelle mesure pensez-vous que cette affirmation puisse s'appliquer au drame romantique que vous avez étudié cette année ?
Publié le 03/03/2012
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I - FICHE SIGNALETIQUE Le sujet ne semble pas difficile à traiter : il porte sur une des caractéristiques fondamentales du genre étudié. Il est donc sans surprise. Les thèmes abordés sont les suivants :drame, société, et de manière implicite, pouvoir, peuple. L'analyse du sujet devait être rigoureuse et interpréter la métaphore du miroir. C'est un sujet de réflexion sur une oeuvre étudiée dans l'année : on ne pouvait pas exiger la connaissance de plusieurs drames (mais celle-ci pouvait à titre facultatif enrichir la réflexion).
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- Lorenzaccio a souvent été considéré comme le modèle le plus abouti du drame romantique. Dans quelle mesure cotte affirmation est elle justifiée ?
- Paul Valéry, décelant en Baudelaire l'âme d'un classique, écrivait en 1924 (Variété II, Gallimard) : «Classique est l'écrivain qui porte un critique en soi-même et qui l'associe intimement à ses travaux... qu'était-ce après tout que de choisir dans le romantisme et que de discerner en lui un bien et un mal, un faux et un vrai, des faiblesses et des vertus, sinon faire à l'égard des auteurs de la première moitié du XIXe siècle ce que les hommes du temps de Louis XIV ont fait à l'égard d
- « En tant qu'artistes, nous n'avons peut-être pas besoin d'intervenir dans les affaires du siècle. Mais en tant qu'hommes,oui », écrit Albert Camus. Pensez-vous que ce propos puisse s'appliquer particulièrement aux écrivains ?
- « Combien elles [Clytemnestre et Électre] se ressemblent ! Toutes deux viriles et toutes deux privées d'amour. À maints égards, sous sa froideur, Clytemnestre apparaît aussi blessée, aussi pathétique qu'Électre », estime Charles Mauron (Le Théâtre de Giraudoux, 1971). Cette affirmation vous paraît-elle fondée ?
- Selon Lévi-Strauss, l'écriture "paraît favoriser l'exploitation des hommes avant leur illumination". Dans quelle mesure, à votre avis, certaines technologies nouvelles propres à notre société (informatique, audiovisuelle…) permettent-elles de vérifier ou de contester cette affirmation ?