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VILLEMAIN (Abel François)

Publié le 22/05/2019

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VILLEMAIN (Abel François), critique et homme politique français (Paris 1790 -id. 1870). Professeur couronné par l'Université (il enseigna l'éloquence française à la Sorbonne de 1816 à 1828) et l'Académie française (qui distingua son Éloge de Montaigne en 1812 et son Éloge de Montesquieu en 1816, avant de l'accueillir en 1821 parmi ses membres), conférencier mondain, il devint, grâce à son poème en prose Lascaris (1825) célébrant la Grèce en lutte pour son indépendance, l'une des idoles des libéraux. Député (1829), pair de France (1832), ministre de l'instruction publique (1839-1844), il s'attacha à la réforme de l'enseignement secondaire. Son Cours de littérature française qui rassemble son Tableau de la littérature française au XVIIIe s. (1828-29) et son Tableau de la littérature au Moyen Âge, en France, en Espagne et en Angleterre (1830), ses Études de littérature ancienne et étrangère (1846), son Choix d'études sur la littérature contemporaine (1857) substituent la critique historique à la critique dogmatique et marquent les débuts de la littérature comparée.

« VILLEMAIN Abel François ( 1790-1870).

Abel Ville­ main1 après de brillantes études de lettres et de droit, voit son Eloge de Montaigne, son Discours sur les avantages et les inconvénients de la critique (1814 ), son Éloge de Montesquieu ( 1816) successivement couronnés par une Académie française où il entre en 1822, à trente-deux ans, et dont il sera élu secrétaire perpétuel en 1834.

Grand commis de la Restauration, il obtient, en 1816, la chaire d'éloquence et de littérature française à la Sor­ bonne, s'essaye au roman didactique (Lascaris ou les Grecs du xV" siècle, 1825) et à J'histoire.

Libéral, il se dresse contre Je pouvoir des ultra-royalistes, fait de sa chaire une tribune, et conquiert la popularité par les habi­ les allusions qui parsèment ses cours de 1827-1829. »

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