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VALADE (Léon)

Publié le 20/05/2019

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VALADE (Léon), poète français (Bordeaux 1841 - Paris 1884). D'abord secrétaire de V. Cousin, il fait carrière dans l'administration de la ville de Paris, où il rencontre P. Verlaine. Il publie quelques poèmes dans la Renaissance littéraire et artistique, collabore au Parnasse contemporain et fait paraître en collaboration avec Albert Mérat un recueil de vers : Avril, mai, juin (1863). En 1868, ils donnent une traduction de Y Intermezzo de H. Heine. Valade a laissé

 

plusieurs volumes de vers (X mi-côte, 1873 ; l'Affaire Arlequin, 1882 ; Nocturnes, 1886 ; Poésies posthumes, 1890) ainsi que des comédies en vers {Molière à A uteuil, 1876 ; le Barbier de Pézemas, 1877 ; les Papillotes, 1883 ; la Raison du moins fort, 1889).

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)VALADE Léon (1841-1884).

Né à Bordeaux, Léon Valade finit ses études au lycée Louis-le-Grand puis devient le secrétaire de Victor Cousin, dont il recopie les manuscrits.

Enfin, il entre comme rédacteur aux bureaux de la Ville de Paris, où il rencontre Albert Mérat et Verlaine, et où, au contraire des deux autres, il restera jusqu'à sa mort.

Valade apparaît en effet comme un tem­ pérament casanier, à l'existence sans histoire, au physi­ que souffreteux agrémenté d'une barbe noire et d'un cache-nez : « On efit dit [ ...

] quelque poète persan, [ ...

] quelque descendant d'Hafiz et de Sadi ».

Sa carrière lit­ téraire commence par des poèmes dans la Renaissance littéraire et artistique et une collaboration au Parnasse contemporain, dont l'esthétique n'est pourtant pas exac­ tement la sienne.

Valade publie également avec son ami Mérat (on les appelait Verrat et Malade!) Avril, mai, juin (1863), un recueil de poésies qui plut à George Sand, puis une traduction de l'Intermezzo ( 1869) de Henri Heine, un poète qu'il adore et dont il adaptera plusieurs pièces dans le recueil des Nocturnes (1880).

Amateur éclectique, il apprécie également Victor Hugo, dont il est 1' ami et dont il partage les opinions républicaines.

En VAL D'AOSTE 1873, il publie A mi-côte, qui est son grand livre, celui en tout cas qui, parmi les poètes, le fait considérer comme un maître.

Il aura le temps, avant sa mort, de s'intéresser au théâtre et de donner quatre comédies en vers, parfois écrites en collaboration : Molière à Auteuil ( 1876).

le Barbier de Pézenas (1877), les Papillotes ( 1883), la Raison du moins fort ( 1889).

On y découvre un vrai talent de dialoguiste.

Au premier abord, la poésie de Valade peut sembler fade, surtout quand on la compare aux acrobaties, aux excès du Parnasse puis des symbolistes.

Pourtant ces vers réussissent à redonner un poids aux mots les plus simples par un emploi mesuré et classique.

Le poète parvient, souvent dans des formes courtes, à restituer une impression, un matin en forêt, un dimanche de soleil, une couleur vénitienne.

Pas de grandes tirades ou d'envolées artificielles chez Valade, qui tient en horreur ceux qu'il estime prétentieux ou excessifs : Caro, Sarcey ou Zola.

Quant à lui, il préfère un ton modéré, celui de la confi­ dence, du lyrisme discret et nuancé qu'il faut savoir écouter: Prenez mon livre comme il Vous agrée; ô mo inea u sobre, Savourez mon grain de mil.

BIBLIOGRAPHIE Poésies (préf.

de C.

Pclletan), Paris, Lemerre.

1887; Poésies posthumes, Pari s, Lemerre, 1890.

A.

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