Vous mettrez en évidence la tonalité pathétique de la scène de Phèdre.
Publié le 30/01/2017
Extrait du document
«
Œ none « Le ciel mit dans mon sein une flamme funeste/ La détestable
Œ none a
conduit tout le reste » (v.10-11).
Elle assure ainsi sa propre défense.
Lorsque Thésée admet son erreur, elle utilise le champ lexical de la faute tel
que «la détestable OEnone ...» (v.11); « … , instruit de ma fureur;» (v.12); « … lui
faisait horreur.» (v.13) et «La perfide, abusante ...» (v.14).
Les aveux de Phèdre sont toutefois douteux car elle s’accuse « C’est moi
qui … » (v.8), tout en se victimisant, créant une antithèse.
Dans ce dénouement, le discours de Phèdre devient un véritable éloge visant
à innocenter Hippolyte : « rendre son innocence »(v.2) « Il n’était point coupable
» (v.3).
Enfin la tirade de Phèdre a pour but d’émouvoir le spectateur, créant un
sentiment de pitié pour sa souffrance et sa mort qui est de plus en plus proche.
Phèdre meurt alors comme une héroïne, victime de sa passion.
Nous observons que l’auteur a choisi une mort par empoisonnement qui,
contrairement au suicide, permet à Phèdre d’avouer sa faute puisque cette mort
est plus lente.
II- Bienséance
Lors de la première réplique de Thésée dans cette scène, un champ lexical
de la lamentation est identifié, par exemple «infortuné» (v.4),
«condamné»(v.5) et «cruelle» (v.6)
Après la tirade de Phèdre, Thésée va pleurer la mort de son fils « Allons ( … )
mêler nos pleurs au sang de mon malheureux fils » v.
33-34).
Il affronte ainsi
la mort de son malheureux fils.
Pour exagérer la situation, le sentiment de douleur est caractérisé par
des hyperboles telles que « une action si noire » (v.32) et « les honneurs
qu’il a trop mérités » (v.38)..
»
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