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ARTHROLOGIE DU GENOU (3)

Publié le 11/09/2013

Extrait du document

 

ORIENTATION DES LIGAMENT DU GENOU.

ELEMENTS DE STABILITE DE L’ARTICULATION FEMORO-PATELLAIRE.

LA MEMBRANE SYNOVIALE ET LA CAVITE SYNOVIALE.

ETUDE DES MOUVEMENTS.

A. La flexion-extension.

B. La rotation.

Le deuxième degré de liberté du genou est la rotation.

Il existe deux types de rotation, très différentes:

- la rotation automatique

- la rotation volontaire. 1/ La rotation automatique.

La rotation automatique est le mouvement que l’on développe de façon automatique, associée

obligatoirement aux mouvements de flexion-extension.

Lors de l’extension, il existe une rotation externe automatique.

Lors de la flexion, le pied se place en rotation interne.

Ce mouvement vaut à peu près 12 degrés.

Cela est dû à la morphologie du genou et en particulier, à l’asymétrie des condyles fémoraux. Les condyles fémoraux ne sont pas superposables, l’un est plus grand que l’autre et ceci aboutit au fait que, lors des mouvements de flexion / extension, les deux condyles ne glissent pas et ne roulent pas de façon identique.

Le roulement et le glissement ne se produisent pas au même moment; cela implique une asymétrie de fonctionnement entre les deux condyles qui entraîne des roulements parasites de rotation.

De plus, les condyles tibiaux, les ligaments latéraux et les ligaments croisés ne sont pas non plus symétriques.

Finalement, les deux compartiments externe et interne du genou n’étant pas symétriques, les mouvements de flexion / extension présentent des différences de déplacement et donc, des mouvements parasites de rotation externe et de rotation interne.

« Cela est logique car, en position d’extension, tous les ligaments sont tendus, à la fois les ligaments latéraux et les ligaments centraux.

En revanche, entre 20° et 60° de flexion, les ligaments collatéraux et le ligament croisé antérieur ont tendance à se détendre (le ligament croisé postérieur est toujours tendu), il existe alors des possibilités de mouvements de rotation latérale et médiale.

La rotation latérale porte la pointe du pied en dehors, et vaut environ 40° .

A l’inverse, la rotation interne porte la pointe du pied en dedans et vaut Le muscle biceps est le seul rotateur externe.

En revanche, il existe plusieurs muscles rotateurs internes: - le muscle couturier - le muscle gracile - le muscle semi-tendineux - le muscle semi-membraneux - le muscle poplité (le seul à être mono-articulaire).

Ces muscles nous intéresse pour leur fonction antagoniste: - le muscle biceps n’est pas seulement un rotateur externe, c’est un anti-rotateur interne - tous les muscles rotateurs internes sont des muscles anti-rotateurs externes.

Cela signifie qu’en traumatologie, lorsque vous effectuez des mouvements anormaux, il y a une contraction musculaire réflexe, par exemple des rotateurs internes pour essayer de diminuer la contrainte en rotation externe.

C.

Les mouvements impossibles.

Il existe deux mouvements impossibles: 1/ Les mouvements dits de latéralité.

Les mouvements de latéralité sont les mouvements qui se passent dans le plan frontal et qui consistent à amener le squelette de la jambe en dedans ou en dehors par rapport au fémur.

Le système ligamentaire interne est très développé (ligament latéral interne et ses deux faisceaux superficiel et profond + capsule + ménisque médial adhérent à la capsule); il s’oppose aux mouvements de valgus (= abduction de la jambe).

Le ligament collatéral latéral est beaucoup plus fin que le ligament latéral interne, et il est situé à distance de la capsule, avec laquelle il ne se confond pas; il s’oppose aux mouvements de varus (= adduction de la jambe).

Les contraintes sont donc beaucoup moins importantes du côté externe, et par conséquent, en extension, on peut avoir parfois un léger varus, c’est à dire la possibilité de placer le genou vers l’intérieur.

En flexion à 20°, les ligaments se détendent et on peut observer un petit mouvement de latéralité, très léger.

2/ Les mouvements de translation.

Ces mouvements s’étudient dans le plan sagittal.

On les appelle également les mouvements de tiroir.

La présence des deux ligaments croisés rend impossible les mouvements de translation.

Le ligament croisé antérieur empêche le tiroir antérieur.

Le ligament croisé postérieur empêche le tiroir postérieur.

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