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Apprentissage et Intelligence

Publié le 09/09/2013

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Les divers types d'intelligence

C'est aux idées de Spencer que nous devons la conception de l'intelligence généralement accep­tée aujourd'hui. Des expériences faites par la suite les ont modifiées et développées mais elles restent valables dans leur ensemble et ont conduit à dis­tinguer trois aspects principaux de l'intelligence.

C'est tout d'abord une faculté cognitive, dis­tincte de celles qui, chez l'être humain, sont plus en rapport avec les émotions. Ensuite, elle se mani­feste dans toutes sortes de processus tout en n'étant spécifique d'aucun. Enfin, elle est présente dans notre patrimoine génétique et donc pour une grande part innée, ne dépendant que dans une moindre mesure de facteurs liés à l'environnement et aux expériences vécues par chaque individu.

Ce fut d'abord à partir de spéculations d'ordre philosophique et à l'aide de raisonnements logiques que de tels principes furent dégagés mais, vers la fin du xix' siècle, des psychologues se mirent à vérifier leur bien-fondé en se livrant à des expériences et en étudiant des données statis­tiques. C'est ainsi qu'un premier système destiné à mesurer l'intelligence vit le jour. D'autres furent mis au point par la suite, mais leur efficacité et l'importance relative à donner aux divers aspects de l'intelligence continuent, encore aujourd'hui, à faire l'objet de nombreuses discussions.

Parmi les précurseurs dans le domaine de la mesure de l'intelligence, il faut citer les noms des Français Francis Galton, qui aborda ce sujet en 1883, Alfred Binet et Théodore Simon, qui y travaillèrent de 1890 à 1911, et du psychologue américain Edward Lee Thorndike dont les travaux 

« Les exercices que l'on peut proposer aux jeunes enfants font intervenir toutes sortes de capacités.

Dans ce jeu, qui est extrait d'un livre destiné à l'apprentissage du calcul, l'enfant est invité à regarder la première image de chaque série.

Il doit ensuite la cacher avant d'entourer le dessin qui est identique à cette image.

Dans cet exercice, c'est la mémoire visuelle qui est avant tout sollicitée.

De façon générale, les exercices que l'on propose aux enfants présentent des difficultés croissantes.

X r 45 Apprentissage et Intelligence L'apprentissage de la lecture peut faire appel à des jeux, comme celui-ci.

Il reste toutefois que le mécanisme qui préside à la résolution du problème implique que l'enfant fasse déjà preuve d'un type particulier d'intelligence.

Ainsi, ce jeu peut tout aussi bien faciliter l'apprentissage de la lecture que le compliquer: pour rentrer chez lui, Jean doit suivre les panneaux.

Il choisit les mots qui ont changé d'une seule lettre à chaque fois (exemple: joie- joue-jour).

Les psychologues scolaires jouent un rôle accru dans les sociétés modernes.

les aspects de l'intelligence liés au comportement, c'est-à-dire à prendre en compte la façon dont les animaux les plus intelligents (au nombre desquels l'homme) modifient leurs manières d'agir dès lors qu'ils ont à faire face à des circonstances perpé- tuellement changeantes.

Les divers types d'intelligence C'est aux idées de Spencer que nous devons la conception de l'intelligence généralement accep- tée aujourd'hui.

Des expériences faites par la suite les ont modifiées et développées mais elles restent valables dans leur ensemble et ont conduit à dis- tinguer trois aspects principaux de l'intelligence.

C'est tout d'abord une faculté cognitive, dis- tincte de celles qui, chez l'être humain, sont plus en rapport avec les émotions.

Ensuite, elle se mani- feste dans toutes sortes de processus tout en n'étant spécifique d'aucun.

Enfin, elle est présente dans notre patrimoine génétique et donc pour une grande part innée, ne dépendant que dans une moindre mesure de facteurs liés à l'environnement et aux expériences vécues par chaque individu.

Ce fut d'abord à partir de spéculations d'ordre philosophique et à l'aide de raisonnements logiques que de tels principes furent dégagés mais, vers la fin du xixe siècle, des psychologues se mirent à vérifier leur bien-fondé en se livrant à des expériences et en étudiant des données statis- tiques.

C'est ainsi qu'un premier système destiné à mesurer l'intelligence vit le jour.

D'autres furent mis au point par la suite, mais leur efficacité et l'importance relative à donner aux divers aspects de l'intelligence continuent, encore aujourd'hui, à faire l'objet de nombreuses discussions.

Parmi les précurseurs dans le domaine de la mesure de l'intelligence, il faut citer les noms des Français Francis Galton, qui aborda ce sujet en 1883, Alfred Binet et Théodore Simon, qui y travaillèrent de 1890 à 1911, et du psychologue américain Edward Lee Thorndike dont les travaux datent de 1910.

Les premiers tests efficaces sont ceux conçus par Galton.

Ils furent par la suite développés par Binet et Simon, et mis au point par Cyril Lodowie Burt en Angleterre, William Stern en Allemagne et Lewis Terman aux Etats- Unis.

D'autres chercheurs s'intéressèrent égale- ment au problème, on peut citer parmi eux J.

P Guildford, Edward de Bono, Raymond B.

Cattell et Hans Eysenck.

Edward Lee Thorndike proposa de distinguer trois sortes d'intelligence: l'intelligence pratique, l'intelligence sociale et l'intelligence abstraite.

La première est celle qui servirait dans le manie- ment des outils, la seconde celle qui serait à l'oeuvre dans les relations humaines, et la troi- sième celle qui donnerait la capacité de manipu- ler les symboles (mots et chiffres) et les principes scientifiques.

Chaque individu semble privilégier l'une ou l'autre de ces capacités, et rares seraient ceux qui brilleraient avec un égal bonheur dans les trois domaines ainsi définis.

La pensée créatrice La capacité d'invention de l'être humain ne tenait que très peu de place dans la classification de Thorndike.

En 1950, JE? Guilford, imprima une autre direction aux recherches se rapportant à l'intelligence en concevant l'existence de deux sortes de pensée, la pensée convergente et la pen- sée divergente.

La première se manifeste chez les individus capables de trouver une solution «atten- due» à un problème; la seconde, au contraire, caractérise les individus chez qui la solution propo- sée est considérée comme « inattendue».

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