Devoir de Philosophie

VITET (Louis, dit Ludovic)

Publié le 22/05/2019

Extrait du document

VITET (Louis, dit Ludovic), homme de lettres français (Paris 1802 - Versailles 1875). Il est sans doute le premier à avoir perçu l'importance du romantisme au temps où il n'était encore que le « genre romantique ». Partisan de la modération et du « juste milieu » en politique, il prêche la révolution dès qu'il s'agit d'esthétisme. L'on connaît sa fameuse déclaration au Globe : « Le goût en France attend son quatorze juillet. » Lui-même revêtira discrètement la tenue de sans-culotte en ouvrant, avec sa trilogie dramatique sur la Ligue (les Barricades 1826 ; les États de Blois, 1827 ; la Mort de Henri III, 1829), la voie au drame historique ; mais ses pièces ne sont pas destinées à la scène et ne se veulent qu'une nouvelle manière d'écrire l'histoire. C'est que, outre ses travaux de critique littéraire et de musicologue, Vitet se consacre à l'histoire : ardent défenseur du patrimoine, il a précédé Mérimée comme inspecteur général des Monuments historiques et réuni le fruit de ses enquêtes dans ses Fragments et Mélanges (I : Beaux-Arts, critique littéraire et artistique ; II : Archéologie du Moyen Âge, 1846).

« VITET Louis, dit Ludovic (1802-1873).

Critique, histo­ rien, inventeur de genres nouveaux, Ludovic Vitet révèle une riche personnalité, et il laisse une œuvre qui mérite­ rait d'être plus souvent citée chaque fois qu'il s'agit de mieux comprendre l'héritage romantique.

Sainte-Beuve n'a-t-il pas vu en lui «un des écrivains qui ont le plus contribué comme critiques à l'organisation et au déve­ loppement des idées nouvelles dans la sphère des arts »? On se souvient du très brillant inspecteur général des monuments historiques ( 18 30) , qui, soutenu par Guizot et Casimir Périer (dont il épousa la nièce), jeta les bases d'une archéologie moderne et rigoureuse et, un des pre­ miers, fit connaître l'étendue du patrimoine français.

On a tout à fait oublié qu'il fut secrétaire général d'un obscur ministre du Commerce, Duchâtel; puis vice­ présiden! de l'Assemblée législative, incarcéré après le coup d'Etat du 2-Décembre; enfin, député de la Seine­ Inférieure (1871 ), ayant foi en une « république conservatrice».

L'écrivain ne paraît pas avoir laissé de trace plus profonde.

Pourtant Vitet fut, à son époque, aussi écouté. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles