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« Une nuit de Cléopâtre », conte oriental de Théophile Gautier

Publié le 18/03/2014

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Poète, conteur, roman¬cier, Théophile Gautier manifeste comme la ma-jorité de ses contempo¬rains un extraordinaire engouement pour les contrées lointaines et exotiques. Mais, alors que certains comme Bau¬delaire voyagent inté¬rieurement, l'auteur du « Capitaine Fracasse « fait partie des roman¬tiques qui éprouvent un irrépressible désir de courir le monde. Très tôt, l'Égypte le fascine, et on oublie que, avant d'écrire son fameux « Roman de la momie «, Théophile Gautier a rêvé d'« Une nuit de Cléopâtre «.

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« grand séducteur et entame une vie sentimentale qui res­ tera longtemps tumultueuse.

Vers 1837, il entreprend la ré­ daction du roman qui le con­ sacrera comme un auteur majeur du XIX • siècle, le fa­ meux Capitaine Fracasse, qu'il n'achèvera vraiment que trente ans plus tard ! A la redécouverte de l'Orient A u XIX • siècle, l'Orient connaît un engouement croissant.

Redécouvert à la faveur des campagnes napo­ léoniennes, il devient la des­ tination privilégiée d'artistes et d'aventuriers de tout crin.

Si, au début du XIX• siècle, ces voyages lointains consti­ tuent encore de véritables expéditions, à partir de 1840 le développement des liai­ sons ferroviaires et maritimes les rend plus faciles.

Sans que l'on puisse encore parler de « voyages organisés », les vi­ siteurs suivent tous le même circuit : d'abord la Grèce, puis la Turquie et enfin la Pa ­ lestine et l'Égypte.

Il s'agit de marcher sur les pas des An­ ciens, soudain remis au goût du jour.

Les récits de voyages se mul­ tiplient, des peintres s'expa­ trient, égyptologues et scien­ tifiques vont de découverte en découverte.

Les Parisiens s'émerveillent devant les ves­ tiges de l'Orient, se passion­ nent pour les travaux de Champollion, assistent avec curiosité à l'érection d'un obélisque sur la place de la Concorde.

Les romantiques sont certai­ nement les plus sensibles à cet attrait pour l'Orient.

Pourtant, il est plus appro­ prié de parler de goût du pit­ toresque que d'exotisme, certains d'entre eux décri­ vant des contrées qu'ils n'ont jamais visitées.

C'est le cas de Victor Hugo qui, dans Bug­ Jargal, évoque les Antilles où il ne s'est pourtant jamais rendu, mais aussi de Théo-. »

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