Vous allez quitter le collège: êtes-vous impatient de vous engager dans une nouvelle voie ou, au contraire, appréhendez-vous ce moment ?
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
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efforts sont justement récompensés et ils sont fiers, eux qui à mon âge, travaillaient déjà, de m'ouvrir la voie desétudes secondaires.De plus, d'un point de vue très égoïste, je pense qu'au lycée, je vais rencontrer de nouveaux amis et trèscertainement faire des expériences passionnantes.
Si j'en crois les romans que j'ai lus, les grands changementss'accompagnent de grandes révélations...
Et je compte surtout durant mes années lycée trouver le grand amour : jeme vois très bien dans le rôle de Roméo !
J'ai donc toutes les raisons de me réjouir de l'avenir.
Pourtant, à certains moments, l'angoisse me saisit : lesincertitudes du futur m'assaillent et je cherche vainement une planche de salut.
< 2e partie : mais j'appréhende>
Oui, j'avoue que j'appréhende de m'engager dans la voie nouvelle qui s'offre à moi.
A certains moments, la nostalgiem'étreint à l'idée de quitter mon bon vieux collège, mes amis et mes ennemis...
et même Madame Montagne, notreDirectrice au regard d'acier ! Comment renoncer à tout cela? Car dire bonjour à l'avenir, cela signifie dire adieu aupassé.
Et ce passé est pour moi encore plein de sève.
Alors, je suis comme Siddhartha à la veille de quitter lamaison paternelle : j'ai le sentiment que mon existence prend un tournant définitif et que je laisse derrière moi unepremière vie.A cela, s'ajoute la peur de l'inconnu : certes, j'adore le changement, certes, j'ai une petite idée de ce qui m'attendmais à vrai dire, rien n'est précis.
Et si dans les bons moments je fais des châteaux en Espagne, j'ai parfois aussi descrises d'angoisse qui me font bondir en arrière comme si devant moi s'ouvrait un précipice sans fond.
Alors une voixmurmure au creux de mon oreille : «Un aujourd'hui vaut deux demain »...
« Mieux vaut tenir que courir»...
Tous cesproverbes de la sagesse populaire nourrissent perfidement mon appréhension !Aujourd'hui ? C'est encore le collège, c'est-à-dire jusqu'à un certain point, l'enfance...
L'an prochain, on passe auxchoses sérieuses.
A deux ans du bac, j'aurai beaucoup de travail : des dissertations compliquées, des problèmes demaths infaisables.
Comment vais-je m'en sortir? Impossible de compter sur qui que ce soit : succès ou échec, monavenir est sous ma responsabilité.Cette solitude que je pressens me donne froid dans le dos.
Et si je laisse errer mon imagination, j'entrevois aveceffroi un avenir plus lointain encore...
Le choix d'une profession...
Les fardeaux de l'âge adulte...
< Conclusion >
Je me sens donc très partagé face aux nouvelles orientations que va prendre ma vie.
D'une minute à l'autre, la joielaisse place à l'anxiété et inversement.
Bien sûr, j'ai conscience d'être à un âge où l'avenir est encore chargé depromesses fabuleuses.
Et je me sens alors comme Edmond Dantès qui plein d'espoirs et d'appréhension ouvre lecoffre de l'abbé Faria dans l'île de Montecristo : à l'intérieur, des diamants et des bijoux scintillent de mille feux.
Maisparfois, l'appel du passé est bien plus fort que les promesses de l'avenir.
Et dans ces moments-là, j'ai envie de memettre à quatre pattes et de jouer avec un Mécano !.
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