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VERLAINE : vie et oeuvre

Publié le 05/01/2012

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verlaine

Cet art, cherchant à suggérer une atmosphère vague et mystérieuse, a recours à tous les effets de style qui donnent une telle impression : fausse naïveté, langue enfantine, rupture des rythmes trop marqués grâce à des enjambements; à des rimes intérieures qui se correspondent subtilement à des places inattendues; à une sorte d'amollissement, d'imprécision de la courbe sonore. C'est ce genre d'art que désigne surtout le nom de symbolisme, car les mots y sont moins la représentation d'un sens précis que le symbole d'un autre plan de réalité, ici un état d'âme suggéré et non décrit.

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« basés sur des jeux de brèves et de longues ; cf .

aussi : • Les Chevaux de.

Bois • (Sagesse) el Romances sans Paroles ; -les jeux de sonorités ...

·et il faudrait citer presque tous les vers 1 -les combinaisons métriques inédites (voir Crimen Amoris en vers de 1.1 pieds, car • l'impair (est) plus 9ague et plus so­ luble dans l'air •· Cet art, cherchant à suggérer une atmosphère vague et mystérieuse, a recours à tous les effets de style qui donnent une telle impression : fausse na'iveté, langue enfantine, rup­ ture des rythmes trop marqués grâce à des enjambements; -à des rimes intérieures qui se correspondent subtilement à des places inattendues; à une sorte d'amollissement, d'im­ précision de la courbe sonore.

C'est ce genre d'art que désigne surtout 'le pom de symbolisme, car les mots y sont moins la représentation d'un sens précis que le symbole d'un autre plan de réalité, ici un état d'âme suggéré et non décrit.

Très caractéristique de cette tentative, la pièce : • L'espoir luit comme un brin de paille ...

• (Sagesse) s'efforce de recons­ tituer l'état de rêve d'un fiévreux, avec des bribes de percep­ tion du monde habituel qui lui parviennent par bouffées.

On lira surtout dans : e Potlmes liaturnlens (1867) 1 - u,.

rtOII familier (de sonorité Baudelairiennfl) .

Charl80n rr A• · lem'lf (qui anuooCII l'art de Rimbaud).

e ii'~ tes Galantes (1869) : - uu monde irréel, fantomatique, léger et triste comme dans les tableaux de Watteau ; ont spécialement lnspir~ la musique de De buS~~ y et de Gabriel Fauré : Claù de Lune, Sur l'herbe, Lea lngénua, Fantoche•, En bateau, Mandoline, Colo111bine, En 1ourdine ..

Uo Onal terrible et poignant : Colloque StntimmiAl.

eLa !Jonlle Chanson (1870): -(chants d'amour ...

éphémère, pour sa femme) : Puiaque l'aube gra1 •dit.

.

.

, A"ant gue tu ne t'en aille• ..

, LA lune bla.nche, J'alla.ia par des chemiM perfides ...

e Romances sans paroles (1876) 1 -(encore de là musique 1) i .C'elt feziAI · la.n,c.ureUBc .•.

, Il p~urt. »

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