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Y a-t-il des lectures inutiles ?

Publié le 22/02/2012

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Introduction • Définition des termes : — lecture : ce qu'on lit ; littérature, ouvrages de sciences, de technique, d'art, journal, revue... ; — inutile : tout ce qui ne sert à rien, n'offre aucun profit, aucun avantage, qui ne comporte pas d'application. • Le problème de l'utilité de la lecture, à notre époque qui se veut, plus que toute autre, utilisatrice, donne souvent naissance à deux attitudes antinomiques et sans nuances. • Pour les uns la lecture est une perte de temps, une espèce d'alibi pour échapper au réel, d'où une gloriole chez certains à affirmer : « Moi je ne lis pas, cela ne sert à rien. » • Pour d'autres, la lecture au contraire est revêtue d'un caractère sacré : c'est l'accès à toute connaissance, le propre des intellectuels, qui grâce à elle dominent, croit-on, les autres (Cf. la place des scribes en Égypte ou des clercs au Moyen Âge). • Ces deux positions extrêmes ont le mérite d'attirer notre attention sur le problème de la valeur de la lecture, qui, dans nos pays occidentaux où l'alphabétisation est de règle en général, n'attire plus guère l'attention. • Précisions en deux questions (ou trois) sur le plan que l'on se propose de suivre.

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