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VIGNY (Alfred, comte de)

Publié le 22/05/2019

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vigny

VIGNY (Alfred, comte de), écrivain français (Loches 1797 - Paris 1863). Issu d'une famille aristocratique de militaires et de marins fidèles à l'Ancien Régime, dont les récits ont bercé son enfance, il échappe, en 1814, à la honte de devoir servir l'usurpateur et entre aux

mousquetaires rouges ; il accompagne Louis XVIII à Gand lors des Cent-Jours. En 1816, lors du licenciement des compagnies rouges, il est versé dans la garde royale puis, en 1823, au 55* de ligne, avec le grade de capitaine. En 1827, il éprouve la double déception de ne pas participer à la guerre d'Espagne (séjour aux Pyrénées d'où naîtra le Cor) et de ne pas être promu comme il l'espérait. Il se fait alors réformer. Épris de Delphine Gay (future de Girar din), Vigny épouse en 1827 une Anglaise, Lydia Bunbury. Rentré à Paris, il recommence à fréquenter les cénacles romantiques — catholiques et légitimistes, mais aussi profondément marqués par l'exemple de Byron —, auxquels il s'était déjà mêlé de 1820 à 1823.
Ses premiers Poèmes, avec « Hélé na », avaient paru en 1822; en 1824, il avait publié Éloa ou la Sœur des anges. Ses Poèmes antiques et modernes (1826) comprenaient des poèmes bibliques (« Moïse », « le Déluge »), et des pièces du genre troubadour (« la Neige », « le Cor »). En 1829, le recueil s'accrut de nombreux poèmes ; puis deux « élévations », « Paris » (1831), « les Amants de Montmorency » (1832), s'y insérèrent en 1837. Cependant, dès la fin de sa carrière militaire, il avait préparé des œuvres en prose : le succès de Cinq-Mars (1826), roman historique et philosophique (la monarchie absolue, en abaissant la noblesse, a préparé la Révolution), l'encourage dans cette voie ; il écrit alors deux volumes de récits à thèse : Stello (1832), sur la fatale destinée des poètes, et Servitude et Grandeur militaires (1835), sur la fatale destinée des soldats. Au théâtre, il avait participé à la bataille romantique (Othello, 1829). En 1831, il fait représenter la Maréchale d'Ancre, drame en prose, et surtout, en 1835, Chatterton, une des pièces maîtresses du procès de la société marchande par les romantiques. Toute cette production est à lire dans le cadre d'une condamnation sans appel du régime né de-la révolution de Juillet, sans honneur et sans valeurs.
Après 1837, date de la mort de sa mère
vigny

« mousquetaires rouges ; il accompagne Louis XVlll à Gand lors des Cent-Jours.

En 1816, lors du licenciement des compagnies roug es .

il est versé dans la g ar de royale puis, en 1823, au 55" de ligne, avec le grade de cap it aine .

En 1827, il éprouve la double déception de ne pas participer à la guerre d'Espagne (séjour aux Pyrénées d'où naltra le Cor) et de ne pas être promu comme il l'espérait.

Il se fait alo rs réformer.

Épris de Delphine Gay (future Mme de Girar ­ din), Vigny épouse en 1827 une Anglai se, L ydi a Bunbury.

Rentré à Paris, il recommence à fréquenter le s cénacles romantiques -catholiques et légiti­ mistes, mais aussi profondément mar­ qués par l'exemple de Byron -.

auxquels il s'était déjà mêlé de 1820 à 1823.

Ses premiers Poèmes, avec « Hélé· na>>, avaient paru en 1822; en 1824, il avait publié Eloa ou la Sœur des an­ ges.

Ses Poèmes antiques et modernes (1826) comprenaient des poèmes bibli· ques («Moise», «·le Déluge»), et des pièces du genre troubadour ( « la Neige >>, «le Cor» ).

En 1829, le recueil s'accrut de nombreux poèmes; puis deux. »

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