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Zola Germinal

Publié le 12/06/2019

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?Émile Zola (1840-1902) Une enfance difficile Né à Paris dans le milieu bourgeois en 1840, Émile Zola devient orphelin de père très tôt. Arrivé à Aix, il étudie dans une pension où il se lie d?amitié avec le futur peintre Paul Cézanne. En 1858, de retour à Paris, il affronte les premières difficultés (échec au baccalauréat, problèmes financiers et déboires amoureux) mais rentre à la librairie Hachette, en tant que commis, puis au service de la publicité à partir de 1862. Du journaliste au romancier À partir de cette date, Zola approfondit sa passion d?homme de lettres grâce à sa position, à ses amitiés avec les peintres à la mode (Pissaro, Monet, Renoir, Sisley ou Manet) ou avec les écrivains (Flaubert), à ses articles qui défendent les premières peintures impressionnistes, aux salons politiques hostiles au IInd Empire et à ses lectures (Bernard, Comte, Taine, Marx). Son premier roman, Thérèse Raquin, sort en 1867 connaît immédiatement le succès. Il travaille alors à l??uvre de sa vie, la série des Rougon-Macquart. Les premiers tomes paraissent à partir de 1870 sans rencontrer de succès, jusqu?à L?Assommoir applaudi par le public et la critique en 1877. Il s?affirme alors comme le chef de file du naturalisme, théorise le courant dans Le roman expérimental (1880) et réunit ses disciples dans ses Soirées de Médan. Malgré l?énorme travail documentaire que demande chaque roman, il continue à publier un volume par an jusqu?en 1893, date de parution du dernier livre de la série, Le docteur Pascal. Une plume devenue politique Après avoir terminé son ?uvre romanesque, il se consacre à la littérature politique, avec la publication des Trois Villes, puis en prenant publiquement la défense de Dreyfus dans le célèbre article J?accuse, publié le 13 janvier 1898 sur L?Aurore. Condamné au nom de la raison d?état, il est contraint à l?exil en Angleterre où il reste onze mois. Il meurt en 1902 de façon accidentelle et mystérieuse. Sa dernière ?uvre, Les Quatre Evangiles, hymne au progrès humain, reste inachevée. Une foule immense est présente à son enterrement. Le chef de file du naturalisme Imprégné de ses lectures scientifiques, Zola conçoit la littérature comme le moyen de montrer la société de façon objective. C?est ainsi que, comme Balzac, il entreprend de la décrire sous les traits d?une famille, mais il en projette la généalogie avant d?écrire car c?est par l?observation et l?expérimentation qu?il souhaite étudier les conséquences de l?hérédité et du milieu social sur l?individu. Deux forces opposées et simultanées caractérisent l?homme et la société chez Zola: d?une part, l?idée de progrès et d?ascension sociale et d?autre part, l?impression d?une société inexorablement en déclin. La lutte pour la survie, parallèle à celle décrite par Darwin, prend la forme d?un combat entre les classes, à l?instar de Marx, mais, comme Taine, il voit dans le patrimoine héréditaire, le milieu social et le moment historique les facteurs pouvant influencer les individus. Un style épique et détaillé Malgré la volonté de faire du roman naturaliste un objet scientifique, Zola n?en reste pas moins un poète. Riche de descriptions, introduisant le parler populaire dans la littérature, caractérisant avec fougue les sentiments, construisant avec brio l?intrigue, Zola donne à son écriture un aspect vivant. Ses personnifications des objets phares de la Révolution industrielle, à la fois outil et artisan de destruction, ami et ennemi (la Louison de La Bête humaine, l?alambic de L?Assommoir, le Voreux dans Germinal ou encore le grand magasin dans Au bonheur des Dames) permettent de créer une atmosphère singulière, quasi fantastique, rendant à la perfection les drames sociaux. Les Rougon-Macquart Avec l?«Histoire naturelle et sociale d?une famille sous le Second Empire», Zola met en ...
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« Un style épique et détaillé Malgré la volonté de faire du roman naturaliste un objet scientifique, Zola n’en reste pas moins un poète.

Riche de descriptions, introduisant le parler populaire dans la littérature, caractérisant avec fougue les sentiments, construisant avec brio l’intrigue, Zola donne à son écriture un aspect vivant.

Ses personnifications des objets phares de la Révolution industrielle, à la fois outil et artisan de destruction, ami et ennemi (la Louison de La Bête humaine, l’alambic de L’Assommoir, le Voreux dans Germinal ou encore le grand magasin dans Au bonheur des Dames) permettent de créer une atmosphère singulière, quasi fantastique, rendant à la perfection les drames sociaux. Les Rougon-Macquart Avec l’«Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire», Zola met en scène les membres d’une famille sur cinq générations, de façon à toucher tous les milieux issus de la Révolution industrielle.

Le cycle commence avec La Fortune des Rougon au moment de la prise de pouvoir de Louis-Napoléon Bonaparte en 1852 avec l’aïeule de la famille, Adélaïde Fouque, dite Tante Dide, née en 1768, et termine avec la chute de Napoléon III en 1870, décrite dans La débâcle, le dernier descendant de la famille, enfant de Pascal Rougon, devant encore naître en 1874 dans le dernier roman de la série, Le Docteur Pascal. Résumé du Roman : Fils de Gervaise Macquart et de son amant Lantier , le jeune Etienne Lantier s'est fait renvoyer de son travail pour avoir donné une gifle à son employeur.

Chômeur, il part, en pleine crise industrielle, dans le Nord de la France, à la recherche d’un nouveau emploi.

Il se fait embaucher aux mines de Montsou et connaît des conditions de travail effroyables .Il fait la connaissance d'une famille de mineurs, les Maheu et tombe amoureux de la jeune Catherine.

Mais celle-ci est la maîtresse d'un ouvrier brutal, Chaval, et bien qu'elle ne soit pas insensible à Etienne, elle a à son égard une attitude étrange. Etienne s'intègre vite parmi le peuple des mineurs.

Il est révolté par l'injustice qu'il découvre et par les conditions de vie des mineurs.

Il propage assez rapidement des idées révolutionnaires. Lorsque la Compagnie des Mines, arguant de la crise économique, décrète une baisse de salaire, il pousse les mineurs à la grève .

Il parvient à vaincre leur résignation et à leur faire partager son rêve d'une société plus juste. Lorsque la grève éclate, la Compagnie des Mines adopte une position très dure et refuse toute négociation.

Affamés par des semaines de lutte, les mineurs durcissent leur mouvement.

Les grévistes cassent les machines et les installations minières et agressent les bourgeois.

Les soldats viennent rétablir l'ordre mais la grève continue.

De nombreux mineurs défient les soldats qui tirent sur les manifestants : Maheu, l'ouvrier chez qui Lantier avait pris pension, est tué.. »

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