Voltaire
Publié le 21/02/2015
Extrait du document
«
Voltaire aime le confort, les plaisirs de la table et de la conversation, qu'il considère, avec le théâtre, comme
l'une des formes les plus abouties de la vie en société.
Soucieux de son aisance matérielle, qui garantit sa
liberté et son indépendance, il acquiert une fortune considérable dans des opérations spéculatives qui
préfigurent les grandes spéculations boursières sous Louis XVI et dans la vente de ses ouvrages, ce qui lui
permet de s'installer en 1759 au château de Ferney et d'y vivre sur un grand pied, tenant table et porte ouvertes.
Le pèlerinage à Ferney fait partie en 1770-1775 du périple de formation de l'élite européenne éclairée.
Investissant ses capitaux, il fait du village misérable de Ferney une petite ville prospère.
Généreux, d'humeur
gaie, il est néanmoins chicanier et parfois féroce et mesquin avec ses adversaires comme Jean-Jacques
Rousseau ou Crébillon1.
Considéré par la Révolution française — avec Jean-Jacques Rousseau, son frère ennemi —
comme un précurseur, il entre au Panthéon en 1791, le deuxième après Mirabeau.
A cette même période, la voie
dans laquelle il habitait à Paris au moment de sa mort sera baptisé "Quai Voltaire".
Célébré par
la IIIe République(dès 1870, à Paris, un boulevard et une place portent son nom), il a nourri, au xixe siècle, les
passions antagonistes des adversaires et des défenseurs de la laïcité de l'État et de l'école publique, et,
au-delà, de l'esprit des Lumières..
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