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villa triste de patrick mondiano

Publié le 02/11/2013

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«VILLA TRISTE« Patrick Modiano L'histoire se déroule aux années soixante. Victor Chmara a 18 ans et il se cache parce qu'il a peur. Il rencontre le Docteur « La Reine Astrid « et Yvonne avec son dogue allemand. « Villa Triste « a été écrite en 1975. Cette oeuvre a été adaptée au cinéma. Patrick Modiano est membre du Festival de Cannes en 2000. Il a dédié cette oeuvre à plusieurs personnes : à son frère Rudy qui était mort à cause d'une maladie de sang en 1957. Alors, son enfance a été brusquement cassée. A son épouse Dominique A sa fille Zina Modiano s'appuie sur une langue fluide parsemée de petites formules moqueuses pour donner un tour grave et malgré tout sensible à son romain. Grâce à cet équilibre habile, il esquisse. Les contours d'un homme enquêtent de repères pour supporter sa mémoire tout comme il était jeune en quête d'immobilité et de racines. Et si les estivants ridicules et artificiels ne sont pas tout à fait détestables. C'est peut être parce que le mystère qui plane donne un caractère intangible à cet été binant. Il s'agit d'une méditation sur la faite du temps et la peur de vivre. Le personnage principal est un éternel intrus. Modiano tient ses promesses ; c'est un écrivain de style net qui a le sens de l'économie et qui partag&...

« suisse, afin d’échapper à son hypothétique conscription pour l’Algérie, le narrateur y fait la rencontre d’Yvonne, jeune « comédienne » avec laquelle il va vivre un été inoubliable, suspendu hors du temps pour mieux s’oublier d ans l’instant présent.

Quelques touches judicieuses et pertinentes suffisent à créer un décor ou à mettre en place l’atmosphère nonchalante d’une station balnéaire au début des années soixante : le silence des après-midi écrasés de chaleur, la douceur des soirées au bord du lac ou encore la participation des héros à un concours d’élégance fort compassé.

Ce roman qui présentait une rupture avec la thématique habituelle de l’écrivain, annonce la seconde phase d’une carrière où prédomine l’attention accordée aux parcours individuels et à la flétrissure du temps. Les personnages sont un peu fous.

Ils ont peur de quelque chose sans sa voir quoi.

L’héros croit à une utopie que la Suisse est le paradis.

(«La Suisse n’existe pas »).

Il ne se sent pas bien.

Il est cyclothymique.

Il veut s’enfuir pour que personne ne le voie.

Il a peur que tout le monde pensent négativement de lui parce qu’il n’est pas courageux.

Il a besoin d’estimer plus de lui.

Le narrateur donne beaucoup de détails pour montrer que le passé n’a pas fini.

Le passé est là.

A ce point Modiano montre son refus d’accepter la mort de son frère.

Le narrateur est oisif. Au cours des dernières années, Modiano a multiplié les figures de femmes dans ses œuvres, trouvant sans doute dans leur sensibilité et leur vulnérabilité un écho à ses préoccupations personnelles. Résumé « Un été des années soixante, 1958, réfugié dans une ville d’eaux à la frontière suisse, afin d’échapper à son hypothétique conscription pour l’Algérie ; Victor Chmara, dix-huit ans, fait la connaissance d’ Yvonne Jacquet, jeune « comédienne » avec laquelle il va vivre un été inoubliable, suspendu hors du temps pour mieux s’oublier dans l’instant présent.

D’étranges personnages hantent cette ville d’eau, comme cet extravagant docteur Meinthe qui se livrait à d’étranges opérations sur des blessés arrivés on ne sait d’où, alors qu’a lieu la guerre d’Algérie et que bien des combines louches profitent de l’époque troublée pour fleurir en sourdine.

Des années plus tard, le narrateur retourne dans la ville d’eaux et y voit de loin Meinthe se conduire en vieil homosexuel excentrique et provocateur, qui s’autoproclame par dérision « reine des Belges ». Victor Chmara évoqué, par intermittences, le souvenir, nostalgique et lucide, de sa relation avec Yvonne et Meinthe : escapades en voiture, excursions sur le lac, fêtes, les trois amis passent leurs journées à ne rien faire ou , tout au plus, à préparer un concours d’élégance automobile pour la « Coupe Houligant ». Meinthe leur demandait de séjourner dans sa maison, qu’il appelait « la Villa Triste » ; ils y satisfaisaient leur « aptitude à l’abandon », y « traversaient des jours et des nuits de délicieuse prostration », étant toutefois importunés par les appels d’un. »

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