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WILLIAM SHAKESPEARE

Publié le 05/02/2019

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shakespeare

La production de cette période, notamment Peines d’amour perdues et Le songe d’une nuit d'été, est marquée par la fraîcheur, la joie de vivre et une qualité mélodieuse que souligne la beauté des vers. Toutefois, Le marchand de Venise annonce déjà les comédies grinçantes qui vont se succéder à un rythme très rapide. De cette époque datent Henri VI et Richard III, deux pièces inspirées par le règne du roi Henri VI d’Angle-terre, où apparaît son personnage comique le plus célèbre : Falstaff. Ce bouffon énorme et truculent aurait tellement enchanté la reine Élisabeth quelle aurait demandé une suite, que Shakespeare lui offre bientôt avec Les joyeuses commères de Windsor.

 

La réussite

 

En 1599, Shakespeare devient cofondateur et actionnaire d’une compagnie qui jouira aussi des faveurs de Jacques Ier, le successeur de la reine

Représentation de Roméo et Juliette au XIXe siècle. Ce premier drame romantique de Shakespeare, parmi ses œuvres les plus connues, raconte le triste sort de deux jeunes amants appartenant à des familles rivales. Ce n’est qu’au prix de leur mort que les familles parviendront à se réconcilier.

__ Elizabeth Taylor et Richard Burton dans l’adaptation cinématographique de La mégère apprivoisée réalisée par le metteur en scène italien Franco Zeffirelli. D’autres réalisateurs célèbres ont porté à l’écran les drames shakespeariens: Laurence Olivier, Paul Czinner, Max Reinhardt et Kenneth Branagh.

Élisabeth. Shakespeare connaît alors son heure de gloire et de prospérité. Cette période voit pourtant naître ses pièces les plus sombres et les plus tourmentées : Hamlet, Othello, Le Roi Lear, Macbeth et Timon d’Athènes. On y découvre une vision amère et désabusée d’un monde gouverné par l’ambition et la cruauté, mais aussi une clarté d’expression et une profondeur de pensée qui ont peu d’égales dans l’histoire du théâtre. Shakespeare utilise les sources d’inspiration les plus diverses (folklore, vieilles légendes, histoires vraies d’Angleterre et d’ailleurs) et n’hésite pas à introduire des chansons dans ses pièces.

 

Dans ses grandes tragédies, Shakespeare atteint une intensité dramatique et poétique exprimée avec une maîtrise extraordinaire du vers libre. Ces qualités rythmiques sont encore plus étonnantes dans ses dernières œuvres, bien que la vision tragique y ait presque totalement disparu. Le conte d’hiver et La tempête, finissent toutes deux sur une note d’apaisement.

 

À partir de 1610, Shakespeare se retire à Stratford, où il mène une vie aisée, ne faisant plus que quelques rares incursions à Londres. Il s’éteint le 23 avril 1616, jour de son 52' anniversaire, apparemment peu soucieux du sort de ses pièces. Heureusement, celles-ci sont rassemblées et publiées par deux amis, en 1623. En exergue du premier recueil paraît l’hommage d’un jeune dramaturge, Ben Jonson, appelé à devenir l’un des grands du théâtre anglais. Il y décrit Shakespeare comme étant non «l’homme de son époque, mais celui de tous les temps ! »

shakespeare

« William Shakespeare au besoin- se trouvent ainsi au milieu du public, lequel sait faire preuve d'imagination pour pallier l'absence de décor et les invraisemblances du texte dramatique, mais sanctionne violemment le manque de talent et les tirades creuses.

En 1593, les théâtres de Londres ferment en raison de la peste qui sévit en la capitale.

Shakespeare se consacre alors à la poésie grâce au soutien de son ami le comte de Southampton.

Une fois l'épi­ démie passée, il revient à la scène en tant que comédien et dramaturge.

Il écrit des comédies et des drames historiques, ainsi que sa première tra­ gédie, Roméo et Juliette.

La production de cette période, notamment Peines d'amour perdues et Le songe d'une nuit d'été, est marquée par la fraîcheur, la joie de vivre et une qualité mélodieuse que souligne la beauté des vers.

Toutefois, Le mar chand de Venise annonce déjà les comédies grinçantes qui vont se succéder à un rythme très rapide.

De cette époque datent Henri VI et Richard III, deux pièces inspirées par le règne du roi Henri VI d'Angle-terre, où apparaît son personnage comique le plus célèbre : Falstaff.

Ce bouffon énorme et truculent aurait tellement enchanté la reine Élisabeth qu'elle aurait demandé une suite, que Shakespeare lui offre bientôt avec Les joyeuses commères de Windso r.

La réussite En 1599, Shakespeare devient cofondateur et actionnaire d'une compagnie qui jouira aussi des faveurs de Jacques 1"', le successeur de la reine Représentation de ...,...

Roméo et Juliette au xtlf siècle.

Ce premier drame romantique de Shakespeare, parmi ses œuvres les plus connues, raconte le triste sort de deux jeunes amants appartenant à des familles rivales.

Ce n'est qu'au prix de leur mort que les familles parviendront à se réconcilier.

Elizabeth Taylor � et Richard Burton dans l'adaptation cinématographique de La mégère apprivoisée réalisée par le metteur en scène italien Franco Zeffirelli.

D'autres réalisateurs célèbres ont porté à l'écran les drames shakespeariens: Laurence Olivier, Paul Czinner, Max Reinhardt et Kenneth Branagh.

Élisabeth.

Shakespeare connaît alors son heure de gloire et de prospérité.

Cette période voit pourtant naître ses pièces les plus sombres et les plus tourmentées : Ham/et, Othe/la, Le Roi Lear, Macbeth et limon d'Athènes.

On y découvre une vision amère et désabusée d'un monde gouverné par l'ambition et la cruauté, mais aussi une clarté d'expression et une profondeur de pensée qui ont peu d'égales dans l'histoire du théâtre.

Shakespeare utilise les sources d'inspiration les plus diverses (folklore, vieilles légendes, histoires vraies d'Angleterre et d'ailleurs) et n'hésite pas à introduire des chansons dans ses pièces.

Dans ses grandes tragédies, Shakespeare atteint une intensité dramatique et poétique exprimée avec une maîtrise extraordinaire du vers libre.

Ces qualités rythmiques sont encore plus éton­ nantes dans ses dernières œuvres, bien que la vision tragique y ait presque totalement disparu.

Le conte d'hiver et La tempête, finissent toutes deux sur une note d'apaisement.

À partir de 1610, Shakespeare se retire à Stratford, où il mène une vie aisée, ne faisant plus que quelques rares incursions à Londres.

Il s'éteint le 23 avril 1616, jour de son 52• anni­ versaire, apparemment peu soucieux du sort de ses pièces.

Heureusement, celles-ci sont rassem­ blées et publiées par deux amis, en 1623.

En exergue du premier recueil paraît l'hommage d'un jeune dramaturge, Ben Jonson, appelé à devenir l'un des grands du théâtre anglais.

Il y décrit Shakespeare comme étant non "l'homme de son époque, mais celui de tous les temps ! " ! Henry Wriothsley, comte de Southampton, a ami et protecteur de William Shakespeare, qui lui dédia ses poèmes.

CHEFS-D'ŒUVRE 1591-1592 : Henn· VI 1592-1593 : Richard Ill 1593-1594 : La mégère apprivoisée 1594-1595 : ft!ines d'amour perdues 1594-1595 : Roméo et Juliette 1595 : Richard If 1595 : Le songe d'une nuit d'été 1596 : Le marchand de Venise 1597-1598 : Henri IV 1598-1599 : Henri V 1598 : Beaucoup de bruit pour rien 1599 : Comme il vous plaira 1600-1601 : Les joyeuses commères de Windsor 1601 : Ham/et 1604 : Mesure pour mesure 1604 : Othe/la 1605 : Macbeth 1606 : Le Roi Lear 1606 : Antoine et Cléopâtre 1608 : Coriolan 1609 : Cymbeline 1610 : Le conte d'hiver 16U : La tempête 1612-1613 : Henri VIII. »

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