VILLON : BALLADE DES PENDUS
Publié le 04/10/2011
Extrait du document
Freres humains qui après nous vivez,
N'ayez les cuers contre nous endurciz,
Car, se pitié de nous pouvres avez,
Dieu en aura plus tost de vous merciz.
Vous nous voyez cy attachez cinq, six:
Quant de la chair, que trop avons nourrie,
Elle est pieça devorée et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et pouldre.
De nostre mal personne ne s'en rie :
Strophe 1 : appel à la pitié des hommes et au pardon de Dieu.
Strophe 2 : évocation de la justice humaine et espoir en la grâce divine.
Strophe 3 : le spectacle effrayant de la mort, la déchéance du corps après celle de l'âme.
Strophe 4 : l'ultime recours : foi et prière.
«
1.
- DÉFINITION : poème à forme fl.xe : ballade.
»
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