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Cholestérol

Publié le 04/01/2012

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1. Le cholestérol fut découvert en 1n0 par un chimiste français, Poulletier de La Salle, qui l'isola des calculs biliaires, mais son nom ne lui a été donné que beaucoop plus tard, quand on découvrit dans ses composés la présence d'une fonction alcool.

Depuis, de nombreuses recherches ont été entreprises sur sa structure chimique, sa répartition dans les tissus, son rôle, sa formation et sa dégradation ainsi que sur le mécanisme de sa formation.

2. Le cholestérol se présente en feuillets incolores ou en poudre cristalline. Il se rencontre (associé à des lipoprotéines) dans les membranes cellulaires, .dont il contribue à assurer l'architecture....

« DES MALADIES DU MÉTABOLISME Le glucose et le cholestérol sont deux composés essentiels de notre organisme .

Le glucose est le principal composant des glucides (sucres) , et son rôle est extrêmement important dans le stockage et la consommation de l'énergie par les organes du corps .

Le cholestérol , non moins important, est un lipide (c'est-à-dire une graisse) synthétisé par toutes les cellules du corps , mais surtout par celles du foie.

Il sert à l'édification des membranes cellula ires et est le précur seur de nombreuses hormones et vitamines.

Ces deux substances doivent se trouver en quantités relativement précises dans l'organisme pour assurer une bonne santé ; un défaut est aussi dangereux qu'un excès .

Le diabète est une anomalie du métabolisme général du glucose (c'est-à-dire de la manière dont le corps produit et dégrade le glucose ).

Un des facteurs déterminants de ce métabolisme est l'insuline , une hormone du pancréas qui provoque une diminution du taux de glucose dans le sang (glycémie ) en favorisant son utilisation par l'organisme.

Un excès de glucose (hyperglycémie) peut être lié à un défaut de production ou de fonctionnement de cette hormone, et être favorisé par une alimentation déséquilibrée , comme c'est de plus en plus le cas dans les pays développés .

!:excès de cholestérol est le principal facteur de l'athérosclérose (durcissement ou sclérose des artères dus au dépôt de plaques de graisse sur leurs parois internes) , qui elle-même occasionne des accidents de la circulation sanguine , les artères sclérosées n 'apportant plus assez de sang aux organes .

Ainsi , l'athérosclérose est l'un des principaux facteurs d'accidents cardiaques ischémiques (dus à une irrigation insuffisante du muscle cardiaque) et d 'accidents vasculaires cérébraux, qui représentent les deux premières causes de décès dans le monde .

était synonyme de malad ie mortelle .

Aujourd 'hui, avec les traitem ents à base d 'insuline, cette pathologie peut être plus facilement gérée et les personnes touchées peuvent mener une vie pratiquement normal e.

HISTOIRE DE LA MALADIE Les premières mentions d'une pathologie dont la description fait penser au diab ète remontent à plus de 4 ooo ans, en Chine .

Les médecins décrivent alors une maladie provoquant une soif intense et provoquant des urine s abondantes.

Un papyrus égyptien , daté de 1500 avant J.-C..

fait allusion à une affection comparable.

À la même époque, deux médecins indiens, Susruta et Charaka , observent que les fourmis sont attir ées par les urines des personnes touchées par le diabète et en déduisent que ces urines cont iennent du sucre .

C'est à Arétée de Cappadoce {80- 138 après J.-C), un médecin grec, que revient l'honneur d 'avoir inventé DÉCOUVERTE DE L'INSULINE Jusqu'au début du 'If siècle, il n'existait pas de véritable traitement du diabète, mais les choses ont radicalement changé avec les travaux de Frederick Grant Banting.

En 1920, ce jeune médecin canadien s'installe dans le laboratoire de John Mac Leod, à l'Institut de physiologie de l'université de Toronto.

Dès 1921, soupçonnant le rôle du pancréas dans le métabolisme du glucose, il en administre des extraits (contenant de l'insuline) à un chien diabétique et constate une baisse du taux de sucre dans son sang.

!:année suivante, avec l'aide de son collaborateur Charles Herbert Best.

il injecte de l'insuline extraite du pancréas (et purifiée par le chimiste James Bertram Collip) à un garçon de 14 ans.

Les effets sont immédiats et l'adolescent est sauvé.

Frederick Grant Banting et son équipe se verront attribuer le prix Nobel de Médecine en 1923.

En 1955, le biochimiste britannique 1-------------1 Frederick Sanger parvient à ijj.)!.!:!Jii On évalue à près de 180 millions le nombre de personnes atteintes de diabète dans le monde .

Cette maladie semble même en pleine progression car ce nombre est six fois supérieur à celui estimé il y a 15 ans.

À ce rythme , on devrait recenser 300 millions de diabétiques en 2025.

Cette progression n'épargne pas la France , qui compte près de 3 millions de malades .

Il n'y a pas si longtemps , le diabète séquencer l'insuline, c'est-à-dire à déterminer la succession d'acides aminés qui compose cette protéine.

En 1958, il est, lui aussi, récompensé par le jury du prix Nobel de Médecine pour cette découverte.

Aujourd'hui, le génie génétique permet d'introduire le gène codant pour la fabrication de l'insuline dans le génome de bactéries ou même de mammifères.

l'insuline produite par ces organismes est identique à l'insuline humaine.

le terme diabète (diabetes signifiant "qui passe au travers »).

Au Moyen Âge, le médecin arabe Avicenne {980-1037 } décrit les deux types connus de diabète .

Durant la Renais sance , le médecin suisse Paracelse {1493 -1541 } isole le sucre des urines des diabétiques .

Pendant la période de la Révolution françai se , le médecin britannique John Rollo (1750 -1809 } invente le premier traitement du diabète : un régime strict sans sucre .

Ce régime alimentaire , qui ne guérit pas la maladie , mais en diminue les symptômes pendant quelqu e temps , restera le seul traitement un peu efficace , jusqu 'à la découverte de l 'insuline .

fORMES DE DIABffi Il existe plusieurs formes de diabète .

On d istingue notamment le diabète maigre ou diabète de type 1 et le diabète gras ou diabète de type 2.

• Le diabète de type 1 touche surtout les personnes jeunes et représente 10 à 15% des cas.

!:un de ses premiers symptômes en est la perte de po ids.

Il est systématiquement traité par des injections d 'insuline qui devront être faites toute la vie.

Pour cette raison , on l'appelle également diabète insuline-dépendant.

La maladie a pour origine une production insuffisante d'insuline par le pancréas.

En l'absence de cette hormone , de grandes quantités de sucre circulent dans le sang.

1 Ëvolution du diabète de type 2 1 millions do cas • Le diabète de type 2 survient de préférence chez les personnes de plus de 50 ans qui ont un poids supérieur à la normale .

Il est de loin le plus fréquent avec 85 à 90% des cas.

Le traitement n'implique pas la prise l'insuline, sauf si la maladie s'aggrave avec le temps .

Un régime, associé à des médicaments qui diminuent le taux de sucre dans le sang (médicaments hypoglycémiants ), constitue le traitement habituel.

Dans cette maladie , l'insuline est produite en quantité normale, mais elle est moins bien reconnue par l'organisme.

Elle est donc présente mais inefficace ; en conséquence le taux de sucre augmente dans le sang .

• On connaît également une troisième forme de diabète , dite "diabète insipide » , dont l'origine est très différente et qui ne concerne pas le métabolisme des sucres .

Le diabète insipide est associé à une insuffisance de sécrétion d 'hormone ADH (hormone antidiurétique) par l'hypophyse (glande située à la base du cerveau) .

t:ADH a pour rôle de favoriser la réabsorption de l 'eau au niveau des reins.

Si elle est insuff isante ou moins efficace , un e xcès d 'eau est évacué avec les urines.

Ces dernières deviennent très limpides et très abondantes Gusqu'à 20 litres par jour! ).

La soif est alors importante et persistante car la personne malade doit continuellement compenser ses pertes en eau.

5YMPT0MES GtNtRAUX Dans le diabète de type 1, les symptômes sont plus francs que dans le diabète de type 2 .

On constate une soif importante (polydips ie), des urines abondantes (polyurie), une fatigue chronique , un amaigrissemen~ des douleurs abdominales , et la survenue d 'infections diverses.

Des complications aiguës peuvent également survenir : acidocétose (acidité excessive du sang) et coma .

Dans le diabète de type 2, l'hyperglycémie chronique est souvent asymptomatique (elle ne provoque pas de troubles caractéristiques).

Toutefois , si le déséquilibre est suffisamment marqué, quelques signes sont susceptibles d 'apparaître : polyurie (urines fréquentes) , fatigue , apparition de maladies infectieuses (mycoses, infections urinaires ...

).

En l'absence de traitemen~ les symptômes s 'aggravent : troubles v isuels , douleurs dans les membres inférieurs , impuissance sexuelle , problèmes cardiaques.

COMPLICATIONS DU DIABÈTE Le diabète , en particulier s'il est ignoré ou mal contrôlé , provoque une hyperglycémie chronique.

Cette dernière est particulièrement dommageable pour l'organisme et entraîne de nombreuses complications .

La plupart ont pour origine une altération des artères.

!:hyperglycémie rigidifie les parois des vaisseaux sanguins et provoque un dépôt conduisant peu à peu à leur obstruction.

Rétinopathies (affections visuelles touchant la rétine), néphropathies (atteintes du rein) et neuropathies (atteintes des nerfs et des ganglions nerveux) se développent ensuite .

Une des complications les plus importantes du diabète concerne la vision .

Le diabète est en effet l'une des principales causes de cécité dans le monde .

Le taux excessif de sucre circulant dans le sang entraîne, au niveau de la rétine , l'obturation des vaisseaux sanguins et l'apparition de nouveaux vaisseaux.

Si ces derniers ne sont pas détruits à l 'aide d'un la vue.

traitement laser, ils provoquent des complications oculaires et des lésions de la rétine pouvant aller jusqu'à la perte totale de Le rein est également fréquemment touché , la filtration du sang s 'effectuant de plus en plus difficilement.

En l'absence de traitemen~ les symptômes évoluent vers une insuffisance rénale chronique et irréversible .

Dans ce cas, le recours à la dialyse (épuration artificielle du sang à l'extérieur du corps) devient indispensable et la greffe de rein peut être envisagée dans certains cas.

Les problèmes circulatoires peuvent avoir une conséquence directe sur le système nerveux .

On évoque aussi une toxicité directe du glucose sur ce système.

Diverses neuropathies peuvent alors apparaître, touchant aussi bien des nerfs sensitifs que moteurs.

Engourdissements et fourmillements sont les premiers symptômes d'une atteinte de ce type.

TRAITEMENT Le principal traitement du diabète insuline-dépendant est l'injection d'insuline , qui peut être pratiquée par le patient lui-même (auto­ injection).

Elle est effectuée après dosage du glucose sanguin , qui permet de déterminer la quantité d'insuline nécessaire .

Si cette thérapeutique est maintenant bien au poin~ elle demeure très contraignante pour les patients .

C'est pourquoi la recherche médicale explore d'autres possibilités.

• Le grand espoir réside dans la greffe de pancréas, car cette dernière offre la possibilité d 'une guérison définitive , l'insuline étant à nouveau produite naturellement.

Nombre de diabétiques dans le monde 180 millions, pour moitié méconnus .

Pourcentage de diabétiques 2,8% dela population mondiale , 6à 10% aux États-Unis, 3% en France.

Athéro­sclérose: Responsable des deux premières causes de mortalité dans /emonde Accidents cardiaques ischémiques : 6 milliards de décès annuels .

Accidents vasculaires cérébraux: plus de 4 milliards En France: À l'origine de 28% des décès .

Les plus élevées:. »

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