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Anatomie du tronc - Professeur Driz

Publié le 31/03/2014

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anatomie
Pr Drizenko L'ostéologie du tronc Cours aborder avec le Professeur A. Drizenko : Le tronc : colonne vertébrale... Le massif cranio-facial La colonne vertébrale est une tige osseuse faite de pièces osseuses indépendantes, articulés entre-elles avec une certaines mobilités (variation interindividuel). Qu'est-ce qui conditionne les possibilités de mouvements ? Qu'est-ce qu'une colonne vertébrale qualifié de « normale » ? Avant-Propos Les mots ont un sens. Si l'on parle d'une colonne vertébral « normal » on peut dire indifféremment dans le langage courant : « normal » ou « habituel ». En revanche, si on oppose ces termes à « anormal » ou « pathologique », il y a une petite nuance cette fois. Anormal : est ce qui ne correspond pas au type de description, privé de la normalité, mais pas pour autant incompatible avec la vie courante. Par exemple, par rapport à un type de beauté humaine idéale, nous sommes tous anormaux (cf. Vénus...). Variante de la normal, qui n'entraine pas de difficulté. Pathologique : est ce qui va entrainer à un moment ou à un autre un disfonctionnement. Introduction La colonne vertébrale est tige osseuse articulé. Idées phares : pour comprendre comment les choses sont structurées en anatomie, il faut souvent remonté dans l'histoire individuel au moment de la formation des structures anatomiques, car c'est cette période l'embryologie puis de l'organogénèse qui vont expliquer la formation des anomalies, les variantes, et les pathologies qui apparaissent à la naissance ou plus tard. Il faut donc considéré les anomalies dans leurs types de développement. Modèle enseigné : modèle « normal » d'une personne à l'âge adulte. Or la normalité varié en fonction des âges, il y a 40 ans, l'espérance de vie des individus était de 65-70 ans en France, aujourd'hui 15 à 20 ans de plus. Les structures anatomique d'une personne qui a 60 ans ou 100 ans ne sont pas les mêmes. Le squelette va évoluer en fonction de l'âge. Pour comprendre cette formation à l'âge adulte, il faut commencer très tôt dans l'étape embryonnaire, au moment où l'on commence a reconnaître la forme d'un embryon dans le ventre de sa mère : 29ème - 30ème jours. L'embryon au 29ème-30ème jours de la vie embryonnaire Vue latérale gauche Ce qui est valable pour l'individu adulte n'est pas forcément valable pour l'individu en formation. Extrémité crânienne ou céphalique : les placodes avec : Placode otique : appareil externe de l'audition Placode optique : appareil de la vision Placode olfactive : appareil de l'olfaction Région dans lesquels vont se développer les organes des sens. A la suite de cela, une structure avec des renflements, des plis qui va présenter l'appareil branchial. C'est une structure embryonnaire commune à de nombreuses espèces animales comme les poissons qui en font des branchies, pour l'homme cela est différent, ces structures se diversifient. Puis la région de la poche cardiaque. Puis la région du cordon ombilicale. Et enfin la région caudale de l'embryon. Début d'apparition de l'ébauche des membres supérieurs et inférieurs, commun à tous les vertébrés. Il y a alors 4 pôles : Pole ventrale Pole dorsale Pole cranial Pole caudale Structure enroulée sur elle-même. Positionnement du squelette du crâne qui est en train de se placer. Ébauche des pièces osseuses qui vont formées la future colonne vertébrale. À la naissance il y a des modifications, qui se majore à la vie à l'air libre notamment au niveau de la mobilité : redressement qui résulte de la modification de la courbure de la colonne vertébrale. Apparence de la colonne vertébrale à l'âge adulte. Que ce passe-t-il au niveau de la colonne vertébrale à l'âge adulte ? Schéma dans le plan sagittal Base du crâne avec la région occipitale qui monte vers le haut. La colonne vertébrale présente 3 courbures : Observe une première courbure à l'étage cervicale et le rayon de courbure va avoir un angle ouvert vers l'arrière. A l'étage cervical il s'agit d'une lordose cervicale (cervis (lat.) : le cou) A l'étage d'en dessous, l'étage thoracique le rayon de courbure va être dirigé vers l'avant. On a affaire ici à une cyphose thoracique. A l'étage lombale, à nouveau changement de rayon de courbure avec un rayon de courbure dirigé vers l'arrière. Ici c'est une lordose lombale. Puis il existe un autre segment (fixe), de nouveau changement de rayon de courbure formé par le sacrum et le coccyx articulé entre eux ; le sacrum articulé avec la dernière vertèbre lombale mais le sacrum est le résultats de la fusions de 5 pièces osseuses sacrés, cette fusion est le résultats d'un certain nombre de variabilités interindividuels. Quand au coccyx, il est habituellement constitué de 3 à 5 pièces coccygiennes. Formule numérique de la colonne vertébrale : Colonne cervicale : 5 pièces osseuses Colonne thoracique : 12 pièces osseuses Colonne lombale : 7 pièces osseuses Important : les vertèbres thoraciques ne sont pas des vertèbres dorsales ! Puisque toutes vertèbres sont dans la région dorsale, et non dans la région ventrale. Dorsale ne s'oppose pas à thoracique alors que ventral s'oppose à dorsal. Rappel technique de la prise de note : Utiliser une feuille de papier par schéma, attention de ne pas se laisser tromper par l'effet visuel. Du point de vue visuel, le tableau est plus large que haut. Utilisation de la feuille en format paysage afin d'avoir els annotations sur le coté et ainsi avoir toutes les données dans son champ de vision ( révisions Mémoire visuelle). Schéma dans le plan frontal La base du crâne en haut. La colonne vertébral tel un fil à plomb descend verticalement. Elle a la particularité d'avoir un diamètre transversal qui va augmenté de haut en bas pour la partie mobile. Pour la partie fixe : le sacrum puis les 3 à 5 pièces coccygiennes ; C'est la condition normale. La condition pathologique : au lieu d'avoir une colonne vertébrale parfaitement aligné dans le plan frontale, on va présenté une ligne courbe. Il y a alors deux possibilités : Une scoliose vraie : c'est un comportement permanent, ce n'est pas une inégalité des membres inférieures ou une bascule du bassin, c'est une rotation des vertèbres les unes par rapport aux autres véritable mécanisme de la colonne vertébrale sur elle-même. Une attitude scoliotique : ce n'est pas un comportement en permanence, elle va pouvoir résulter d'une bascule du bassin, cette bascule du bassin (représenté par le sacrum) peut résulter d'une inégalité de longueurs des membres inférieurs, pour palier à ce déséquilibre pour que les yeux puisse voir correctement la ligne d'horizon, la tête va se positionner correctement, pour cela la colonne vertébrale va se courber. Cette attitude scoliotique va pouvoir être compensé lorsque le patient atteint va s'asseoir car la longueur des membres inférieures n'intervient plus. Le passage des doigts du médecin le long de la colonne si au paravent de travers et que le fait de s'être assis supprime cet écart, c'est alors une attitude scoliotique sans quoi si cette courbure se maintient c'est une scoliose vrai. Les pièces osseuses constitutives de la colonne vertébrale : la vertèbre. Les vertèbres ont toutes en commun un modèle caractéristique, dont aucuns d'entres elles ne corresponds véritablement, chacune possède des variantes. Représentation tridimensionnelle d'une vertèbre « type » de la partie mobile de la colonne vertébrale. Vue supéro-postéro-latérale droite. En avant, portion renflée de la vertèbre : le corps vertébrale. En arrière, en complément (séparé sur cette représentation), il a la forme d'un « éperon» c'est l'arc postérieur qui va fusionner au corps vertébrale. A cela s'ajoute des processus : qui sont des excroissance osseuses qui complète la partie de « base » : Déjà en arrière, qui finit la partie de l'éperon : le processus épineux Il y a en plus de ce processus, des processus transverse qui vont venir de part et d'autre dans le plan transversal Et des processus dit articulaire qui vont être concernés par ce qui se dirige vers le haut et vers le bas car la vertèbre va être articulé avec la vertèbre qui se situe u dessus et en dessous d'elle. Les pièces osseuses d'une vertèbre thoracique à la naissance en vue supérieure. Vers l'avant, le corps vertébrale Vers l'arrière l'arc postérieur. Le corps vertébral va présenter un certain nombre de connexion avec l'arc postérieur. Processus transverse Délimitation d'une cavité centrale, le canal vertébral. C'est à l'intérieur de ce canal que vont se trouver la moelle épinière et quelques enveloppes. Mais pour que les vertèbres puissent grandir, il va y avoir des cartilages. Ces pièces cartilagineuses vont se trouver entre le corps vertébral et l'arc postérieur, et sur une ligne plus médiane à l'intérieur de ces processus épineux. Ces zones cartilagineuse représenté ici comme des hiatus (=espace) où l'os va s'accroitre. Ces cartilages vont finir de se souder vers l'âge de 25ans. Vue antérieure du corps vertébral Entre cette zone du plateau de la face supérieure et le reste du corps, existence d'une zone de cartilage de croyance de même qu'à la partie basse : c'est ce qui permet la croissance. A la fin de cette dernière, les cartilages se soudent. Information complémentaire : pour que cette croissance des cartilages aboutissent à un point de solidité suffisante, il y a l'ossification. Dans la nature il y a dans un premier temps une ébauche cartilagineuse qui va par la suite être minéralisé avec notamment des dérivés calciques. Cette ossification se fait à partir de point d'ossification, c'est une ossification centrifuge. Pour l'arc postérieur l'arc postérieur se fait à partir de deux points d'ossification primaire. Repères palpables de la colonne vertébrale Vue postérieure Axe de la colonne vertébrale (Nomenclature international Bannissement du mot « rachis » puisque lorsque l'on a établit cette nomenclature international une langue de référence a été choisie : le latin et non le grec). La colonne vertébrale présente un certains nombres de repères : la base du crâne relief correspondant au sommet de la crête iliaque  qui postéro-latérale (toujours palpable, c'est la ligne bi-iliaque qui lie les sommets des deux os iliaque) : correspond au niveau de L4 C'est la zone du bassin qui présente la région glutéale, juste en dessous d...
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« Pou r comp rend re cet te fo r ma t ion à l’âge adu l te, i l fau t commencer t rès tô t dans l’é tape emb ryonna i re, au momen t où l’on commence a reconnaî t re la fo r me d’un emb ryon dans le ven t re de sa mè re : 29 ème - 30 ème jou rs. I .

L’emb r yon a u 29 ème -30 ème jou rs de la v ie emb ryonna i r e Vue la té ra le gauche Ce qu i est va lab le pou r l’ i n d iv i d u adu l te n’est pas forcément valab le pou r l’ i n d i v i du en format ion. Ex t rém i té crân ienne ou céphal ique : · les p lacodes avec : ­ P lacode ot iq ue : appa re i l exte r ne de l’aud i t ion ­ P lacode opt iq ue : appa re i l de l a v is ion ­ P lacode olfac t ive : appa re i l de l’olfact ion  Région dans lesquels von t se développer les organes des sens. A la su i te de cela, u ne st r uc t u re avec des ren f lemen ts, des p l is qu i va p résen te r l’appa re i l b r a nch ia l .

C’est u ne st r uc t u re emb ryonna i re commu ne à de nomb reuses espèces an i ma les comme les poissons qu i en fon t des b ranch ies, pou r l’ homme cela est d i f fé ren t, ces st r uc t u res se d iversi f ien t. Pu is la rég ion de l a poche ca r d iaque . Pu is la rég ion du co rdon omb i l ica le . E t enf i n l a r ég ion cauda le de l’emb ryon. Débu t d’appa r i t ion de l’ébauche des memb res supé r ieu rs et i n fé r ieu rs, commu n à to us les ve r téb rés. I l y a a lo rs 4 pôles :  Pole ven t r a le  Pole do rsale. »

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